EDC de Zélie

Elles provoquent des dégâts importants, fuites d'eau, câbles électriques rongés... Nous ne constatons pas d'agressivité chez elles, sauf si elles se sentent menacées, plusieurs cas de morsures.
Une épidémie semble alors toucher le secteur Rebelle ainsi que l'Imperium, dont voici les symptômes:

Éruptions cutanées, problèmes respiratoires, malaise, fièvre, démangeaisons, vomissement/Nausées, céphalées barre frontale, troubles visuelles (hallucination), syndrome pseudo-grippal, Myalgies,Toux.

Une quarantenaire est décidée par l'HR, dirigée par la chef de Pôle Scientifique et LR du CH: Amaryllis.
Les recherches de l'équipe médicale se portent notamment sur la création d'un vaccin, des prélèvements de sang sur les Herma' non porteur dit sain ou porteur du virus sont effectués, mais chaque prise de sang entraîne la mort du spécimen fragile.
Il sera constaté par la suite que le virus n'est pas volatile, la transmission se fait par le sang, les excréments ou le sperme.

Afin de déterminé l'origine du problème, une exploration des égouts du SR est organisée.
L'équipe expéditionnaire a pour mission, d'effectuer des prélèvements supplémentaires, observer en sous sol l'étendue de la situation, relever tous indices permettant de mettre en place des hypothèses sur la prolifération d'herma', jauger la menace.

Les participants sont: Phylène ( éclaireuse, combattante ), Skara ( combattant ), Gabrielle (Combattante), Zélie ( Combattante), Quorra (Combattante), Maxine ( Doc et scientifique), Jolpic (Ingénieur et scientifique), Akina ( Decking)

Nos équipements se composent principalement d'armes de combat, de pelles, de kit de prélèvements et kit de soin, vivres, outils de réparation.

Notre entrée se fait dans la bouche d'égout près de l'Ether et du Cachot, afin de se rapprocher de la première zone d'apparition des hermatondontes.

Fin d'expédition

Epidémie Hermatodonte - Expédition dans les égouts - le 6/309.3 (20/11/2019) - récit -

Expéditionnaires : Phylène, Skara, Gabrielle, Akina, Zélie, Jolpic, Quorra, Maxine

C’est par une bouche d'égout située près du bar « le cachot » que nous descendons. Arrivés en bas, Phylène ouvre la marche. C'est une gnoll, nous nous fierons à son instinct et son flair.
Il fait très sombre, le silence et une odeur nauséabonde règnent. Nous commençons notre progression, munis de lunettes de vision nocturne et de lampes torche. Après quelques pas, au sol, nous apercevons une flaque de liquide visqueux et jaunâtre. J'en prélève un échantillon.
Un peu plus loin, une première intersection. Nous prenons à gauche et avançons de quelques mètres où nous arrivons à une deuxième intersection. Des petits bruits de pas pressés se font entendre et Phylène a tout juste le temps d?apercevoir une toute petite silhouette filer vers la droite. Puis, un deuxième petit corps violet passe l?intersection, accourant vers le sud en se pressant.

Nous nous apprêtons à les suivre quand Phylène, aperçoit sur la gauche des traces de projection de sang séché et des traces de griffes sur les murs. Nous décidons donc de suivre ces traces. Nous prenons à gauche, remontant vers le nord tandis que Akina dévie de quelques pas vers le sud (à droite donc de l’intersection) intriguée par ces petites silhouettes violettes.
Ne voyant rien, elle nous rejoint ensuite. Phylène en progressant encore un peu, aperçoit un bras étendu au sol, rattaché à rien, lacéré. Je prélève un morceau de peau. Plus loin, des restes de membres, des ossements de ce qui pouvait être un humain. Des marques de crocs sur les restes. Je prélève aussi un morceau de tissu sur le bras, qui serait du cuir, comme on en trouve à la surface...Comme c'est une impasse, Nous faisons donc marche arrière, direction le sud. Phylène détecte une odeur récente, ou plutôt deux odeurs, similaires. Des petites traces de pas, grossières sont perceptibles au croisement menant vers l'est. Nous les suivons. La gnoll se stoppe soudain, oreilles dressées. Elle aperçoit des petites queues violettes, une dizaine, qui se faufilent dans les intersections
(en cours de route, nous avons perdu Akina qui est partie pour remonter à la surface, nous disant qu'il se passe quelque chose en ville et que le secteur a besoin d'elle.)
Sur la droite, Phylène apercevra ces petites bêtes, elle décide que nous tentions d'en capturer une , d'en tuer d'autres et d'en laisser quelques unes nous montrer leur nid.

Nous réussissons à en capturer une. Skara a fait une omelette d'une autre, Jolpic prélevant des morceaux de ce qu'il en reste. Ces petites bêtes fuient quelque chose, mais ce n'est pas forcément nous. Elles sont acculées contre un mur d'une impasse, tremblantes et poussant des petits cris. Nous décidons d'avancer au nord, afin de savoir ce qu'il peut bien y avoir d'autre qui leur fait peur. A mesure que nous avançons, des dizaines de ces petites bêtes courent partout, visiblement à la recherche d'une cachette. Quorra en voit effectivement une qui tente de passer par un trou, mais est visiblement coincée, son derrière s'agitant pour tenter d'entrer dans le trou. Quorra l'aidera à s'y faufiler en poussant sur son derrière. Je pointe ensuite ma lampe torche à l'intérieur de ce trou. La petite bestiole est blottie au fond, tremblante. Je la laisse tranquille et nous reprenons ensuite notre route.
Nous arrivons à une nouvelle intersection et décidons de prendre à droite, vers le sud donc. Phylène ne peut s'empêcher de faire un carnage des petites bestioles apeurées à coup de lance flammes.
Nous arrivons dans un recoin ou nous découvrons un nid. Celui ci est assez grand, environ 3X5m et est solidement fixé au mur.
Il semble être fait de résine organique. Sa coque est solide. Néanmoins, Jolpic et moi parvenons à en casser un fragment pour le ramener. Soudainement, nous recevons un com d'Akina nous disant de courir et de fuir. Selon ces explications affolées, il semblerait qu'une bête, une grosse masse noire, silencieuse et très rapide soit dans les égouts. Nous pensons à un Umbra. Avant de rebrousser chemin, Phylène détruit complètement le nid à coup de lance flammes, le réduisant totalement en cendres.
Nous continuons notre avancée en sens inverse, tous aux aguets. Cependant, la sortie semble bloquée désormais par la bestiole qui, selon Akina, tente de sortir par la bouche d'égout par laquelle nous sommes entrés.
Nous prenons donc un autre chemin que celui initial afin de trouver une autre sortie. Phylène a changé de comportement. elle ne semble pas tranquille. Elle rase les murs, la queue entre les jambes et oreilles dressées.
Nous arrivons dans une grande salle où plusieurs nids jonchent le sol. Ceux ci sont pour la plupart troués, ou encore recouverts d'hermatodontes morts. Ce sont visiblement des nids d'hermatodontes, rien à voir avec le premier nid trouvé. Je prélève donc un morceau d'un de ces nids, ainsi que du sang au sol, du liquide jaune et des excréments.
Sur les murs, on peut voir des impacts de plasma, qui ne ressemblent en rien à ceux d'Orion.
Skara et Zélie, quant à eux, sont attirés par quelque chose qui brille au sol. Il y a de la fiente dessus.
Il semblerait que ce soit une puce, recouverte de liquide visqueux. Skara interpelle Zélie en lui disant de revenir sans geste brusque. Il y a visiblement quelque chose.
Phylène quant à elle, finit par se tapir au sol, visiblement apeurée, en mode carpette.
Nos doutes deviennent alors une certitude. Cette grosse bête, noire rapide et silencieuse est bien un Umbra. Nous décidons d'aller nous réfugier dans des petites galeries afin de nous cacher au mieux et de ne plus faire aucun bruit. La nuit va être longue...

7/309.3 (21/11/2019)

Et la nuit fut longue. Nous n'avons pas franchement dormi, mais plutôt veillé, somnolé, restants en alerte au moindre petit bruit, notamment celui de ce qui ressemble à un rat se faire dévorer. L'odeur infecte des hermatodontes cramés n'a pas arrangé nos narines mais nous avons fait avec.
Au cours de la nuit, les égouts ont repris comme un semblant de vie, quelques bruit exogènes sont perceptibles. Ce qui voudrait surement dire que l'Umbra s'est fait un festin et qu'il doit probablement être en train de dormir, repus. D'après ce que je sais sur les Umbras, ils sont limite amorphes quand ils sont repus.
Nous décidons donc de retourner dans cette salle ou nous avons trouvé plusieurs choses, afin d'en savoir plus. En chemin, nous remarquons qu'il y a eu du passage durant la nuit. Quelques traces de type petits rongeurs et hermatodontes, deux passages de gros rats et une trace plutôt étrange, de type inconnue, au niveau du mur. Quelques lacérations. Nous progressons jusque dans la salle où nous étions hier soir. Là, du changement a eu lieu. On dirait qu'un combat a éclaté. Des nids d'hermatodonte sont renversés, au milieu de la pièce, une patte, assez grosse, d'environ 50 cm et une vingtaine de kilos. Encore tiède et molle, gît là. Nous l'emportons dans un sac.
Un peu plus loin Zélie trouve des embouts de ce qui ressemble à des embouts d'azmat broyés par du plasma. Gabrielle quant à elle, découvre un œuf. Et comme elle ne peut pas s'empêcher de tout toucher... elle le poc et celui-ci s'ébrèche. Je la rejoint et nous enveloppons l’œuf dans un bandana, avant de le caler dans la trousse de soins de Jolpic. Nous reprenons notre route, en direction du sud, phylène ayant flairé de l'air frais provenant du couloir sud. Les murs sont en partie brûlés, rongés, quelques trous sont formés dans celui-ci.
Plus nous avançons dans ce couloir sud, plus nous apercevons des impacts en tout genre, comme si une fusillade avait eu lieue. Arrivés à l'intersection, Phylène perçoit un rat, tapis vers l'ouest, dormant visiblement. Néanmoins elle perçoit des petits gémissement émanant de lui.
Nous bifurquons vers l'est, laissant le rat tranquille. Au bout de ce couloir, des grosses toiles d’araignées bouchent le passage. Nous découvrons des restes d'un éboulement, et une échelle en mauvais état remontant vers la surface. Gabrielle s'attarde sur la grosse toile d'araignée, décidant de la détruire. Une bestiole immonde surgit alors de derrière la toile et fonce sur Phylène pour l'attraper.
Gabrielle fonce aussitôt pour porter secours à la gnoll et attaquer la bête, suivie par Zélie et Quorra. N'étant pas armées, Jolpic et moi ne pouvons qu'assister à la scène, démunies. Après de longues minutes de lutte acharnée, la créature se fera achever.
Plus loin, une petite pièce ou un bivouac semble avoir eu lieu. Autour du feu de camp, des ossements et des bandanas rouges. Au fond de la pièce, une créature violette embrochée et cuite avec une maitrise de cuisinier. Gabrielle trouve un objet avec un symbole dessus, Un rond jaune. Cela ressemble au symbole d'une IA. L'objet en question est un Pad, qui ne fonctionne plus. Il faudrait voir si celui-ci est réparable.
Nous décidons de remonter par l'échelle découverte plus tôt. Nous nous sommes mis d'accord pour redescendre dans quelques temps, pour la suite de l'exploration.