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Nom de Code: Black Lady
La DAI a des inspectrices qui ne travaillent pas toujours en tailleur. Black Lady était de ce genre là, plus overboard qu'escarpins, plus balles calibre .32 que rouge à lèvres. Trouver l’entrepôt rebelle qui produisait la nourriture de contrebande à usage des bars du secteur 1 n'avait pas été trop difficile. A peine deux jours de renseignements dans les bas-fonds et quelques verres à se faire offrir, et l'affaire était entendue. Les deux digicodes nécessaire pour entrer dans le bâtiment jusqu'à cette pièce lui avait été fourni par les services compétents une fois l'adresse trouvée. Comme toujours dans ces cas-là, le souci n'avait pas été d'entrer, mais serait plutôt d'en sortir en un seul morceau.
Après quelques minutes à filmer la production et le stockage avec ses lunettes de vision nocturne équipées d'une mini-caméra, tout en restant hors du champ d'action des caméras qui balayaient périodiquement la zone, elle s'était retrouvée prise au piège au moment de sortir par un changement imprévu du digicode.
- Zut, maugréa-t-elle.
Elle allait devoir attendre la prochaine sortie de marchandise pour se faufiler à l'extérieur par la grande porte du hangar. Cependant, Black Lady n'eut pas à attendre longtemps, car le bruit familier du déverrouillage magnétique venait de se faire entendre sur la porte d'accès. En deux bonds, elle sauta depuis les caisse empilées jusqu'à la hauteur du plafond, et vint y adhérer grâce aux gants et aux bottes dont l'avait pourvue la division spéciale des Renseignements Impériaux. Juste à temps. Deux hommes entrèrent, un gros chauve vêtu d'un costume blanc et fumant le cigare, et un gnome aux membres torses qui le suivait en claudiquant. La fumée qui monta jusqu'à elle lui chatouilla les narines, et elle eut un mal fou à ne pas éternuer.
Elle allait devoir attendre la prochaine sortie de marchandise pour se faufiler à l'extérieur par la grande porte du hangar. Cependant, Black Lady n'eut pas à attendre longtemps, car le bruit familier du déverrouillage magnétique venait de se faire entendre sur la porte d'accès. En deux bonds, elle sauta depuis les caisse empilées jusqu'à la hauteur du plafond, et vint y adhérer grâce aux gants et aux bottes dont l'avait pourvue la division spéciale des Renseignements Impériaux. Juste à temps. Deux hommes entrèrent, un gros chauve vêtu d'un costume blanc et fumant le cigare, et un gnome aux membres torses qui le suivait en claudiquant. La fumée qui monta jusqu'à elle lui chatouilla les narines, et elle eut un mal fou à ne pas éternuer.
- Tout est prêt, cher ami,
Le patron de l’entrepôt souffla la fumée de son cigare, puis sourit de toutes ses dents.
- Tout de même, je peux savoir ce que vous mettez là-dedans ?
- Un peu de tout, viande d'origine diverse, produits synthétiques réformés de la vente, essence, uranium appauvri, et même quelques exhausteurs de goût. Pour une meilleure qualité du produit, naturellement.
Naturellement... Le gnome se retourna et leva les yeux vers le plafond, croyant avoir senti une présence, mais ne vit personne.
Dans l'encadrement de la porte restée ouverte, Black Lady en profita pour prendre une image 3d du visage des deux hommes, dissimulée partiellement par l'obscurité du couloir.
Plus bas, pensa-t-elle. Tu y étais presque. En voilà un pour une fois qui levait la tête trop haut pour la voir. Les regards des messieurs s'arrêtaient généralement à sa poitrine, ceci souvent alors même qu'elle discutait encore avec eux.
Plus bas, pensa-t-elle. Tu y étais presque. En voilà un pour une fois qui levait la tête trop haut pour la voir. Les regards des messieurs s'arrêtaient généralement à sa poitrine, ceci souvent alors même qu'elle discutait encore avec eux.
Reculant dans l'ombre, elle repartit en souriant dans le couloir principal qui menait à l'accueil de la société servant de couverture. La jeune femme eut à peine le temps de trouver un plan en catastrophe quand elle tomba nez à nez avec un orque plutôt répugnant qui se curait les crocs d'un ongle sale, un pistolet automatique dans l'autre main.
- Hu ? Z'êtes qui ?
Sa main se referma étroitement sur la poignée de son arme. Un effleurement de la gâchette et la rafale allait partir. Vite, improviser.
- Je suis Miss Crow, dit-elle en se rapprochant de lui malgré la menace de son arme. On m'a embauchée pour vérifier la sécurité électronique, mais aussi pour.. humm.. remonter le moral du personnel...
Joignant le geste à la parole, elle ouvrit lentement le haut de sa combinaison, aguicheuse. L'orc sentait que quelque chose n'allait pas, mais on le payait pas pour penser, et honnêtement l'humaine était ce qu'il avait vu de mieux depuis fort longtemps.
Joignant le geste à la parole, elle ouvrit lentement le haut de sa combinaison, aguicheuse. L'orc sentait que quelque chose n'allait pas, mais on le payait pas pour penser, et honnêtement l'humaine était ce qu'il avait vu de mieux depuis fort longtemps.
- J'aime utiliser les liens, tu veux qu'on joue, tous les deux ?
Un grand sourire étira la bouche du mâle en un rictus de contentement.
Trois minutes plus tard, Black Lady sortait dans la rue, vêtue anonymement d'un long trench-coat et d'un chapeau mou qui la protègeraient efficacement de la pluie, laissant un orc en sous-vêtements ficelé et bâillonné dans l'un des grands placards de l'entrée. Encore un qui allait se faire virer... Elle resserra son manteau autour d'elle, enfonça son chapeau, et envoya à son employeur les données par canal crypté. Dans quelques minutes, un squad tactique de la DAI allait investir les locaux à l'arme lourde, coffrer tout le monde et rendre la nourriture du secteur légèrement meilleure pour quelques heptades. Puis tout recommencerait.
Intérieur nuit, réception à l'ambassade. On recevait des nobles et des hautes personnalités en petit comité, et naturellement, Black Lady était du nombre. Elle avait ses entrées partout. Ici aussi il y avait son lot de personnages fades ou inintéressants, ne se préoccupant que de leur personne. L'un d'eux l'assommait particulièrement de questions quelconques. La jeune femme retint un bâillement, et jeta un œil sur son compte bancaire grâce à son mini-terminal de poignet, dans un geste d'une élégance qui le rendit inaperçu de son interlocuteur. La somme à six chiffres qui s'y afficha lui rendit le sourire.
- Vous disiez, cher ami ? Moi, oh... je suis dans les enquêtes financières. C'était une journée très ordinaire aujourd'hui.
Oui, je prendrai volontiers une coupe de champkro, avant d'aller rejoindre mon mari.
Vraiment, vous devez partir ?... Entendu.
Oui, je prendrai volontiers une coupe de champkro, avant d'aller rejoindre mon mari.
Vraiment, vous devez partir ?... Entendu.
Passez une très belle nuit.
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Instantanés
12 Avril 2014
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