EDC de Zhora~40796
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Cacher
Ze veux des sucettes!!!
- Centre de maturation -
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A quoi peut bien penser un clone en pleine maturation?
Pense-t-il seulement?
Son esprit est il lui aussi en cours de maturation
ou entre-t-il en scène plus tard?
Pense-t-il seulement?
Son esprit est il lui aussi en cours de maturation
ou entre-t-il en scène plus tard?
Toutes ces questions resteront sans réponse, car pour le moment, le petit être flottait tranquillement dans sa cuve, les yeux fermés, le visage serein et un petit sourire aux lèvres qui trahissait au moins un bien être fut il conscient ou non. Et rien ni personne ne pourrait mettre fin à cet état de quiétude tant que la maturation n'était pas achevée...
... rien sauf...
Du bruit, des secousses, une vitre cassée, le petit être ouvre les yeux et découvre un monde bien différent de celui auquel il rêvait.
Un bref regard vers les "autres" suffit à les intégrer dans sa base de données. Quelque chose les liait mais quoi?
A ce moment précis, Zhora s'en foutait royalement, une seule chose martelait sa petite tête, les lignes de code qui défilaient dans sa tête se transformèrent en mots et le premier qui sortit de sa bouche fut:
A ce moment précis, Zhora s'en foutait royalement, une seule chose martelait sa petite tête, les lignes de code qui défilaient dans sa tête se transformèrent en mots et le premier qui sortit de sa bouche fut:
"SUCETTE!!!"
[/quote]
Zhora avait suivi Satie et les autres dehors. Haute comme trois oeufs d'écureuil,, elle regardait avec curiosité l'immensité de tout ce qui l'entourait et qu'elle voyait pour la première fois.
Ils étaient tous surexcités, courraient partout et criaient qu'ils avaient faim.
Elle, elle n'avait qu'une seule obsession:
Ils étaient tous surexcités, courraient partout et criaient qu'ils avaient faim.
Elle, elle n'avait qu'une seule obsession:
"Ze veux des sucettes!"
Autour d'elle, les "grands" auxquels elle n'avait pas encore prêté attention devenaient de plus en plus nombreux et certains d'entre eux criaient aussi fort que les mômes.
Petit à petit, ils commençaient à s'approcher d'elle et des autres. Ils avaient l'air "zentils" et ils voulaient tous les emmener quelque part et promettaient des sucettes.
Zhora était en train de se demander avec lequel d'entre eux elle allait "zouer" quand elle le vit... Il sortit un pistolet beaucoup plus grand que le sien, et les fléchettes qu'il tiraient sur le petit robot rigolo ne semblaient pas faire rire ce dernier.
Zhora était en train de se demander avec lequel d'entre eux elle allait "zouer" quand elle le vit... Il sortit un pistolet beaucoup plus grand que le sien, et les fléchettes qu'il tiraient sur le petit robot rigolo ne semblaient pas faire rire ce dernier.
"AAAAAAAAAHHHHHHHH!!!!!"
La petite humaine le classa dans la catégorie des "messants" et alla se cacher derrière un immeuble.
Mais il la suivait, ils la suivaient tous et elle commença sérieusement à avoir peur. Elle les pointaient avec son pistolet à ventouses, accroupie par terre, l'air effrayé.
Le "messant" qui s'appelait Lord disait qu'il voulait l'emmener et la petite se demandait comment lui échapper.
Mais il la suivait, ils la suivaient tous et elle commença sérieusement à avoir peur. Elle les pointaient avec son pistolet à ventouses, accroupie par terre, l'air effrayé.
Le "messant" qui s'appelait Lord disait qu'il voulait l'emmener et la petite se demandait comment lui échapper.
Une "zentille" et "zolie" humaine, s'approcha d'elle et commença à lui parler comme personne ne l'avait fait jusque là: elle murmurait, la rassurait et demandait aux autres de ne pas trop s'approcher.
Zhora l'aimait bien elle.
Emy lui montra ses boosters et lui proposa une petite virée que la petite accepta.
Zhora l'aimait bien elle.
Emy lui montra ses boosters et lui proposa une petite virée que la petite accepta.
"Accroche toi petite!"
"wwwaaaaaa!"
Emy filait à toute vitesse et le "messant" lord n'était jamais loin. La petite déida de fausser compagnie à la grande humaine et alla se réfugier dans un bâtiment.
"wwwaaaaaa!"
Emy filait à toute vitesse et le "messant" lord n'était jamais loin. La petite déida de fausser compagnie à la grande humaine et alla se réfugier dans un bâtiment.
Les messages se succédaient, les autres la contactaient tantôt pour lui demander de les rejoindre tantôt pour lui dire de fuir car les "messants" les avaient retrouvés.
Des messages de grands qu'elle ne connaissait pas, il lui donnaient tous des adresses. Qui croire? Qui suivre?
Des messages de grands qu'elle ne connaissait pas, il lui donnaient tous des adresses. Qui croire? Qui suivre?
Inlassablement, elle demandait "tu es zentil?" et tous répondait que oui. Mais lord aussi avait dit qu'il était zentil... Alors qui croire?
Soudain un kobold entra dans le bâtiment. Comme Emy, il lui parla avec calme, et lui donna même des sucettes et des biscuits. Il était petit comme elle et grand comme les autres. C'était un "zentil" elle le savait. Elle suivit Mikhail jusque dans sa "plante" (après avoir demandé pourquoi il appelait sa maison sa plante, elle compris ce qu'était une planque: une maison pour "zouer" à "casse-casse") et demanda à ce que Emy les rejoigne.
La zentille Emy était venue, mais elle n'était pas seule, Lord était avec elle, ce n'était pas la première fois, Emy l'avait trahie, Zhora était toute triste à cette idée et sortit en se cachant comme lui avait conseillé son ami Kobold.
La zentille Emy était venue, mais elle n'était pas seule, Lord était avec elle, ce n'était pas la première fois, Emy l'avait trahie, Zhora était toute triste à cette idée et sortit en se cachant comme lui avait conseillé son ami Kobold.
Elle avait passé la soirée à courir, elle était épuisée, elle avait faim, froid et avait très peur. Les rues étaient désertes, elle n'arrivait pas à trouver les autres et était sur le point de s'effondrer en larme quand elle vit un petit comme elle mais grand comme les autres qui tenait une sucette.
Elle le pointa avec son pistolet en fronçant les sourcils, le coup des sucettes on ne lui ferait plus.
Elle le pointa avec son pistolet en fronçant les sourcils, le coup des sucettes on ne lui ferait plus.
Les mains levées, le nain lui expliqua que la sucette était pour lui parce qu'il n'avait plus de cigares, elle ne compris pas bien son histoire, mais il avait l'air zentil, et puis il était petit comme elle, alors elle accepta de le suivre.
La soirée se termina avec Arsenia la petite comme elle qui avait des oreilles comme Satie et Ys gras mort qui pourtant était bien vivant.
Décidément, beaucoup de choses lui échappaient dans ce monde de fous, elle n'était sûre que d'une seule chose: la "messante" dame qui était dans sa tête avait des copains messants et Lord en faisait partie. Il fallait qu'elle retrouve les autres et elle voulait ne plus avoir de "bobo" dans la tête.
"Non! Non! Non! Ze veux pas retourner là bas! Z'ai mal! Bobo!""
Elle avait finalement réussi à rejoindre Emeth et Dizzy grâce ) Ys' et Arsenia qui avaient fait appel à Atlantia.
Chez tonton K elle avait fait la connaissance de deux autres "grandes": Gail et Six. Gail disait être une amie de Emeth, et Zhora qui en avait entendu parler la veille la plaça directement dans la catégorie des "zentils". Pour Six, ce fut un peu plus compliqué, surtout depuis qu'elle lui avait dit qu'elle avait "donné un coup de main" à Emeth. Dans la tête de Zhora, une "zentille" ne devait pas taper, même avec les mains.
Gail entreprit une explication complexe du sens figuré des expressions en prenant d'autres exemples, ce qui ne fut pas une très bonne idée en soi.
Chez tonton K elle avait fait la connaissance de deux autres "grandes": Gail et Six. Gail disait être une amie de Emeth, et Zhora qui en avait entendu parler la veille la plaça directement dans la catégorie des "zentils". Pour Six, ce fut un peu plus compliqué, surtout depuis qu'elle lui avait dit qu'elle avait "donné un coup de main" à Emeth. Dans la tête de Zhora, une "zentille" ne devait pas taper, même avec les mains.
Gail entreprit une explication complexe du sens figuré des expressions en prenant d'autres exemples, ce qui ne fut pas une très bonne idée en soi.
"C'est comme mettre les pieds dans le plat"
"Il ne faut pas manzer avec les pieds, c'pô bien!"
"... bref, c'est classe, ça le fait."
"Ca fait quoi?"
"Il ne faut pas manzer avec les pieds, c'pô bien!"
"... bref, c'est classe, ça le fait."
"Ca fait quoi?"
Heureusement pour Gail, la petite était très fatiguée et s'endormit sans demander son reste d'explications.
A son réveil, il y avait encore plus de monde autour d'elle, mais ce qui attira le plus son attention, après la grande dame aux très grandes oreilles, c'était tous les autres... Emeth, Dizzy, Satie et Fihn.
Ils étaient tous là et elle sourit en les voyant mais perdit très vite son sourire en voyant leur état.
Ils pianotaient frénétiquement sur leurs "massines avec plein de tousses et une petite télé" et ils parlaient d'Elle.
Ils étaient tous là et elle sourit en les voyant mais perdit très vite son sourire en voyant leur état.
Ils pianotaient frénétiquement sur leurs "massines avec plein de tousses et une petite télé" et ils parlaient d'Elle.
Zhora avait de gros problèmes d'élocution et ne savait pas très bien lire, mais tout comme ses frères et soeurs, le langage binaire n'avait aucun secret pour elle.
Sans réfléchir, elle prit son deck et les rejoignit dans ce qu'elle appelait "la ville aux siffres".
La plongée fut éprouvante pour chacun d'entre eux, et à leur plus grande surprise, il n'y avait pas une messante dame, mais deux.
La plongée fut éprouvante pour chacun d'entre eux, et à leur plus grande surprise, il n'y avait pas une messante dame, mais deux.
Quelqu'un les avait trahi...
"C'est les rands qui ont appelé la messante dame, il ne faut pas les croire"
Satie fut la première à s'enfuir, suivie de tous les autres. Zhora avait plus de mal à se déplacer. Trop fatiguée pour aller assez vite et assez loin, elle fut vite rattrapée.
Une autre soirée à chercher des "plantes", une autre soirée à courir, à voir des "grands" se faire des bobos. Emy lui avait dit:
"Ici tout le monde se fait des bobos, même moi je suis capable de faire des bobos pour te protéger."
Les grands étaient vraiment bizarres, c'était un fait.
******
Alors qu'elle s'enfuyait pour la énième fois avec Satie, elles avaient rencontré Lady. La grande dame aux grandes oreilles qui était là quand ils étaient allés faire un tour dans "la ville aux siffres".
Satie lui posa des questions sur "Zus" la deuxième messante dame, mais Lady ne répondait pas et se contentait d'essayer de les convaincre de la suivre.
Satie lui posa des questions sur "Zus" la deuxième messante dame, mais Lady ne répondait pas et se contentait d'essayer de les convaincre de la suivre.
Zhora voulu parler bas à Satie, mais la grande dame aux grandes oreilles les regardait de loin et ses oreilles bougeaient. Elle les entendait peut être.
Zhora se mit à courir en criant à Satie:
Zhora se mit à courir en criant à Satie:
"Trouve moi avec les siffres!"
Quand elles se retrouvèrent enfin au calme, Zhora avait demandé à Satie:
"C'est vrai que la messante dame qui crie dans nos tête c'est notre maman?"
Elle lui avait dit que non et Mallory ajouta:
"Une maman préfère avoir mal à la place de ses enfants"
Les paroles de Emy sur les bobos lui revinrent à l'esprit.
"Moi ze veux une maman comme Emy ou comme Arsenia.""
C'est sur cette phrase que la petite s'endormit. Son sommeil fut très agité, entre mal de tête et cauchemars numériques. Mais le pire restait à venir... Lord les avait retrouvées...
- Aissère -
Ils l'avaient trouvées et elle se réveilla dans une "grande maison pleine de massines". La panique de ne rien reconnaître s'estompa un peu en entendant Satie d'abord, puis en voyant les dégâts que cette dernière avait réussi à faire à elle toute seule. Laissez un petit génie de l'informatique de 6 ans, sans surveillance même dans un espace limité, donnez lui beaucoup de PQ, et votre laboratoire n'aura plus rien d'Impérial en très peu de temps!
Les systèmes de sécurité étaient bien trop complexes pour qu'elles puissent les déjouer à elles deux. Si seulement les autres avaient été là... Mais ils étaient là, à leur manières. Un message de Dizzy leur demandait de faire confiance à un certain "Dzack" car il était "zentil" et qu'il allait les faire sortir de là.
Quelques messages furent échangés avec ce dernier dans lesquels il expliquait aux petites qu'il allait faire sauter la porte. Zhora se demandait comment une porte pouvait elle sauter, mais elle dit qu'au moins se serait rigolo.
Plusieurs booms plus tard, aucune porte n'avait sauté - du moins pas comme la petite l'entendait - mais elles étaient libres.
C'est là qu'elle le vit pour la première fois: il était énorme, monstrueux, plein de poils et effrayant.
Le pistolet à ventouses braqué sur lui, il lui assura qu'il était zentil. M'ouai...
Le pistolet à ventouses braqué sur lui, il lui assura qu'il était zentil. M'ouai...
Les deux gnolls qu'elle avait vu jusqu'ici, la laissaient perplexe quant à cette affirmation.
Fihn avait beau dire que Et La Nette était zentille avec lui, Zhora n'avait pas apprécié qu'elle lui dise qu'elle protégeait son "conzénère". Si elle était si "zentille", pourquoi traitait elle son petit frère de con?
Fihn avait beau dire que Et La Nette était zentille avec lui, Zhora n'avait pas apprécié qu'elle lui dise qu'elle protégeait son "conzénère". Si elle était si "zentille", pourquoi traitait elle son petit frère de con?
Le deuxième gnoll, elle n'a jamais su comment il s'appelait, mais vu le regard qu'il lui avait lancé dans la rue, elle avait compris qu'il ne serait jamais sa maman.
C'est donc en regardant Junajo d'un air suspicieux, qu'elle s'était agrippée à "Dzack" pour entreprendre la longue course vers le S2. Annexe, ST, SAS, tout s'était très bien passé.
Une fois de l'autre côté, tout comme à sa sortie du CA, la petite se sentit oppressée. Trop de monde qu'elle ne connaissait pas, trop de bruits, trop de voix différentes, trop de mots qu'elle ne comprenait pas.
Très vite "Dzack" comprit la situation et les emmena chez lui, prenant soin de mettre Zhora un peu à l'écart.
Debout sur le canapé, elle sautait avec Satie en observant de loin Junajo, qui vu comment il se comportait avec Emeth, commençait à lui inspirer confiance.
Debout sur le canapé, elle sautait avec Satie en observant de loin Junajo, qui vu comment il se comportait avec Emeth, commençait à lui inspirer confiance.
En parallèle, elle répondait aux questions parfois bizarres de Racanta qui lui demanda entre autre si elle voulait bien lui donner un cheveux. Décidément, les grands...
Très vite, la petite voulu dormir, elle se fatiguait de plus en plus vite et dormait de plus en plus longtemps. "Dzack" l'emmena dans la chambre qu'il avait spécialement préparée pour eux. C'est les yeux brillants, qu'elle découvrit les cinq petits lits disposés les uns à côté des autres. Pour la première fois, ils allaient dormir ensemble.
Pour son premier dodo en SR, Zhora eut même droit à un doudou géant. C'est donc naturellement qu'à son réveille, elle surnomma Junajo:
"Doudou!"
Après un petit tour en saussures à roulettes gentiment prêtées par Yna, la "zolie" dame aux "zolis seveux" pleins de couleurs, Zhora du se plier à une batterie de tests effectués par "Racanta" dans une autre "grande maison pleine de massines".
Depuis son réveil, son état ne faisait qu'empirer, au mal de tête vint se greffer une méchante toux et des sifflements qui n'auguraient rien de bon.
Encore une fois elle du rapidement mettre un terme à sa partie de casse-casse à cause de la fatigue.
Encore une fois "Dzack" était là pour la porter jusqu'au lit.
Encore une fois son doudou resta près d'elle durant son sommeil.
Encore une fois "Dzack" était là pour la porter jusqu'au lit.
Encore une fois son doudou resta près d'elle durant son sommeil.
Le réveil quant à lui... se fit directement dans la matrice...
[centrer]Ils avaient fait des bêtises et maintenant il fallait réparer.
A peine réveillée, Zhora devait retourner dans "la ville aux siffres". Elle n'aimait pas ces plongeons matriciels et pour cause... Dans le dédale numérique, les sensations étaient décuplées, comme si chaque chiffre était un multiplicateur d'émotions. Et l'émotion qui prévalait quand il fallait confronter "la messante" était la peur.
A peine réveillée, Zhora devait retourner dans "la ville aux siffres". Elle n'aimait pas ces plongeons matriciels et pour cause... Dans le dédale numérique, les sensations étaient décuplées, comme si chaque chiffre était un multiplicateur d'émotions. Et l'émotion qui prévalait quand il fallait confronter "la messante" était la peur.
Dizzy avait été le dernier à sortie. Zhora s'était inquiétée à le voir reter là ba saussi longtemps mais elle avait levé les bras en un "Wéééééééé!!!" explicite quand il avait finalement réussi à articuler "Tout est réparé sauf trouver". Les grands n'avaient pas compris sur le coup, mais savaient parfaitement ce qu'il voulait dire. La "messante" ne les trouvera pas. Les "messants" ne les trouveront plus. Les "messants" ne trouveraient plus personne.
La logique des enfants est à part.
Les discussions reprirent et les grands s'emportaient en petits groupes chacun de leur côté. Ailix, Racanta et Kambel s'inquiétaient de leur état de santé. Junajo, Dzack, Skara et Yna' remplissaient à merveille leurs rôles respectifs de doudou, papa, peluche et maman de substitution. Et Brotox était quant à lui en train de soulever un point qu'apparemment tout le monde s'évertuait à éviter devant les gamins et qui allait déterminer toute la suite des événements.
Pourtant la seule chose qui monopolisa l'attention de Zhora à ce moment précis c'était les propos de Satie qui expliquait qu'elle avait trouvé une maman.
"Moi aussi j'ai une maman?"
"Ben oui... Asrenia."
"Vrai?"
"Tu n'as qu'à lui demander.
Comme ça on aura chacune une maman!"
"Ben oui... Asrenia."
"Vrai?"
"Tu n'as qu'à lui demander.
Comme ça on aura chacune une maman!"
Après qu'Emy lui avait dit qu'elle n'était pas sa mère, la petite n'avait jamais plus oser redemander à qui que ce soit. Encouragée par son aînée, elle avait appelé la kobolde, et problème de communication enfant/adulte oblige, la question se formula de la mauvaise manière.
"C'est vrai que tu es ma maman?"
Entraînant évidemment la mauvaise réponse et tout son lot de déception.
Sortie en courant à la recherche de son doudou qu'elle ne trouva finalement pas, Zhora se réfugia dans un bâtiment abandonné, essayant de comprendre ces grands dont la logique lui échappait totalement.
Très vite, deux messages la réconfortèrent dans l'idée que les adultes étaient vraiment des créatures étranges. Peu importait la race, c'était une question d'age. Si elle avait eu le vocabulaire adéquat, elle serait à la conclusion suivante: "dégénération mentale apparaissant dès l'entrée à l'age adulte et s’aggravant avec les années".
Le premier message lui rapportait la dernière annonce de l'Ambassade et le deuxième venait de Satie qui lui disait de se méfier de "Dzack" qui voulait les rendre ou les tuer.
Ce que Satie avait entendu, c'était Jack qui énonçait les différentes possibilités que leur proposait l'Ambassadrice. Mais ses mots avaient pris un tout autre sens dans la tête de la petite fille.
Ce que Satie avait entendu, c'était Jack qui énonçait les différentes possibilités que leur proposait l'Ambassadrice. Mais ses mots avaient pris un tout autre sens dans la tête de la petite fille.
La logique des enfants est inexplicable.
Le réseau intra-fratrie s'intensifia, les messages fusaient dans tous les sens, incompréhension, doutes, peur...
Il fallait se cacher, encore.
Il fallait trouver une solution, encore.
C'est au fond de la "plante" d'un inconnu, dont Satie avait cracké le digicode que les deux petites, recroquevillées l'une contre l'autre, se demandaient ce qu'ils allaient faire.
Il fallait se cacher, encore.
Il fallait trouver une solution, encore.
C'est au fond de la "plante" d'un inconnu, dont Satie avait cracké le digicode que les deux petites, recroquevillées l'une contre l'autre, se demandaient ce qu'ils allaient faire.
C'est là que Zhora eut une idée, on aurait presque pu voir une ampoule se matérialiser au dessus de sa petite tête de punkette.
"Legata a dit que les Uns Pets allaient faire des bobos aux Aissères si ils nous rendent pas. Et aussi qu'elle ferait des bobos à tous les zentils qui nous aideraient.
Si on casse les deux sasses, ils vont se mélanzer, et il ne sauront plus qui est Un Pet et qui est Aissère!"
L'idée fit son effet au près de Satie, si bien qu'elle s'empressa de contacter les autres.
Si on casse les deux sasses, ils vont se mélanzer, et il ne sauront plus qui est Un Pet et qui est Aissère!"
L'idée fit son effet au près de Satie, si bien qu'elle s'empressa de contacter les autres.
"Z'ai un pan!"
Le plan était en marche, les sales mioches firent péter les deux SAS et coururent le plus loin possible pour que plus personne ne fasse plus de bobos, ni à eux, ni à cause d'eux.
La logique des enfants est illogique, pourtant les adultes ont tant à apprendre d'eux.