- L'apocalypse
- Expériences et technologies
- Les prémices
- La fondation
- La transition
- La nouvelle ère
L'apocalypse
Dans un lointain passé, la planète s'était embrasée. La folie de l'homme et sa course irraisonnée à la technologie le mena à l'auto-destruction. Peut-être abusés par des promesses d'un monde meilleur, ce furent les ancêtres qui conduisirent l'humanité dans un univers bien plus sombre que celui des ruines de l'ancien monde.
Quelle que fut la vérité derrière cette apocalypse qui détruisit la plus grande partie des terres, les écrits de cette période ont disparu mais l'Homme survécu. Alors qu'il était encore autorisé d'enquêter sur les événements qui s’en suivirent, des scientifiques affirmèrent que l'atmosphère ne permettait plus à la vie de se développer. L'humanité était condamnée à survivre seule dans l'enfer qu'elle avait engendré.
Dans des écrits vieux de plusieurs siècles, dont l’authenticité ne peut être affirmée, certains purent lire que parmi les survivants, deux frères se donnèrent pour mission de rassembler les hommes alors que tout n'était plus que dévastation. Il leur fallait concevoir une civilisation à reconstruire, une communauté, car les hommes avaient de nouveau besoin de croire en eux-mêmes.
Ils rallièrent autour de leur projet autant d'hommes et de femmes qu'ils le purent. Apparition providentielle pour une population damnée, leur appel fut entendu. Nombreux furent les survivants qui aidèrent cette nouvelle ère à se développer dans la cité de Dreadcast, dernier bastion de l'humanité, dont les plans furent dessinés par les fondateurs. Des murs furent dressés tout autour de la ville, les portes furent scellées comme pour oublier le passé et qu’à jamais l'humanité omette de regarder derrière elle.
On raconte toutefois que certains choisirent de quitter Dreadcast et qu’ils créèrent leurs propres communautés à l'extérieur, mais qui pourrait croire aujourd'hui qu'il soit possible de survivre hors des murs ?
Expériences et technologies
A l'issue d'expériences menées par les Enclism, fondateurs de Dreadcast, afin de pallier aux conséquences du cataclysme sur la procréation et la diversité, le clonage et la modification génétique permis la création de nouveaux êtres dotés de compétences hors normes tels que des Orcs, Elfes, Outriliens ou Vautours.
Des décennies furent mises au profit du développement de ces nouvelles technologies dépassant tout ce que l'homme avait pu créer et dans le but unique de préserver l'humanité et les créations. Ainsi le clonage fut il offert à tous les êtres dont la part d'humanité le justifiait, qu'ils soient des humains ou races dérivées, qu’ils fussent dotés d'implants et d'éléments cybernétiques ou qu'ils soient des androïdes ultra sophistiqués. Grâce à la science et aux laboratoires de recherche, la cité ne manquerait jamais de main d’œuvre créée et maturée au rythme des besoins.
Les spécialistes des réseaux informatiques dotèrent la cité d'une toile matricielle aux limites toujours repoussées, et travaillèrent de concert avec les techniciens à la récupération d'un satellite auquel la cité fut connectée. Il fallut trouver un système pour que les ondes puissent se transmettre sans être altérées par les radiations et perturbations électromagnétiques présentes dans l'environnement. Une IA fut intégrée au système pour sauvegarder les données et les retranscrire, et garantir la préservation de la vie au travers du Centre de Clonage.
De ce moment-là chaque parole publique, mouvement ou transaction furent détectés, et un contrôle exercé sur les êtres peuplant la cité: L'emprise serait totale sur toute forme de pouvoir qui serait donnée ou reprise.
Ainsi les Enclism développèrent un microcosme d'humanité survivante et génétiquement modifiée, au travers de savants empreints du même rêve de préservation et de renouvellement. Les noms de tous ceux qui œuvrèrent avec eux à la construction des bases de la cité furent donné aux rues pour la postérité.
Les prémices
La première ère qui suivi le cataclysme planétaire fut celle de la construction de Dreadcast, une période durant laquelle les pires instincts se révélèrent parmi les survivants. La société se construisit dans le sang et les efforts conjugués pour des êtres qui n'avaient plus d'autre avenir qu'entre les murs de la cité. Durant toute cette période les frères Enclism au travers des Administrateurs veillèrent à la survie du groupe et à ce qu'une première forme de gouvernement se mette en place et puisse perdurer. Les souvenirs étaient encore vivaces de ce qu'avait été le monde mais l'enjeu était trop important pour oublier l'essentiel : l'humanité devait survivre.
Les débuts furent difficiles, mais la main d’œuvre fut formée et ne manqua pas pour l'élévation d'édifices dont les matériaux avaient pu être collectés aux alentours de la cité. Hujan put ainsi mettre en place son plan d'urbanisation à l'aide de la machinerie lourde qui avait été remise en fonction. Cirius quant à lui se concentrait sur la politique et le social et tout deux tentaient de faire face aux problèmes qui ne manquèrent pas de se poser.
L'assassinat d'Hujan lors de son discours de clôture de la construction de la ville, dont les circonstances ne furent jamais totalement élucidées, marqua un tournant définitif. Cirius instaura alors un régime autoritaire, une dictature dont il s'autoproclama Empereur et choisit parmi ses plus fervents partisans ceux qui allaient devenir les Directeurs Impériaux de ses institutions officielles. Les citoyens de l'Empire furent autorisés à construire des commerces et usines en tout genre, créant ainsi une activité économique et commerciale.
Malgré les moyens mis en œuvre et un premier cadre légal imposé pour garder le calme dans la cité, des individus générèrent une augmentation fulgurante des meurtres, vols et racket, souvent pour le simple appât du gain. La Police Impériale parvint à les contenir, mais le fléau prenait de l'ampleur : la machine inébranlable du crime était en marche. Malgré tout, l'Empire restait stable et gouvernait d'une poigne de fer. Les Directeurs Impériaux se succédèrent, par démission, meurtre ou licenciement tandis que le premier Consul de l'histoire de la cité prenait fonction.
Les elfes jouèrent un rôle politique important durant cette période qui peut être expliqua l'émergence d'un cercle raciste, le CLE. Il y eut peu de mouvements similaires dans l'histoire de la ville mais ils marquèrent les fondations par leur caractère violent.
« Je m'échappais quelquefois pour me rendre près d'une place publique où les échos de l'ancienne cité résonnaient encore. Là je pouvais apercevoir des êtres improbables, issus d'expériences ratées des prémices de l'Empire, des personnes de différentes races qui avaient connu les conflits mais qui ensemble avaient posées les bases des institutions. (...) »
Extrait d'un texte écrit à l'occasion du Centenaire de la cité.
La fin de ces prémices fut marquée par la Lettre à l'Empereur lui expliquant que les Directeurs élus n'avaient pas toujours les compétences requises pour la gestion de leur domaine d'activité. L'Empereur créa ainsi une nouvelle organisation, le Conseil Impérial, dont les membres auraient pour objectif de nommer les Directeurs des OI. Il continua toutefois d'élire lui-même le Président de ce Conseil (PCI) jusqu'à la fin de la deuxième ère.
Tout au long de ces origines de la cité, le doute plana et divisa le peuple sur la présence d'un Empereur qui semblait ne pas quitter ses quartiers et ne communiquait le plus souvent qu'au travers de ses Administrateurs, entités robotiques indestructibles. De nombreuses hypothèses furent émises à l'appui de deux théories. Les preuves incontestables pour les pro-impérialistes furent les nominations consécutives des directeurs auxquelles seul l'Empereur pouvait procéder, et la lettre constitutive du premier Conseil Impérial, écrite de sa main. Les anti-impérialistes arguèrent que les Administrateurs avaient usurpé son identité pour répondre en son nom alors que Cirius aurait quitté la ville et n'aurait pu effectuer les actions qui lui étaient prêtées.
Ces questionnements subsistèrent tout au long de l'ère deux, polarisant la population en deux courants de pensée distincts. Cirius Enclism ne jugea pas nécessaire de rétablir la vérité tandis que la rumeur le disait reclus et entouré d’une garde impériale, les premiers recteurs. L'un d'entre eux pris par la suite le surnom de Lance, et fut à l'origine du mouvement de la "Lame Sanglante".
La fondation
L'ère deux fut marquée à la fois par une autonomie accrue, des mouvements politiques plus radicaux et une recrudescence de la criminalité.
Les mafias se firent nombreuses et influentes, tandis que les criminels sévissaient à chaque coin de rue. Voyant l'ampleur que prenaient ces gangs organisés qui finirent par prendre le contrôle de nombreuses institutions officielles, l'Empereur « dans sa grande sagesse », créa une unité spéciale afin de lutter contre ce fléau.
L'Empire fut ainsi doté de l'arme qui restera dans toutes les mémoires comme la plus acérée : la DI2RCO. Formée de Recteurs triés sur le volet et le plus souvent incorruptibles, les services de répression de la criminalité organisée œuvrèrent pour démanteler les sociétés secrètes et les divers trafics, infligeant la peine de mort aux déviants.
De nouvelles technologies se développèrent, tant dans l'armement et les armures que pour des objets du quotidien et les Centres de Recherche produisaient des objets uniques ou en quantité limitée. Si parfois quelques inventions plus communes en sortaient, la plupart étaient high-tech et convoitées et cette production représenta une manne sans fond pour les investisseurs privés, qui s'employèrent à recruter dans la ville les meilleurs ingénieurs et talents créatifs.
L'économie était florissante mais les guerres de corporations faisaient rage. Plus d'un entrepreneur vit son entreprise exploser durant la nuit tandis qu'un kobold se frottait les mains derrière son comptoir. Sous cette ère, le corporatisme prit lui aussi de l'ampleur et fut représenté par une Fédération du Commerce qui influa sur la politique économique de l'Empire.
Un nouveau fléau s'abattit sur la ville durant cette ère fondatrice avec l'apparition d'un virus surnommé "Le Faucheur", auquel seule une campagne de vaccination massive put mettre un terme. Produit fortuit de laboratoires privés, ce virus fut à l’origine de nombreuses morts déplorées le temps qu'une formule fut trouvée pour un vaccin. A deux reprises le virus fit sa réapparition de manière plus insidieuse et à des fins criminelles, et la réponse de l'Empire fut alors bien plus radicale. La deuxième occurrence donna lieu au "Jour calme" de triste mémoire, durant lequel les porteurs du virus furent exterminés avant que l'épidémie ne prenne de l'ampleur.
La première armée Impériale fut créée pour défendre l'Empire des menaces extérieures. Réunissant sous une seule bannière des impérialistes de la première heure, elle vint à bout des révoltes d'orcs qui menacèrent la ville. Pourtant, cette armée fut jugée dangereuse, étant trop puissante sans être officielle et dissoute par décision de l'Empereur.
« Tellement mal jugée, alors que nous voulions le bien de l'Empire... »... « Le nom de l'AID résonne encore au sein du Vox Impérium, comme il a résonné au sein du Ghost Order. »
Entretiens avec des Généraux de l'AID
Bien que les forces de l'ordre soient des plus efficaces, et munies de moyens à la mesure de la tâche à accomplir, l'Empire entrait dans un cycle de violence envers ses institutions qui ne put être réprimé. Ainsi, plusieurs Conseils Impériaux furent décimés violemment, une première fois par les services de répression impériaux qui considérèrent le Conseil élu comme une menace, puis par les organisations criminelles qui refusaient un Conseil trop inflexible. Les Administrateurs durent dès lors prendre la tête du Conseil pour mettre un terme aux exactions.
Les Organisations Impériales trouvèrent par la suite toute leur place et leur prestige et les candidatures furent nombreuses pour diriger ou servir. Le DCN vécu de beaux jours sous la direction d’impérialistes éclairés. Entre information et propagande, la DCTV diffusait ses programmes 24 heures sur 24 tandis qu’étaient publiées chaque heptade en gros titres les nouvelles de l’Empire. Le journal téléchargé sur leurs AITL ou les vidéos projetées sur leurs écrans, les Dreadcastiens se tenaient informés.
Les Services Techniques éduquaient les nouveaux arrivés aux valeurs du travail. Ils y contribuaient tels des forcenés à entretenir les cuves à cristaux et nettoyer la ville. Un passage obligé avant de trouver sa voie dans une ville à la fois remplies de dangers et de promesses.
Le Centre d’entrainement ne désemplissait pas de jeunes êtres encore peu combatifs et de moins jeunes soucieux de mettre à jour leurs compétences de combat après un passage en cuve ou au dôme. Entre séance d’entrainement, injections de sérum et implants, les Dreadcastiens cultivaient un esprit compétitif et aimaient à se mesurer aux autres.
Les organisations criminelles et mafieuses continuaient de se développer, parfois cachées derrière la façade d’un cercle politique bien implanté ou dans l’ombre, bien que certaines furent bien connues et surveillées par les services, telles que le Darkcast. Leur activité parmi les plus lucratives consistait à la production et la revente d’une drogue : le Kronatium, un stupéfiant issu d’expérimentations privées. Disponible à la demande au travers de réseaux spécialisés qui l’écoulaient parfois dans des halls d’enchères peu regardants, cette drogue fit des ravages parmi toutes les couches de la population. Les effets de la rechute laissaient les êtres incapables de bouger, et inconscients pendant des heures si bien que seule une nouvelle prise leur permettait de reprendre vie, provoquant de profondes addictions.
La DI2RCO, qui se voyait dotée de moyens toujours plus sophistiqués et d’une base mobile pour renforcer le secret dont ses services s’entouraient, démantela de nombreux réseaux mafieux. Les machines de production de kronatium disséminées dans différents lieux et laboratoires étaient régulièrement détruites. Cependant, la drogue représentait un tel marché que de nouvelles machines remplaçaient les anciennes, crachant toujours plus de doses.
D’autres activités tout aussi génératrices de financements aussitôt réinvestis dans l’économie parallèle et souterraine occupaient ces groupes criminels, vols, racket ou mercenariat, peu importait le commanditaire. La prison impériale ne désemplissait pas, regorgeant de criminels de toutes sortes qui profitaient des visites plantés derrière les barreaux de leurs cellules ou tuaient le temps allongés sur leurs paillasses, songeant déjà à leur prochain coup.
De nombreuses réformes furent menées durant cette période, et sans doute la plus majeure fut elle celle communément appelée « la sectorisation ». Elle fit suite à un événement marquant de l’ère deux que fut la prise du Nexus par le leader du Darkcast. Cette zone fut abandonnée par l’Imperium qui n’avait plus aucun moyen de lutter contre l’exode vers ce secteur libéré et le regroupement de criminels qui s’en suivit tandis que le sud de la ville était en proie aux combats.
L’Empereur pris alors une décision qui sema le doute et l’incompréhension parmi les rangs pro-impérialistes en remplaçant le Président du Conseil démissionnaire par ce même leader du Darkcast, lui confiant son projet de sectorisation de la cité. Durant tout le temps que dura son mandat il fut protégé par les services de la DI2RCO, dont la direction ne remis pas en cause le choix de l’Empereur, ce afin qu’il puisse mener à bien sa tâche.
Neufs secteurs furent ainsi nommés et délimités clairement selon leur importance et leur identité, qu'elle fut politique, commerciale ou industrielle.
Le nord ouest et le centre de la ville où se trouvaient les organisations impériales et bâtiments les plus prestigieux furent ainsi réservés à l’administration et le secteur au nord est devint le point névralgique du commerce. Le sud ouvrier, où se concentraient STV et usines devint officiellement le refuge de ceux qui aspiraient à une vie certes laborieuse mais plus libre, et des criminels qui ne souhaitaient plus vivre sous le joug de lois toujours plus répressives.
Le secteur Cyrus fut confié au Vox Imperium qui comptait dans ces rangs les plus fervents parmi les impérialistes tandis que le secteur Talion, pris entre les deux secteurs révoltés, fut revendiqué par le Rebirth, organisation mafieuse implantée de longue date dans cette zone populaire.
Au nord, le premier sénat qui allait réunir les anoblis récompensés ainsi par l'Empereur vit le jour. Il siégea au sein du Manoir et se chargea du respect de la constitution de l'Empire. Dans le même temps la première inquisition fut créée afin de lutter contre l’hérésie : Le pro-impérialisme était à son apogée.
La transition
Tandis que la population vaquait à ses occupations sans trop se préoccuper de politique ou de ce qu’il se passait au-delà de son quartier, une nouvelle vint briser le calme ambiant, aussitôt relayée sur les serveurs privés. Les écrans géants de la ville où défilaient en continu les annonces de l'Imperium se mirent à diffuser les images d’une météorite qui se dessinait déjà dans l’atmosphère.
L'incompréhension des premières heures qui suivirent la nouvelle se mua en colère avant que la panique ne s'empare de la population. Le doute s'installait sur les intentions de l'Empire malgré les messages apaisants de l'Imperium. Les pires rumeurs se répandaient tandis que les scientifiques s’affairaient à tenter de détourner la météorite dont l’image se rapprochait.
A 48 heures de l'impact, les habitants furent réveillés en pleine nuit par le bruit des sirènes qui s'éleva. Les instructions égrenées d'une voix métallique emplirent l'air, relayées par tous les postes de communication :
« Citoyens de Dreadcast, l'Imperium veille sur vous ! Nous avons tout mis en œuvre pour sauvegarder la population pendant qu'une tentative ultime de destruction de la météorite sera menée. L'Imperium a décidé de vous mettre à l'abri le temps qu'il faudra. Dirigez-vous vers les centres de cryogénisation, des stases sont prévues en grand nombre. »
Une partie des êtres décida de sauvegarder leur conscience dans la matrice avant de rejoindre les centres, espérant ne rien perdre dans la catastrophe annoncée tandis que d’autres choisirent de rester et regarder en face la destruction.
https://s3.amazonaws.com/uploads.hipchat.com/21974/113978/cun92esdzuc6s8k/09-Langue%20latine.pngLa nouvelle ère
Les corps par centaines flottèrent longtemps dans leur environnement bleuté et nul ne sut combien de temps avait passé lorsque les drones recommencèrent à s'activer dans le centre. Les écrans sur les murs s'étaient illuminés sur les symboles de l'Imperium, tandis que les Dreadcastiens sortaient de leurs stases.
Une nouvelle ère débutait après cet ultime épreuve imposée à l'Humanité et avec elle une scission définitive entre les impérialistes et les rebelles à l'Imperium. Sous l'égide d'un groupe pro-impérialiste, un culte fut élevé à l'Empereur Cirius et l'assassinat de son frère fut commémoré.
Ceux qui se refusèrent à ce culte suivirent les traces de la Lame Sanglante dans les pas de l'ancien recteur. Ils se retranchèrent dans le secteur Orion, séparé du secteur impérialiste par des ruines et souterrains, d'où ils menèrent une guerre contre le gouvernement impérial durant de longues années, avant que cette confrontation ne laisse la place à une bataille idéologique. Ils purent ainsi se tourner vers le développement de leurs structures basé sur des idéaux de liberté et de responsabilité, sur les terres en partie ravagées par la météorite que les anciens leur avait laissées en héritage.
Dans l'ombre, la criminalité s'organisait à nouveau pour reprendre ses activités, refusant de prendre partie pour l'un ou l'autre des mouvements et se tenant à l'écart de toute lutte idéologique. Seule leur neutralité allait leur garantir de pouvoir prospérer. Maintes tentatives de récupération ou d'éradication émaillèrent les premières décennies de la nouvelle ère mais la toile se développait et s'étendait au sud des secteurs Maran et Orion. Seul l’appât du gain et des profits à tirer de contrats dont la finalité leur importait peu motivait l'action des groupes criminels.
Ainsi ensemble, humains, méta-humains et Androïdes ultra sophistiqués avaient du reprendre un long chemin vers la connaissance pour la préservation et le progrès. Les informations du passé n'étaient pas perdues et beaucoup pourraient encore être retrouvées dans les méandres du réseau matriciel, où les vautours et les êtres aux implants cérébraux règnent en maître. De nouvelles Intelligences Artificielles avaient été créées dans le but de réguler les flux ou de défendre l'essentiel mais nul ne pourrait se targuer de connaitre toute la vérité, où de pouvoir la cacher aux autres.
Plus que jamais,
« L'Empire reconnaîtra les Siens ».