EDC de Yonbaïke~41026
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Cacher
Murs//Mains
[Je préfère avec "cacher", mais à votre guise.]
Trop las pour se soucier des ravages du temps
Coulant des jours blasés d'éternels débutants
Nous sommes les enfants du verre et de l'acier
Les descendants des murs et du béton armé.
Yon, ma Yon, que vois-tu venir ?...
J'vois qu'les cuves qui cuvoient et les idiots qui fanfaronnent.
Les jours fraîchissent, c'est une certitude. La nécro s'emplit et les rues se désemplissent, les lumières s'éteignent parfois de même que les synapses sur l'AITL. Panne généralisée, et voilà la voleuse obligée d'approvisionner son générateur d'appoint. Dans le labo paumé, les lueurs se rallument, tremblottantes, comme pour ne pas la regarder dans les yeux.
Il fait toujours sombre, ici, les lueurs de quelques écrans, des murs ornés d'équipements dont on ne sait pas trop s'ils sont obsolètes ou en avance sur leur temps. Une chambre de croissance d'où s'échappent parfois des sortes de tentacules, lambeaux de muscles, de chair qui grouillent en chuintant. C'est affreux et c'est beau, c'est l'ordre et le chaos qui s'embrassent goulûment.
40 ans... La piaf, elle en est persuadée, d'avoir un intellect supérieur, mais elle s'en rend de plus en plus compte que garder un semblant de santé mentale implique parfois d'octroyer ses réflexions à ses avancées, à récupérer ce qui peut l'être, plutôt qu'à se demander 'comment'.
Comment en 40 ans il y a eu pareil sur-place cérébral ; comment technologiquement, les plus grandes évolutions semblent au niveau des godes-ceintures et des sous-vêtements fluos. Ce genre de choses.
Avantage de la situation, n'être pas aussi paumée qu'on l'aurait craint. Les bases restent les mêmes, les groupements identiques, le système calfeutré dans son éternel chassé-croisé, mélange de chaises musicales et de roulette russe, les orgies en option.
Alors, elle bosse d'arrache-pied, déjà, rien à foutre de la gloire et de la HV, des Rebelles et de l'absence de crédits, des farins qui s'amenuisent et des morales à deux crédits.
Ca lui revient, parfois, que ses relations sont à l'image de ce labo : tordues, construites autour de son égotisme et de son inconstance, des quêtes permanentes d'idéaux jetés aux ordures à chaque nouvelle fulgurance. Des monstruosités laissées sous cloche jusqu'au pourrissement.
(Elle s'en fout.)
(Elle a appris, elle en est sûre.)
Trop las pour se soucier des ravages du temps
Coulant des jours blasés d'éternels débutants
Nous sommes les enfants du verre et de l'acier
Les descendants des murs et du béton armé.
Yon, ma Yon, que vois-tu venir ?...
J'vois qu'les cuves qui cuvoient et les idiots qui fanfaronnent.
Les jours fraîchissent, c'est une certitude. La nécro s'emplit et les rues se désemplissent, les lumières s'éteignent parfois de même que les synapses sur l'AITL. Panne généralisée, et voilà la voleuse obligée d'approvisionner son générateur d'appoint. Dans le labo paumé, les lueurs se rallument, tremblottantes, comme pour ne pas la regarder dans les yeux.
Deux regards qui s'entrecroisent. Une paire d'yeux noirs, cernés, et leurs voisins, camés. Il est sur son overboard, dans la salle du bar, tranquille, ça fait un bruit pire que cinq NI dans la chambre d'un Noble, elle voit son corps malade, drogué, si souvent abîmé et rabiboché. Se léchant – intérieurement – les babines.
-Tu t'fous d'ma gueule ?! [...]
-[...] J'pourrais faire mieux, s'pas.
-Tu veux dev'nir ma doc ?
-Tu t'fous d'ma gueule ?! [...]
-[...] J'pourrais faire mieux, s'pas.
-Tu veux dev'nir ma doc ?
Il fait toujours sombre, ici, les lueurs de quelques écrans, des murs ornés d'équipements dont on ne sait pas trop s'ils sont obsolètes ou en avance sur leur temps. Une chambre de croissance d'où s'échappent parfois des sortes de tentacules, lambeaux de muscles, de chair qui grouillent en chuintant. C'est affreux et c'est beau, c'est l'ordre et le chaos qui s'embrassent goulûment.
On se souvient d'elle, parfois. Elle se souvient aussi, de temps à autre. Elle se souvient également de pourquoi elle ne se souvenait plus, souvent. Dans l'esprit d'une vaut', la plupart des gens sont inintéressant. C'est comme ça. Comparés aux labos, à l'Impasse, tous ces êtres un peu veules qui passent et qui trépassent...
40 ans... La piaf, elle en est persuadée, d'avoir un intellect supérieur, mais elle s'en rend de plus en plus compte que garder un semblant de santé mentale implique parfois d'octroyer ses réflexions à ses avancées, à récupérer ce qui peut l'être, plutôt qu'à se demander 'comment'.
Comment en 40 ans il y a eu pareil sur-place cérébral ; comment technologiquement, les plus grandes évolutions semblent au niveau des godes-ceintures et des sous-vêtements fluos. Ce genre de choses.
Puis les manques, ça existe, parfois. Un être, la plupart du temps, on aime l'image qu'on en a, ce qu'il apporte ou a pu apporter. Au final, on en sait si peu, on regarde la rampe de plongée vide en ayant conscience d'avoir loupé le coche. C'est chiant. Surtout quand on est en partie en faute.
On regardera, dans cette nouvelle vie, ce qu'on peut faire autrement, ce qu'on doit refaire et les erreurs à éviter. Pas de chouinerie, poursuivre son chemin sans trop s'attarder une fois l'apprentissage intériorisé.
-T'es vraiment trop con Xa'...
On regardera, dans cette nouvelle vie, ce qu'on peut faire autrement, ce qu'on doit refaire et les erreurs à éviter. Pas de chouinerie, poursuivre son chemin sans trop s'attarder une fois l'apprentissage intériorisé.
-T'es vraiment trop con Xa'...
Avantage de la situation, n'être pas aussi paumée qu'on l'aurait craint. Les bases restent les mêmes, les groupements identiques, le système calfeutré dans son éternel chassé-croisé, mélange de chaises musicales et de roulette russe, les orgies en option.
Alors, elle bosse d'arrache-pied, déjà, rien à foutre de la gloire et de la HV, des Rebelles et de l'absence de crédits, des farins qui s'amenuisent et des morales à deux crédits.
'savez s'tait quoi, l'connerie d'Kana et Cryx, derrière tout'leurs certitudes scientifique ? Leur idéalisme, leur incapacité à penser hors du cadre et d'ses limites. Parce que, 'pouvez bâtir l'plus belle utopie qu'vous voulez, les gens doivent suivre derrière, s'pas ? Un fusil laser offert à un rat, s'du gaspillage.
Eh bah, construire un Imperium, une Rébellion ou une autre connerie du style lorsqu'les habitants correspondent pas aux d'mandes, s'du gaspillage. Logique, s'pas.
Eh bah, construire un Imperium, une Rébellion ou une autre connerie du style lorsqu'les habitants correspondent pas aux d'mandes, s'du gaspillage. Logique, s'pas.
Ca lui revient, parfois, que ses relations sont à l'image de ce labo : tordues, construites autour de son égotisme et de son inconstance, des quêtes permanentes d'idéaux jetés aux ordures à chaque nouvelle fulgurance. Des monstruosités laissées sous cloche jusqu'au pourrissement.
(Elle s'en fout.)
(Elle a appris, elle en est sûre.)
Informations sur l'article
Vie quotidienne
22 Janvier 2020
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12☆
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◊ Commentaires
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Valion~36896 (365☆) Le 22 Janvier 2020
Bienvenue chez les boomers. * -
Amaryllis (446☆) Le 23 Janvier 2020
(Pas si) nouvelle vaut' dépressive *