EDC de Yankee

Le Fils de La Louve sortait peu après avoir appris une leçon de vie à la chair de sa chair qui grandissait bien trop vite.
Veille bien sur la petite, réfléchis à deux fois avant d’agir à présent.
Tu n’es plus seule, vous êtes deux maintenant.

Les années passent, Yankee avait grandement appris depuis sont arrivé en ville. Jeune NI devenu responsable par la force des choses. Il avait rencontré sa petite à lui et du jour au lendemain il était devenu Papa.

Une dernière fois La Louve laissait sa trace. Après avoir passé sa vie à se battre pour sa Meute, et pour la ville, elle décidait qu’elle en avait assez fait et qu’il était temps de se reposer après ces longues années de combats.
Fière, courageuse, protectrice et maintenant Mère.

Jusqu’au bout, il la regardera avec ces yeux plein d’admiration et de fierté, jusqu’au bout il se battra pour devenir ce qu’il souhaite, même si par moment il a baisser les bras, il veut être comme sa mère.
Tout comme elle n’a jamais baissé les bras devant lui.

L’androide pose sa main sur sa cuve et essuie doucement la buée qui c’est accumulée. Un léger murmure perce le silence :

Une femme exemplaire, que je suis incapable d’égaler.

Véritable chef de guerre mais aussi à l’écoute et humaine. Une femme aux multiples qualités qui aujourd’hui ne fait plus que rester attentive aux paroles de son fils.

Je suis désolé de te décevoir maman.

Faiblesse pour les uns, simple expression pour les autres, une larme venait s’éclater contre la paroi de la cuve.
Malgré les paroles réconfortantes d’un frère, impossible de se défaire de cette pensée, qui le rongeait chaque jour.
L’échec, ne jamais réussir à atteindre le niveau souhaiter, croissant au fur et à mesure de l’apprentissage. Apprentissage surplombé d’une absence. Le manque, manque d’une mère, de sa mère. Ce besoin irréversible de pouvoir partager ces joies et ces peines. Et surtout ce besoin de se sentir protéger par l’être aimer, qui plus est, l’être le plus respecté. Ce besoin de se sentir entouré, laisser cette solitude de coter.

Quelques soit tes choix, je te suivrais, et te respecterais.