EDC de Yonbaïke~41026

Mise en tropes :

Tu m'étonnes, amie,
Qui leur somme à ses parties
Réduit – Méta gore.
***

J'sais plus si ça a toujours été comme ça. Ptêtre qu'un jour, j'ai été une Démoulée suffisamment naïve pour n'pas voir les r'gards lourds d'sous-entendus et d'convoitise. Ou pour en profiter. L'éducation d'ma Rouge a dû bien m'informer.

La procédure d'changements d'corps successifs m'pousse à croire qu'leur atavisme est d'nature sociale, éducative plutôt qu'simplement physiologique. Ou d'moins, même si elle a bon dos, l'composante hormonale n'semble expliquer qu'une partie mineure d'leurs dégénérescences.


N'empêche, je n'les aime pas.



Impoli, l'Mâle a pris malin plaisir à mater l'malingre barmaid. D'sa voix avinée – Mâle et diction mauvais ménage font -, l'malaxe c'qu'il espère des compliments sucrés. Mâle n'excitant ma libido en brèche que quand j'l'imagine victime, Mâle lésé sans jamais d'réponse, Mâle baisé par la Ville sans pitié, Mâle en bouchée dans l'assiette d'une trollesse espiègle.


Y'en a des biens, comme ces artistes, les Mâles habiles, malgré cela j'm'en méfie comme il s'doit.


Des exceptions à c'foutu Mâle-être, à c't'attitude d'rut perpétuel qui m'met tant mal à l'aise et m'agace. J'rêve d'vivisections, où j'procéderais à l'extraction d'cette affreuse socialisation – où à défaut, de castrations.