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Aqua et igne interdictus - I
Quelque part rue Cobenne, 03102016 16ch06
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L’appartement est entièrement vide. La moquette au sol est tachée, quelques tableaux de lèvres et de doigts fins ornent encore les murs, en Vestige d’un temps passé. Terminé. Révolu.
Dans la salle de bain une lumière clignote au gré d’un métronome invisible, le tic-tac silencieux et inexorable du temps qui détruit même les Empires et tue les Immortels.
Dans cette salle de bain, un homme philosophe, tout en nettoyant les stigmates d’un travail bien fait.
Mais rien n’est jamais vraiment ce qu’il parait.****
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Dans la salle de bain une lumière clignote au gré d’un métronome invisible, le tic-tac silencieux et inexorable du temps qui détruit même les Empires et tue les Immortels.
Dans cette salle de bain, un homme philosophe, tout en nettoyant les stigmates d’un travail bien fait.
Mais rien n’est jamais vraiment ce qu’il parait.
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- Tu as encore essayé de baiser ta mère.
- Mère ? Mère dort depuis des jours.
- L’autre. Celle que tu as baisée 3 cycles durant, jusqu’à ce que l’ordre soit accompli.
Celle que tu ne devais plus laisser debout.
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Zhadum releva son regard sur la surface éclatante devant lui, qui réfléchissait les lumières clignotantes de ce néon qu’il n’avait jamais changé, répondant à voix haute à l’humain qui le toisait dans le miroir. Silhouette retranscrivant chacune de ses imperfections et pourtant plate et sans volume. C’était un reflet sans émotion alors qu’on aurait dû y lire à défaut d’une montagne de honte, au moins une vallée de larmes.
Reflet ébréché, luisant sur les éclats entropiques d’un miroir descellé de son écrin, posé sur l’émail rougit depuis trop longtemps des mains ensanglantées qui cherchaient à se laver des péchés de leur maitre, il aurait dû, Lui, Reflet se couvrir des sillons d’eau salée que Zhad’ se refusait depuis quelques jours.
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Zhadum releva son regard sur la surface éclatante devant lui, qui réfléchissait les lumières clignotantes de ce néon qu’il n’avait jamais changé, répondant à voix haute à l’humain qui le toisait dans le miroir. Silhouette retranscrivant chacune de ses imperfections et pourtant plate et sans volume. C’était un reflet sans émotion alors qu’on aurait dû y lire à défaut d’une montagne de honte, au moins une vallée de larmes.
Reflet ébréché, luisant sur les éclats entropiques d’un miroir descellé de son écrin, posé sur l’émail rougit depuis trop longtemps des mains ensanglantées qui cherchaient à se laver des péchés de leur maitre, il aurait dû, Lui, Reflet se couvrir des sillons d’eau salée que Zhad’ se refusait depuis quelques jours.
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- Tu l’as abandonnée pour ton frère…
Un frère qui ne t’aime que parce que tu entres dans sa cour des miracles,
un genou au sol, lui promettant que tout ira mieux Demain.
Mais quand Demain sera mieux il se tournera et te laissera là,
vomissant ta bile et tes regrets dans le caniveau qui te sert de cerveau.
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Zhadum regarda alors l’eau qui s’écoulait de la plomberie grinçante et qui, à nouveau tentait de laver sa folie, les mains rougies d’avoir été trop frottées avec des brosses pour échapper aux miasmes de la culpabilité. Cette Eau qui deviendrait sans doute Fleuve plus tard et au lieu d’être Sauveur sera Dévastatrice.
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Zhadum regarda alors l’eau qui s’écoulait de la plomberie grinçante et qui, à nouveau tentait de laver sa folie, les mains rougies d’avoir été trop frottées avec des brosses pour échapper aux miasmes de la culpabilité. Cette Eau qui deviendrait sans doute Fleuve plus tard et au lieu d’être Sauveur sera Dévastatrice.
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Gaïa, Déesse-mère de la Terre dans d’autres mythologies, s’était tarie, car il avait lui-même cessé de l’abreuver et de l’arroser de sa présence et de sa folie. C’était un ébranlement des souterrains de son monde, menaçant de le laisser s’écrouler, les murs de sa maison effrités soutenant encore difficilement les plafonds d’un T-cast abandonné.
Il gardait son Eau croupie et infestée des larves de la Folie pour quelqu’un d’autre maintenant. Quelqu’un capable d’avaler cette semence dans un sourire docile.
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Gaïa, Déesse-mère de la Terre dans d’autres mythologies, s’était tarie, car il avait lui-même cessé de l’abreuver et de l’arroser de sa présence et de sa folie. C’était un ébranlement des souterrains de son monde, menaçant de le laisser s’écrouler, les murs de sa maison effrités soutenant encore difficilement les plafonds d’un T-cast abandonné.
Il gardait son Eau croupie et infestée des larves de la Folie pour quelqu’un d’autre maintenant. Quelqu’un capable d’avaler cette semence dans un sourire docile.
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♥Informations sur l'article
RP- non utilisable
10 Octobre 2016
2139√
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◊ Commentaires
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Stellijah (292☆) Le 10 Octobre 2016
Oh mon dieu... Moi j'suis là! Moi j'te comprend! -
Norah~50792 (365☆) Le 10 Octobre 2016
♥ Love you. -
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Lyxus~60811 (78☆) Le 10 Octobre 2016
Ton écriture est toujours aussi géniale.. ❤ -
Gaïa~60638 (94☆) Le 11 Octobre 2016
Gaïa : divinité première, sans doute créer pour représenter les deux aspects de la nature : capable de créer la beauté harmonieuse, mais également capable de faire resurgir le chaos originel.
" Il me semble te voir déjà quand nous irons plus loin sur l'échelle de l'amour et que toutes les folies ouvriront leurs écluses pour nous entraîner au courant de la passion. " G.Appolinaire
Il y a ce fil, rouge sang, qui relit la marionnette au commanditaire, le jouet au maître. Et il y a celui, invisible qui passe les âges, et se gonfle de l'oubli, du passé et de l'attente. Quand les lumières s'éteignent au sein du labyrinthe des pensées, il suffit de suivre l'Etoile qui scintille, celle qui ne s'obscurcie jamais, et qui, même imperceptible au travers du smog trop épais, subsiste et virevolte, guidant l'égaré jusqu'à la maison.
Le Chaos doit être vécu pour que, jouant son rôle, elle mène, dans la patience de l’Éternité, à l'Harmonie. -
Zhadum~60904 (462☆) Le 11 Octobre 2016
@Stellijah Dieu ? Allons boire le sang et manger la chair. Versés pour nous.
@Norah Moi aussi ! De toute manière on se mariera dans la champignonnière
@Vestige@Lyxus Merci les petits coeur
Zhadum recroisera votre route, promis, juste .. pas le temps en ce moment ... trop de RP longs.
@Gaïa Il y a également le fil du haut de cette page, barbelé. Pourtant solide il s'enfonce surement dans les paumes des mains, tachant du rouge sang les bonnes intentions des mains tendues, mais laissant le tracé du chemin de la maison. Le temps émousse le métal, rendant la douleur plus supportable