EDC de Zhadum~60904

Inceste est le nom de cet étranger qui est si particulièrement familier.

Sandrine Aurore Fillassier

The Last Song - Vertigo

Rue de la Propagande
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Ça avait commencé, comme chaque histoire qui dégénère, par des allées de boue et de bonnes intentions. Et un seul pavé. Un pavé envoyé à la DAI sur "Ô combien il est important pour le secteur d'avoir des entreprises dynamiques, novatrices etc, etc ..."
Le Laïus habituel.
Et la décision habituelle. "non"
L'Empire s'accrochait encore à sa régulation économique sans espoir et sans raison. Enfin si, un ersatz de pouvoir, le pouvoir du "non" alors la DAI le chérissait comme l'application d'une sentence écrasante et sans appel.
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Le dossier était encore revenu, invalidé
.... .."Je doute de la rentabilité de votre projet" - Oui .. Et ? Dans un secteur où tous les comptes en banque crachaient leurs 10 000 000, la rentabilité n'était toujours pas à l'ordre du jour.
La pauvre missionnée par l'Ordre Noir se débattait avec son dossier, essayant de trouver toujours plus d'arguments alors que l'ancien Commissaire tapait des lignes et des lignes de commandes sur son deck, perdu dans son monde très particulier, sa raison calée dans ses bras, triturant ses mèches noires.
Il avait inspiré, respiré l'odeur fraternelle toujours ferreuse, une vierge de fer, torture délicieuse pour son âme qui le gardait sous sa coupe, sa main était venue attraper quelques filins soyeux et les enrouler autour de son doigt caleux et boudiné par les drogues et le smog.
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J'vais le faire, j'vais monter l'usine pour ton père. Hacker la DAI et l'ouvrir.
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Il signait ainsi un pacte avec bien pire que le Primus, il déclarait ouvertement la guerre au type qui était déjà son pire ennemi, et l'Ambassadeur n'aurait pas de mal à l'écraser. Mais Zhad' avait déjà gagné... depuis des années. Dans sa tête, tout était parfaitement lisse et brillant, aveuglé par l'éclat des lampadaires qui se reflétait dans les griffes de son frère, soir après soir, douleur après douleur, mort après mort.
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Perdu dans ses pensées qui glissent sur les pavés de l'In Memoriam, prisonnier d'un passé qu'il ne pouvait plus oublier, son esprit échafaudait la route pavée de mauvaises intentions qui déployait ses myriades de chemins tortueux du monde mirifique des possibles.
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Projet à presque 6 000 0000 de crédits, un goutte de pluie acide sur une vitre qui éclate, rien de plus.
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Achat prévu quelques minutes avant minuit pour que le terminal efface toute trace de la transaction, Mise en vente à 215 000 crédits, chiffre d'affaire normal, le reste par le biais des centrales, et une vieille plaque de police offerte en silence. En guise d'accord tacite scellé.
Il regardait le type s'émerveiller de cette même plaque, la faisant tourner dans ses gros doigts de troll, mais l'esprit de Zhad' n'avait plus d'empathie, et sans doute plus la capacité de s’émerveiller pour autre chose que les crises de folie de son frère et les séances d'expiations particulièrement bien menées de sa femme.
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Frappe encore, frappe plus fort.
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L'usine s'était dressée dans la nuit, spectre abominable des bas fonds, mur encore lisse de la nouveauté où les tentacules du smog s'accrochaient déjà, crachant leur venin pour créer des interstices, des fissures et enfin des blessures que l'on ne pourrait plus jamais refermer.
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Le terminal était posé, et dans le quartier Sud-Est on commencait à entendre les ronronnements sourds, innocents et dépourvus de conscience des machines de métal aux dents aussi acérées que celle de l'Ekhinox.
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Qu'allez vous produire dans votre grosse usine ?Des petites choses ...
Et en effet, contre toute attente, c'était un lot de tissu synthétique qui avait été amené une nuit de smog épais, une nuit où l'air était si épais qu'il faisait se boucher les bronches, cracher sa haine et sa rancoeur sur les pavés des trottoirs sales.
Mais l'usine tournait et ni les rapports demandés par la DAI ou par le haut Conseil ne pouvaient percer les secrets du Monstre Noir, car ce qui se jouait entre ses murs était bien important qu'un lot de munition destiné à faire éclater 4 vieilles cuves.
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Appuyé contre le miracle fraternel et incestueux, le Code Noir dévorait à nouveau toutes les autres couleurs, pur produit du fanatisme Impérialiste et progéniture abominable d'un sociopathe et d'un psychopathe.
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La seule réponse avait été une bague chauffée à blanc sur un annulaire symbolique, cicatrice éternelle , tandis que les griffes perçaient à nouveau la chair de sa gorge.
...Dévoreur aux dents d'acier,
Pourvoyeur des pires péchés,
Garantie d'Eternité.
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Une dernière chanson, avant la suivante.

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HRP : Le texte a été écrit dans un autre contexte, il y a un moment, avec des pions qui ne sont plus à la DAI et pour qui j'ai énormément de respect que ça soit bien clair. Ca ne reflète même pas les pensées de Zhad', c'est romancé et tout ce qui y est n'est pas vrai. Merci donc de le lire comme une histoire et pas comme un Evangile. Je voue énormement de respect pour les joueurs et les pions de la DAI qui ont bien du courage.
Merci bien évidemment à 911 sans qui tout celà ne serait pas possible.
Le plus grand merci revient à Stellijah et sa JD, ca fait un an pile poil IRL, aujourd'hui, que Zhad et lui se sont croisés, on est passés par tous les stades de ce qui était possible et imaginable, je crois. Merci pour ces 365 jours. Vraiment.