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Arrivée
Arrivée...
Si Mao avait son carnet rouge, le mien est noir poinçonné d'un logo insignificatif. Il est pourtant précieux, car sans lui je serais livrée à errer dans la ville et demander mon chemin à des passants douteux.
On m'a accueillie comme jamais je ne l'aurais espéré.
Des "bips" à ne pas se plonger dans le désarroi, ma messagerie qui clignote comme une guirlande.
Sanliam qui me parle de karma, de transfert d'âmes, je l'écoute, à moitié sceptique à moitié envoûtée par l'idée de n'avoir pas rêvé, ni transpiré les cauchemars d'un autre monde plus mystique.
Des "bips" à ne pas se plonger dans le désarroi, ma messagerie qui clignote comme une guirlande.
Sanliam qui me parle de karma, de transfert d'âmes, je l'écoute, à moitié sceptique à moitié envoûtée par l'idée de n'avoir pas rêvé, ni transpiré les cauchemars d'un autre monde plus mystique.
Peut-être que je fus bien celle-là, cette si belle, si libre création... cette magicienne.
Une amie... c'est donc cela, je suis une amie-âme qu'il faut protéger de la rue qui possède un premier carnet de Wonderland qui m'a été offert par un connaisseur de karma interstellaire.
Quand je regarde mes mains, que je plisse les yeux pour me concentrer dessus et deviner la perception de l'invisible, je n'y vois aucune magie...
Elles me semblent sans pouvoir à part avoir celui de me gratter la tête.
Alors je devrai vivre comme tous ces fourmis assoiffées de reconnaissance et ces cigales désespérées.
Elles me semblent sans pouvoir à part avoir celui de me gratter la tête.
Alors je devrai vivre comme tous ces fourmis assoiffées de reconnaissance et ces cigales désespérées.
Avec sourire de carte postale affiché... et optimisme de rigueur, une prise d'effronterie je postule pour un job qui se révèlera très intéressant...
Je ne m'y fais pas à ces initiales et chiffres qui courent les rues comme des puces après leurs chiens. A ces bruits insidieux, à la foule, au sandwich mal avalé.
Mon arme me rassure, cet objet de métal qui est mon protecteur à présent tant que je n'aurais pas trouvé un robot ou un humanoïde plus compatible.
Mon arme me rassure, cet objet de métal qui est mon protecteur à présent tant que je n'aurais pas trouvé un robot ou un humanoïde plus compatible.
J'ai peur. Je ne me sens pas prête sur ce terrain de jeu mais je serai courageuse et je ne supplierai pas.
Que mon coeur saigne chaque journée urbaine de plus ou que mes larmes envahissent mon chez moi à un crédit la nuit, je trouverais la faille...
celle qui plonge pour le 7ème.
Informations sur l'article
Le passé dans l'ancienne cité
28 Mars 2012
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