EDC de Yankee

Non.

Mot prononcé trop de fois dans cette soirée. Trop de mon elfe, trop de choses négatives, trop de mal...
On s'aime l'un l'autre mais on se blesse aussi. Cette fois-ci, la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Tu veux tout lâcher, même ce qui te fait vivre ? Rien à faire, son coeur a mal, le mien aussi... Nos pensées sont assombries, on a mal tout simplement.

On s'aime mais on se détruit, deux coeurs brisés, mais toujours liés. J'ai tout donné, tout, les dés sont jetés. Tu abandonnes, tu nous lâches tout les deux. Tu lâches, je lâche. Ton amour me fait passer par toutes les phases, joie de vivre, puis un gout amer de la vie, des espoirs, des remontées de pentes, qui font bien plus mal à la rechute. On en à fait des choses ensemble, mais une chose qui ne m'a jamais traversé, c'est te détester. Toujours animé par cette flamme qui nous lie l'un à l'autre. Flamme à faible lueur aujourd'hui, mais toujours là.

En te fermant toi, en fermant ce coeur, tu nous fermes tous les deux, toi et moi.

Un coeur brisé. Voilà ce qu'il reste de moi. Je comprend un tas de personnes qui se renferme maintenant. Tout ceux qui se ferme aux sentiments. Quand on t'achève sur place, tu te laisses aller, tu fais plus d'effort pour garder la tête froide, pour te battre, pour vivre. Tu te laisses aller à tes sombres pensées, aussi noires que la nuit noire elle même. Il n'a qu'à bien se tenir.
Ce moment où mon elfe n'a pas réagi quand j'ai fait passer tout ce que je ressentait à son égard, que même ça, n'a pas réussi à la transpercer sur le moment. Une faible énergie me tient encore "vivant", sinon, seule ma haine envers moi même, me triture l'esprit comme un vulgaire écureuil. Mes remords qui ne me lâcheront pas l'esprit d'une semelle jusqu'à la vraie mort, mais ça me lâchera, je pense, seul l'avenir me le dira. Pour l'heure, deux âmes en peine parcourent les ruelles de cette ville.

Ca fait un mal d'écureuil cette merde, tu t'attaches, tu éprouves les meilleures choses, comme les pires. c'est ça qui me permet de vivre au quotidien, parce que c'est comme ça. Comme une drogue, sauf que tu peut t'arrêter, avec la drogue, ce vide là, que tu ressent quand elle n'est plus la, ça non, ça ne part pas, ça reste et ça te ronge.

Tu veux aider tout le monde ? Tu perdras sur tout les fronts ! Faire retrouver ce qui est sur le point de s'envoler pour moi à une kobolde que ma chère et tendre déteste, très mauvaise idée. Le plus mauvais choix que j'ai fait. Je ressens ce qu'elle ressent. En effet, ça parait mission impossible, en si mauvais état, mais je suis tenace.

J'ai envie de tout casser, tout détruire, laisser cette rage faire son oeuvre. Mauvais choix, je le sais, seule solution pour essayer de me libérer un peu. Yankee regarde ses mains et murmure "Pardon Gloane" Il se met ensuite à taper violemment sur le mur, une main après l'autre il frappe de toutes ses forces contre cet enfoiré de mur.

Pourquoi ?! Tu peux pas tout simplement laisser les choses faire, au lieu de faire ça !! Le cyborg grogne et continue de frapper, les mains devenant insensibles à la douleur, les yeux larmoyants sous la colère qu'il a tant refoulée.

Non ! Je tiens a toi, c'est compliqué à comprendre ça ?! Tu dis ressentir la même chose alors BOUGE !! Tu nous fais du mal à tous les deux, je lâche, j'arrive plus à me battre merde !!

Le cyborg cogne, les yeux rouges de colère, et constate que ses mains sont ensanglantées et une douleur physique cette fois-ci surgit avec force, mais il continue ses coups, sa rage plus forte encore.

Bats-toi pour nous, tu emmènes ton amour dans ta chute, une dernière chute. Je crois encore en toi, en ce que tu m'as dit, alors peut être que je peux tenir quelques jours de plus..

Le méta-humain court pour monter jusqu'au toit, s'appuie sur la rambarde et crie de toute ses forces à travers la ville avant de sombrer dans l'inconscience, juste le temps de lancer un signal vers le traceur de sa grande soeur...