Les souterrains ; un vaste labyrinthe de couloirs, de conduits, d'impasses, d'intersection capable de perdre n'importe quel individu ne connaissant pas déjà sa destination. Des kilomètres et des kilomètres carrés dont mêmes les habitants réguliers et non des plus tendres, les Rats, en découvrent encore chaque jours de nouveaux recoins et sources de nourriture.
La luminosité des lieux laisse franchement à désiré, il est bien rare de tomber sur un luminaire qui fonctionne encore, la plus part ayant rendu l'âme ou sont même totalement absent.
Autant de cachettes qui rendent presque impossible une traque digne de ce nom pour les militaires les plus aguerris et pourtant, il y en a bien une qui en est capable, un individu d'exception, pour une chasse exceptionnelle. Son nom ? Skyr, la Grande Chasseresse.

Depuis sa petite excursion dans le complexe médicalo-scientifique, celui planqué quarante mètres sous les ST, la bleue avait eu quelques petits retours de bâtons.
Des phobies et angoisses sorties de "nulle part", du poids en moins, des rides en plus. Et surtout, un refus absolu de remettre les pieds en ST pendant trois heptades.

On ne peut pas exactement dire qu'elle y avait remis les pieds de bonne grâce. Elle en avait pleuré, paniqué, mais sous les ordres et le soutien de certains, elle avait fini par passer outre sa peur.

Aussi, lorsqu'on l'appela pour récolter des cristaux, elle se joignit à la patrouille déjà en place. Après tout... Les mutants étaient sous les débris. On le lui avait certifié, promis, répété. Ils ne remonteraient pas.

- ... cris.. gémissements... mutants...?
- ... Quoi, quels mutants ??

Le cri venait du coeur, et de blême, la vaut' passa assez rapidement à encore plus blafarde.
On lui expliqua rapidement que des gémissements aussi inhumains que plaintifs avaient été entendus.. Et l'on ne mit pas longtemps à tomber sur un cadavre de rat.
Un de ceux qui font mal, qui savent se battre, qu'on n'attaque pas sans y avoir bien réfléchi...

Pourtant, il ne faisait aucun doute que la chose qui l'avait attaqué, était bien plus forte, bien plus rapide, et bien plus efficace..
Dans le crâne de la Bleue terrorisée, ça ne faisait aucun doute. D'une manière ou d'une autre, "Ils" étaient remontés.

Les visages déformés des mutants se reflétaient dans son regard, leur regard vide d'humanité lui revenait sans cesse en mémoire. Ils étaient remontés.

C'est la présence de combattants aguerris autour d'elle qui la maintint dans un calme relatif la fin de patrouille, murmurant ses craintes aux uns et aux autres, surveillant les salles avec une attention accrue, et restée sans résultat au demeurant. Mais peu importe, elle le savait.. ils étaient remontés.

Rendue chez elle à la fin d'opération, elle alluma toutes les lumières, s'accroupit dans un coin du salon avec son arme en main, et resta là de longs cycles. Ils étaient remontés, quoi qu'ils soient.

Il est 00:42 .. tiens 42 .. sans doute pour ça, et voila un com' bipe.



humm.. f'chier, c'est bien parce que c'est elle qui demande...

Le piaf se rhabille et arrive rapidement au SAS pour rejoindre un groupe de réparateurs. Ça baisse plus que ça ne répare mais ça se tient avant de finalement remonter... Ça va, ça vient, quelques petites pauses et ils refrappent à la porte.
L'ambiance est presque bonne, quelques stressés mais rien de bien violent, tout le monde a l'air très organisé. Le piaf ne dit rien, prêt au dehack, réparant de l'autre main et observant comme un NI.

La soirée passe rapidement, les militaires descendent, vérifient, les volontaires rentrent, les gradés discutent, et le piaf reste adossé au mur, pensif.


Merde... 15ans que je suis pas entré ici.. la dernière fois... c'est le Legat mort qui nous avait demandé de descendre servir de chair à canon, à poil... 10 ans que ça a duré pour avoir simplement refusé de servir de chair à tourte.

La commandante semble avoir fini de parler.. Le plumeau hésite et va finalement l’accoster.

Égale à elle-même .. elle peut pas s’empêcher d'envoyer un pic ou deux, elle.

Ils discutent un moment à voix basse et le voila réengagé dans la réserve. Mais surprise, quasiment plus personne n'est la.. il ne reste que des gradés ou presque, et lui. Et voila que le général leur propose de tendre un piège à la bestiole des ST.

Quelques cycles après un com' pour jouer le mécano, voila un piaf qui avait pas mis les pied au mili depuis 15 Ans qui ré-enfile son armure, prototype de tranchoir à la main, et qui descend dans les ST pour paramétrer des caméras.. visseuse en main pour les fixer, à se retourner toutes les 20 secondes, pas des plus assuré.

Putain mais qu'est-ce que je fous là moi ...

En milieu de journée, l'AITL prévient qu'une créature exogène fait son shopping sanglant en ville. Comment un Nain considéré comme un jeune NI viendra-t-il faire la différence ?



Ni une ni deux, le nain envoie plusieurs messages, parmi lesquels... La position de la bête au général, sait-on jamais. Un message au groupe Armacham demandant un tranchoir au plus vite, on sait jamais... Et enfin un message AITL pour se relier au gouvernement qui va sans doute s'accaparer la nouvelle attraction.

Plus qu'à patienter...

Episode 0: Depuis les yeux de la chasseresse.

Quel peuple étrange. Des êtres si petits, si faibles, qui préfèrent se taper dessus entre eux plutôt que de conserver leurs forces contre leurs prédateurs.

Ont-ils vraiment besoin d'être autant que ça pour vaincre ce rat répugnant ? Il a la peau sur les os en plus, il ne mérite même pas qu'on le mange tout de suite, il aurait mieux fallu attendre qu'il engraisse un peu.

Mais, que font-ils ? Ils récoltent des baies ? Non, bien sûr que non, c'est autre chose, ça brille, on dirait des petites étoiles bleus, ils ont l'air d'y accordé beaucoup d'importance, est-ce pour cela qu'ils se battent, pour une poignée d'étoiles bleus?

On dirait les mêmes créatures qui viennent ici à chaque fois, certain depuis un côté et d'autres depuis l'autre, sont-ils séparés une fois cette chose passée ?

Mais, lui, je l'ai vu mourir ! Où est-il passé?! Où est son cadavre?! C'est impossible, il devrait être en train de nourrir les rats à l'heure qu'il est!

Tiens, le revoilà, celui qui est mort. On dirait qu'il va plutôt bien. J'espère qu'il va mourir à nouveau, pour que je puisse savoir ce qu'il se passe.

Je sais maintenant, leurs corps disparaissent puis ils reviennent comme si rien ne c'était passé. Je dois savoir comment ils font.

Il est temps pour moi de me mesurer à eux, je les ai assez observé. Je ne sais pas combien de vies ils ont, mais ils risquent d'en avoir grandement besoin.

Une fois n'est pas coutume, ou presque, les ST sentaient le sapin. Qu'est-ce qu'un sapin me direz-vous? Nul ne le sait, quand bien même l'expression annonce un destin funeste.
Mais notre kobold avait là, encore une fois, bien des explications, dont la plus probable étant qu'un jour un court sur pattes ait admiré de loin une madame en ru(t)e. Mais une fois à porté de flaire, ayant senti l'arnaque de seconde fraîcheur, aurait de fait, de sa petite voix fluette tout en zozotant, déclaré d'un bon sens évident "Oh zut! Za zent le 'sapin!". Avant de se détourner de la gourgandine ainsi repérée, s'évitant bien des péripéties que personne n'envie.

Quoi qu'il en soit, une bestiole rôdait parmi les rats moches à souhait, elle-même pas bien plus ragoutante que ces derniers.
Ni une ni deux, curiosité oblige, la paire de bottes orné de notre kobold atterrit à pieds joints dans les restes de plats à la fragrance inégalée, appelés ST, pourtant parasitée par des effluves Ô combien redoutées.
La Rouge trace alors sa route jusqu'au premier détour croisé et pointe sa truffe agressée vers le groupe d'aventuriers partageant des réflexions pleines d'idées.
Et, non pas la bestiole, ni les bonshommes ou encore moins leurs arômes, c'est un phrasé particulier qui aura eu le mérite de l’interpeller. C'est ainsi que l'elfe qui embaumait explicita sa pensée.

- "C'est ce que je pense sincèrement."
- "Une fois là haut, les rats ont du l'agresser comme ils le font avec nous."
- "Elle a prit peur, et s'est mise à tuer ce qui ressemblait aux rats."
- "Mais regarde, elle a..."
StoOOOP !
Mais que diantre! En voilà une idée fabuleuse! Et si les rats, à l'instar des combattants alignés par la créature, portaient flingues et armures... Le monde ne serait-il pas plus beau? Les gens plus heureux et les ST plus civilisés?

Concentrons-nous et tentons l'essaie, mais rappelons-nous que dans l'imaginaire kobold, les rapiats sont rois et les rats adroits.
Fermons les yeux, et pensons alors très fort à ce qui pourrait traverser la caboche notre intriguée.


Effectivement, ça puerait la classe.

Quittant sa cachette en les laissant conter fleurette, ainsi repartit notre héroïne hors paire, longeant les murs et lorgnant sur quelques poches, en quête de proches à délester sous peine d'être délaissés, mais alors obnubilée par une autre idée.

Et si ce n'était pas les gens qui, tout simplement, étaient des rats? Qu'il en était de leur raison d'être que d'accumuler denrées et pognon, afin qu'elle puisse leur chaparder?

Féline, elle savait quoi faire.
Participation nette : 32.000 crédits et une infinité rongeurs qui ne demandent plus qu'à servir.

Incapables de Mâles. Incapables de militaires. La combinaison des deux s'avérait additive plutôt que multiplicative, plongeant dans une incompétence abyssale. La petite vaut' s'était contentée d'une réponse prosaïque :

Notez, si elle a bouffé Garudeur ou la flèche, ça marche bien aussi.

Le kobold souple avait sans aucun doute vu ses os fragiles se briser d'un coup entre les mâchoires de la bête.
Oh, oui ! Elle n'en avait fait qu'une bouchée ! Ou deux. Avait-elle mâché ? Avalé directement, comme une tourte pas encore cuite, nerveuse et palpitante comme une NI naïve ?
Ses muscles froissés, tendons tendus se rompant, repaissant l'assassin.
Ce n'était qu'un mâle. Perte négligeable.

L'armée avait désigné son tireur d'élite ; un kobold du nom de Garudeur, qui n'inspirait nulle confiance à Yonbaïke, mais elle n'avait pas vraiment confiance en grand-monde dans cette organisation de cliquetants de parade. Elle avait confié au général le récepteur, un casque de pilote modifié, et au kobold la flèche incluant un émetteur à fréquence spécifique.

Dissimulé dans ses équipements furtifs, et nimbée de sa capacité - technique kobolde apprise sur la durée, qui la rendait plus discrète que nombre de vaut's, et même d'humains ou d'elfes, elle avait admiré la bête dans ses massacres, se tenant à prudente distance. Que de rapidité ! Quelles mâchoires ! Que d'être médiocres mourant instantanément. Elle ne donnait pas une chance à la méthode choisie par l'armée. Mais elle la fermerait, pour une fois. Car c'était plus drôle ainsi.

On lui avait commandé un émetteur sur un projectile, pouvant se fixer à la bête et la tracer dans les Souterrains. Elle se devait de mettre l'appareil au point le plus vite possible. Elle le ferait.

Evidemment, ils me demandent ça pour avant-hier...
Si vous pensez pouvoir faire cela pour ce soir ou demain, je vous envoie au secours de l'Armée en qualité d'externe QI...

Un bruit la fit sortir de ses pensées, un rugissement

Non Grafou , tais toi je t'en pris !!!

Plus aucun bruit puis encore un rugissement , elle ouvrit un oeil ,regarda autour d'elle ,personne,la blonde finit par sortir de la zone de sécu

Merde Dima..
Dima dégage de là , va en zone digi!!

Aucune réaction et déjà la bête était entrain de le manger , de mordre dans sa chair, un air de dégoût apparut sur le visage de la blonde.
Ni une ni deux elle envoya un com à la bande d'arma en les prévenant , en les attendant elle essaya de détourner l'attention de la bête, en vain

Haujobb - Let The Demons Sleep

La discussion, un bourdonnement qui l'intéressait assez peu : une immense table autour de laquelle trônaient de trop nombreux sièges vides. Les visages se floutaient sous ses paupières lourdes. Outre la petite présence à ses côtés, dans un de ces sièges plus moelleux que tous les autres, l'Alte Nobilis ne prêtait guère d'attention au débat qui animait actuellement les nobles réunis.

Ses rares propos étaient échangés à voix basse, quelques mots à sa consoeur naine, de légers sourires complices et un ou deux éclats de rire qu'il fallu freiner pour ne pas déranger l'assemblée bien trop sérieuse pour tolérer leurs échanges humoristiques. En face d'elle, loin devant, l'Ambassadrice, silencieuse. Si elle avait cru un jour siéger à la même table qu'un Ambassadeur...

Elle regarde un instant sa mère, dans un pincement au coeur qu'elle ne peut réfréner. Son humeur pourrait si facilement s'assombrir qu'elle en revient à son AITL, posé là sur la table, affichant à peine quelques notes prises à la volée. Qu'est-ce que je donnerai pas pour une gorgée de Skiwi et une clope, un peu de musique... Mais ce n'est pas l'ambiance de la salle, et les voix échangent des arguments, toujours sur ce sujet qu'elle trouve d'un intérêt tout à fait limité.

Et puis ses pensées vagues se dispersèrent. Il y eu un nouveau message, un bref clignotement devant ses yeux avant que ne s'ouvre le fil de communication. C'est toujours comme ça que ça commence : un message. Un flot irascible de mots qui se suivent et perdent de leur sens avant d'en gagner brusquement, violemment: une claque à la paume froide laissant une marque brûlante sur la conscience. Le regard échangé avec l'autre Alte Nobilis est éloquent. Pendant quelques minutes, même, elle en oublie que son troisième interlocuteur est de l'autre côté, là-bas : l'Ambassadrice Halinna Louvenuit.
Son cœur bat la chamade. La douleur, encore elle, toujours elle, se rappelle furieusement à sa mémoire.

*
La conférence est terminée. Les locaux du DCN sont toujours illuminés, bien que l'éclairage, par conscience envers les cuves à peine remplies des STV, soit sur "économique".
Le terminal, dans le bureau étroit et sans fenêtre, lui, ronronne à plein régime, procédant au montage son et image intimé par les quelques manœuvres d'Emily sur le clavier cliquetant sous ses doigts. Ses yeux sont secs, irrités, douloureux, autant que sa nuque est raide et ses épaules nouées. Un courant d'air désagréable lui parvient des bureaux vides du DreadCast Network, passant par la porte qu'elle a préféré laisser ouverte pour diverses raisons qu'elle ne saurait exprimer : une légère claustrophobie qu'elle ne connaît étrangement que dans ce local confiné. J'ai viré les plantes en plastoc', pourtant...
Elle a fait une razzia, pour être exacte : sur les quarante plantes en plastique vert qui prenaient la poussière dans le bâtiment, elle en a fait porter la moitié dans les cuves à énergie de la ville, heureuse de les éloigner de sa vue. Elle aurait bien fait la même chose avec les vingt autres, mais une petite voix à l'arrière de sa caboche lui rappelait que l'endroit se devait d'être chaleureux pour d'autres qu'elle. C'est laid, pourtant. Cela dit fut une époque, elle était la première à en installer dans tous les recoins de ses appartements. Époque révolue.

Chaque fois qu'elle daignait faire un effort, l'étau se resserrait un peu plus, infligeant à sa mémoire de se souvenir : l'odeur de la peur, c'est ce qui la tétanisait le plus. En voyant cette image qui s'affiche sur son terminal, elle recule son siège si violemment qu'elle heurte le bureau derrière elle et renverse une pile de dossiers qui s'éparpillent sur le sol. Merde.

La bête, sur les trois écrans, dévoile ses crocs, prête à quitter les moniteurs pour se ruer sur elle. Gigantesque, terrifiante. Comme si elle ne l'avait pas assez vue. Pourtant, il y a cette sensation fulgurante qui lui traverse le ventre, la tranche en deux et la recompose, entière, juste après. Ce n'est que ça. Ce n'est pas un Pragar.

Il est trois cycle du matin. Grand temps qu'elle mette le terminal en veille et éteigne les lampes des zones privées du DreadCast Network pour envisager de rentrer chez elle. En traversant les bureaux, chaque luminaire s'éteint sur son passage, lui donnant l'apparence d'un prophète de l'Obscurité. Il ne reste que le led "EXIT" par-delà la porte bleue, qu'elle empreinte finalement en resserrant les pans de son Anapurnol dont le col, doux, est aussi apaisant qu'une lampée de McGregor.
Demain tout recommencerait. Encore. Alors ce soir: elle dort.

La bête est revenue en salle sas.

Les combattants sont agglutinés dans le couloir du sas, les yeux rivés sur la créature, immobile dans un coin du sas si ce n'est sa longue queue meurtrière s'agitant doucement.
Par dessus sa peau brûlée, elle est couverte de sang, mais seulement en partie le sien...
Toutes les armes sont dégainés, les armes levés, mais la créature dans un coin de la salle semble hésiter, pourtant le sas est grand ouvert, encore marqué des sévices subit un peu avant.

Elle doit repartir. Il le faut.
Il n'y a qu'un seul moyen de s'en assurer avec certitude.

Le Général sort un autre cocktail molotov, et s'avance en avant, agitant le cocktail d'un air suggestif mais sans le lancer.

"Tu te souviens de ça hein connard ? C'est moi qui t'en ai balancé un !"

La créature se ramasse, prête a bondir, et le Général continue d'avancer. Il sait qu'il a toucher la corde sensible, et qu'elle ne pourra absolument pas résister.
Il est à 1m du sas, et l'autre est à la même distance à l'opposé.
Mais la queue fait trois mètres de long...

... Et c'est le Général qui bondit en avant, vers elle... Pour sauter dans le sas en hurlant :

"Fermez derrière moi !"

Il atterrit souplement en bas avec la force de l'instinct, louant ses jambes organiques et l'habitude acquise en 7 années consécutives.
Molotov toujours en main, il s'éloigne, entendant le bruit de chitine contre le métal du sas, la créature le suivant.
Il lance le cocktail sans grand espoir, et en effet, elle l'esquive aisément pour se jeter sur lui, immédiatement, toutes griffes dehors alors qu'il dégaine.

Il parvient a l'esquiver, mais seulement en partie, lui portant un coup alors que les griffes le manque mais pas la patte.
Il tombe a terre sous la violence combinée du choc de sa lame et de la patte contre son épaule... Et la créature se retrouve comme instantanément au dessus de lui, plantant ses griffes dans son épaule.
Il grogne et serre les dents, sachant déjà qu'il c'est condamné... Mais refusant de partir sans se battre, il glisse la lame contre le corps de la créature, la faisant saigner une deuxième fois.

Sa main cherche une dague énergétique à sa ceinture, quand il se sent soudain...
...Vidé de toutes sensations, de toute force.
... Quoi ?

Juste devant lui, un peu avant sa gorge, il voit en gros plan, l'extrémité de la queue de la créature plantée dans le haut de sa poitrine, en plein milieu. Comme si elle était apparue là, comme si elle avait toujours était là.
Après une infinie fraction de seconde, le sang sort a gros bouillons des artères tranchées net de la blessure.

T'as eu ta revanche, belle meurtrière...

Le Général se sent partir, enfin, soulagé, serein.
Mais ce n'est pas terminé.

La gueule qui le surplombait depuis le début saisit sa tête dans une brûlante étreinte, les dents en scies tranchantes comme des rasoirs crissant doucement contre le côté métallique, et moins audible, contre le côté osseux.

La seconde d'après, il vole, a peine deux secondes donc, après avoir été transpercé. Tout est si léger...

Chaud.
Choc violent.
BRÛLANT !!!!!!!


Le cri a demi-étranglé part tout seul, il le ressent a peine. Il avait jamais crié aussi naturellement, sans pouvoir le retenir, pas même en taule du SR. Peut-être un brusque flux de rage et de surprise, que la mort sans douleur lui soit si brusquement arrachée.

La belle pute.
Elle l'as jetée dans les flammes de son propre molotov. Ironie suprême qu'il ne savourera nullement sur le moment.
Le Général reprend un semblant de conscience, s'agitant désespérément pour ramper hors des flammes, en s'aidant particulièrement de son bras métallique alors qu'il rôtit vivant, saignant comme un écureuil égorgé.

La douleur est insoutenable, même pour quelqu'un qui se targue de bien y résister. L'œil cybernétique résiste, mais après quelques secondes ses lèvres fondent littéralement, un instant avant le reste de son épiderme, particulièrement là où la peau est nue, au cou, à sa main organique, le reste du visage et ses cheveux.
Surtout là où elle l'as transpercée, et dans ses poumons et ses voies respiratoires, il a l'impression qu'on a fracassé, versé en lui une cellule de plasma.
Je l'ai pas volé...

Il parvient pourtant a s'extraire en partie des flammes, et il s'évanouit alors que des bruits de bottes sur de la terre et le métal de l'échelle retentissent juste a côté.

Dans la dizaine de secondes qui suivent sa perte de connaissance, son corps disparaît.

C’est le matin.
Le smog jaunâtre colle sur une fenêtre au verre fendu depuis bien trop longtemps pour qu’on y prête vraiment attention.
Yeun ouvre un œil avec peine portant encore en guise de maquillage les stigmates d'une soirée trop arrosée.
Elle grommelle longuement, résultat d'une déception dû à son comportement passager de la veille. Elle ne cesse de secouer la tête en y songeant.

Un cafey....une clope...une douche... Sa journée commence tranquillement, comme ça.
Une lutte....un cacheton...un soupire. Putain de mal de crâne.

" Bien joué Yeun, t'en as pour la journée, plus jamais tu boiras ! *silence* Enfin .........pas tout de suite ! "

Prête et prise par un élan de courage, elle saisit son pad et quitte sa baraque pour aller bosser.

" C'est assez tranquille le matin, les mecs roupillent en général. "

Elle se rend au 115 rue Stasset un terrain vague convoité par un de ses clients. " Il faut bien aller voir de quoi il retourne pour attaquer la planification de l'ouvrage, non ? "

Le boulot semble bien entamé quand elle est sacrément dérangée par un grognement insolite. Elle sursaute, trébuche puis tombe en lâchant un cri de surprise qui se termine vite en un cri d’effroi.
Face à elle, une bestiole aux airs antipathiques l'observe un court instant, si court qu'aucune réaction n'a eu sa place, avant de se jeter précipitamment sur l'humaine, la plaquant au sol à l'aide de ses pattes.
Autant dire qu'à cet instant, les dés sont jetés. Yeun n'est guère plus qu'un jouet désarticulé entre les griffes de la créature. Ses hurlements de douleurs n'auront de cesse que d'agacer un peu plus la créature sanguinaire.
L’acharnement du monstre est incontestable et la poupée de chiffon se retrouvera propulsée contre un mur, retombant sèchement au sol, un corps sans vie et disparaissant en un saut quantique incandescent.

" Il parait que c'est assez tranquille le matin ! ça c'était ce que pensait Yeun... mais ça, c'était avant. "

C'est toujours quand tu veux prendre un verre qu'il y'a un truc qui arrive. Voyez la par exemple, je fini ma journée à l'accueil tranquille, je décide donc de me prendre un verre. Je m'arrête au Plaza ou je me prend un petit skiwi. Y'a un nain qui roince contre Naomi, une humaine au cheveux bleu, avec une superbe paire de... yeux... Je prend vaguement pars au truc, mais sans que le cœur y soit. Après tout je veux juste boire mon verre en paix. Mais appeler ça le destin, ou la fatalité, c'est pite poil le moment ou Ellioth, un gamin que je connais depuis des années... oué bon d'accord il est plus aussi gamin que j'aime à le croire, mais le penser m'aide à ne pas me sentir vieux. Donc je disais c'est justement à ce moment la que le petit frère arrive et fait un commande de fou. De l'huile bouillante.. Bon après tout pourquoi pas, mais il a l'air vachement pressé. Je m'intéresse au pourquoi de la commande, même si j'avais un doute probable sur l'utilisation d'huile bouillante pour le militarium. ET NON je ne parle pas de fritte. Comme il me le demande, je l'aide donc à porter le tonneau d'huile jusqu'au mili. Disant sans le vouloir adieu à un verre de skiwi que je n'ai a peine bu.

Arrivez sur place ça cogne, la bestiole la dessous fait son raffut, c'était le moment de lui faire comprendre que nous les bestioles ont les aimes frit ! Un coup d'huile bouillante suivis de molotov dans sa face. De quoi faire une bonne popotes des familles et nous voilà à réparer les dégâts, fallait pas nous faire chier ooh non fallait pas. Mission accompli, le calme revenu c'est le moment de profiter du repos désirer, je repars pour chez moi profiter d'une bouteille de McGregor le Skiwi du sud, oué c'est du placement produit je sais.

Avachi dans mon canapé un verre d'ambré dans la main, mon com' vibre et je fais un instant mine de pas l'entendre. Non mais ont allait me foutre la paix non mais. Au vue de l'insistance je m'en saisi avant de littéralement me remettre droit comme... oué j'vais vous éviter la métaphore...
Ni une ni deux je sors pour rejoindre le Militarium, ou je peux entendre les violents coup sur le SAS. C'était acharné la bête avait la rage, chaque coup laisse des trainés sur le SAS que l'ont n'arrive pas à colmater. La tension monte je peux le sentir, l'odeur du combat approche et la peur commence à me chatouiller l'échine. J'avais pas peur de combattre, nan ça combattre je le faisais avant même de pouvoir comprendre ma propre existence. Mais les bêtes j'en avais un mauvais souvenir, celui de me faire littéralement bouffé par un Madrill. Depuis j'ai toujours une méfiance un peu animal quand y'a une bestiole en face.

Ont ce prépare, évacuation des non combattant et les instructions tombe, le SAS vole en éclats pour laisser apparaître le prédateur. J'entend Ellioth la trouver magnifique, je dois lui donner raison sur ce point, cette bête est magnifique dans sa prédation, mais sinon elle est moche comme un cul de troll. Ont ouvre tout le feux dans des tirs soutenus, mais c'est comme... pisser sur un feu de napalm, elle bouge si vite que je la perd de vue et la vois réapparaitre... a quelques mètres de moi bordel !! Je suis loin d'être con, je cours, un réflexe naturel hein ! La bête colle un coup de pattes à un autre qui vole, je préfère lui que moi. L'ordre de la bloqué est beuglé, je me colle dans le couloir avec les autres, mais rien ont sers à rien. Elle s'en va découvrir le Secteur.

Après quelques instants ont la retrouve au Plaza. Le Plaza... la d'ou viens l'huile que l'ont a balancé... coïncidence ? Ou bien... Pas le temps de pensée, les choses accélères, ont la perd, ont la cherche. On en a marre aussi. Je suis vidé, je me sens cruellement humain, alors que je ne l'ai jamais été. Puis le glad dans ma face, l'appel de Cat ' voir ce que donne l'inintelligence organique et... mon amie partir en cuve. J'ai la rage putain, j'vais me la faire cette bestiole.
En parlant d'elle est retourner au SAS, marrant j'en avais parlé au général de ça, que le Madrill après sa chasse était reparti... Branle bat de combat !! La bête et la et elle a refait des morts, la renvoyez chez elle, fallait la solution. Et elle est venu du Général, agitant le molotov et lui rappelant les faits. Est ce qu'il lui imaginait une mémoire ? Ou alors il espérait que un truc allait ce déclencher ? Il saute, elle le suis, ont fermes... ATTENDEZ QUOI ? Nan mais ont allait pas le laisser seul merde, apparament Lady Ethayel est dans ma tête. Vue qu'elle est du même avis que moi, ont rouvre ont y va. Le Général sent la viande de skiwi grillé, la bête est la, la repousser oui comment ? OOH le Skiwi pour le plan la nuit dernière ! J'attrape la bouteille, arrache un bout de tissus de mes fringues et trempe le tout en un molotov que j'envoie vers la bête véloce. Elle s'éloigne du général et Agramf tente le barbecue.

Putain sérieux... je voulais juste boire un skiwi...

(tentative de style narratif, soyez naindulent ^^)

Elle avait eu vent de certaines choses, un individu inconnu en ST, une histoire d'accréditations, et quelques autres amusements.
Quand rien ne va, pointer le plus impressionnant. C'était son boulot, avertir sans effrayer, relater les faits, véracité et maîtrise des mots.



Maintenant, il restait à trouver un moyen de lutte. Cerveau à plein tubes, réflexion, sur une table s'éparpillaient différents schémas, plus invraisemblables les uns que les autres.
Peut-être une idée lumineuse viendrait à un moment.

En épousant Norah qui s’est engagée bien avant moi dans l’Armée Impériale, je savais forcément qu’il s’était passé des événements louches en partie lors d’une de ses patrouilles avec le Capitaine Delkim. J’étais évidemment en train de regard du Dreadporn chez moi, et les représailles étaient très très loin encore. Mais le bienêtre et la santé de la bleue m’ont déconcentré et j’ai perdu toute une raideur entretenue depuis plusieurs cycles minutaires. Elle était en ST, en patrouille. A ce moment-là j’ai eu très peur, elle ne s’était que très partiellement remise de l’expédition dans les Sous terrains. Elle a dû paniquer, craquer, embuscade avec les rebelles ? Rien du tout. Elle parlait d’une silhouette, d’un truc qui se mouvait dans les STs. On a directement pensé aux mutants. C’est dire à quel point on les prenait pour des dégénérés, incapables de lancer un câble et de grimper à la corde. J’ai eu un doute, comme si une peur venait consumer ma force vitale. Les mutants…

Les jours ont passé, les rebelles s’obstinaient tous les deux jours à s’exploser sous le SaS pour passer. Dans ces moments-là, je me taisais. On était en salle du SaS avec des Haut – Fonctionnaires et rien que de me demander s’ils étaient peut être en danger c’était avoir pitié. Non, ils étaient juste con de faire du bordel en ST, exciter la bête. J’étais prêt à les écouter hurler et pleurer, comme en bas. Toujours à faire les francs – tireurs sans faire gaffe, sans un instant se demander si se battre est inutile lorsqu’on a tort. S’ils pouvaient juste se faire dévorer, tous… Sauf elle, évidemment. Pourtant je n’étais pas le seul à penser ainsi. On écoutait les militaires parler, le Colonel Ellioth disait avoir posé des caméras dont aucune n’a résisté. En fait c’était encore les rebelles, rien que pour emmerder le monde et foutre le bordel en bas. En chœur, les défenseurs du SaS vous emmerdent bande de prolétaires. Malheureusement, cette après-midi-là, vers le seizième cycle horaire, une alerte au SaS a été donnée. J’étais prêt à donner un coup contre le mur, gaspillé de la forme pour ces trous du bulbe. Mais non, le Général Mergo a directement précisé que c’était la bête, les scans ne montraient aucun rebelle et pourtant aucun n’a souhaité les revoir pour autant. On était une bonne douzaine, les renforts n’arrivaient pas, ils étaient endormis ou occupés ailleurs. Je me souviens encore que le SaS descendait si rapidement, il était passé de sept mille à cinq mille en quelques cyclo secondes. On était impuissant, impotent face à une telle force. Pourtant, on a la rage de vaincre.

La bête est sortie du SaS, elle se tenait sur ses quatre pattes, sa carcasse se distinguait d’un pourpre. Je n’arrivais, je ne suis arrivé à rien. Elle a sauté entre nous.. Les tireurs se sont décalés et l’ordre d’attaque à été lancé. Personne ne s’est demandé si elle était neutre ou pas, personne. La violence, l’énergie brûlée. Je tenais mon agrimensor entre mes serres, et Norah ne cessait pas de m’envoyer des messages. Elle avait son deck, moi je ne pouvais rien faire.
Finalement, elle nous a échappé, elle est partie on ne sait où. On s’est tous usé à réparer le SaS et d’un côté se protéger des opportunistes rouges qui viendraient décorer cette merde de panique.
La bête a été retrouvé en au Plaza, puis ensuite dans la rue devant le Plaza, puis dans un autre bar.. Par ci et par là.. La nécrologie laissait apparaître des noms que nous connaissions tous. Des citoyens qui se sont donnés à la boucherie. Une guerre que nous avons déclarée et que nous devrons assumer désormais. Ce n’est pas de notre faute, nous l’ignorions, nous avons peur de ce qui rampe, ce qui marche et ne parle pas comme nous. Je suis resté toute une après-midi mobilisé dans le groupe du Général et de Knight à nettoyer toutes les OIs. Evidemment on a rien trouvé et ça ce n’est clairement pas étonnant. De toute manière je n’avais pas intérêt à crever, j’ai une vaut’ qui me surveille. Ma mère est sortie des glaçons également, maintenant j’ai deux bonnes raisons de me soulever et d’habiller l’uniforme du soldat Impérial. Deux bonnes raisons de crever, deux vrais et réelles..
J’ignore ce qui nous attend, en ce moment même j’entends les directives de l’Etat – Major hurler à travers les canaux de communication. La Réserve renaît d’une nouvelle façon. On est bien commandé, il ne manque que ceux prêt à encore se sacrifier pour ne laisser aucun citoyen périr.

Ellioth est le seul à vraiment trouver la créature belle.. Et moi ce que j'en pense ? Je retrouve la beauté où elle se dissimule, il semblerait qu’elle soit parfaite mystificatrice.