EDC de Voltaya~54718
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Cacher
Chagrin
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Fond noir, odeur de sang, bruits de verre brisé, gnolle pleurant à chaudes larmes, comm bipant toutes les secondes.
Quarante cycles. ça fait quarante cycles qu'elle est partie ... J'pense à toi, p'tite fleur.
La gnolle n'arrivait plus à penser, prostrée contre la vitre du Centre de Cryogénisation qu'elle avait tenté de briser, sans succès. Sa fille était là, quelque part dans ce dédale de sarcophages, tous en rang d'oignons, silencieux, figés hors du temps. Sa fille avait la même tête que tous les autres. Elle n'avait pas besoin de la voir pour le savoir. Elle ne voulait pas la voir dans cet état. Et pourtant ... elle voulait la sortir de là. La sortir de cet enfer et enfin ... enfin l'adopter, pour vivre heureuse avec elle.
Pourquoi ... p'quoi t'as fait, ça, ma p'tite Maÿa ... ? j't'aime tell'ment ... J'te sout'nais ... J'allais d'venir garante p'toi ...
A ce moment-là, une main se posa sur son épaule. Une main humaine, qu'elle n'avait pas vu arriver. Une main humaine, comme celle qui avait pourri la vie de sa petite fille chérie. Son sang ne fit qu'un tour et elle tourna vivement la tête, une rage nouvelle lui inondant le cœur.
Oulà ... tu m'fais peur, Volta ...
Ah ouais j'te fais peur ? t'bien raison ... pensait-elle en se relevant, le coeur déchiré par la haine et le chagrin, avançant à pas lourds vers sa proie. L'humain qui s'était accroupi à sa hauteur reculait sur son postérieur, tétanisé. La gnolle est focalisée sur sa destruction et c'est après un temps qu'elle remarqua "les autres": l'homme métallique ... et la jeune humaine ... elle ne les voyait plus. Elle ne voyait que des silhouettes, dont l'une s'avérait trop proche de la vitre au goût de la créature. Celle-ci fit demi-tour, reprenant sa marche lente et terrible vers sa nouvelle proie. L'homme de métal arriva de côté, posant doucement sa main sur l'épaule morte de la gnolle. Ce simple contact la fit sursauter et sa rage manqua d'éclater. Elle ne parvenait plus à penser, et encore moins à parler.
Elle voyait qu'il lui parlait, mais ne pouvait que grogner de haine en réponse.
NOIR
Fond crade, tags sur les murs, les murs suintaient l'alcool, la drogue et les putes. Tout ce qui rebutait Voltaya habituellement, mais elle n'en avait cure à cet instant. Plus rien ne lui importait ... elle avait fui le centre, échappant à la sécurité Armacham lancée à ses trousses. Une lueur orangée brillant au fond de son sac attira son regard. C'était ... c'était une dose de Vulcain. De quoi les faire payer ...
La créature étira un sourire carnassier et attrapa une bouteille de skiwi qui traînait. Elle en avala promptement le contenu pour se donner du courage et s'abrutir un peu, puis fit tourner la dose entre ses doigts, hésitante. Devant l'abîme dans lequel elle s'apprêtait à plonger, elle hésitait. Elle ferma les yeux, le visage heureux de Maÿa resurgissant dans sa mémoire. Quelques larmes s'écoulèrent sur ses joues toujours humides, alors qu'elle remontait sa manche et s'injectait la dose, cédant à tous ses instincts qu'elle refoulait depuis toujours.
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Fond crade, tags sur les murs, les murs suintaient l'alcool, la drogue et les putes. Tout ce qui rebutait Voltaya habituellement, mais elle n'en avait cure à cet instant. Plus rien ne lui importait ... elle avait fui le centre, échappant à la sécurité Armacham lancée à ses trousses. Une lueur orangée brillant au fond de son sac attira son regard. C'était ... c'était une dose de Vulcain. De quoi les faire payer ...
La créature étira un sourire carnassier et attrapa une bouteille de skiwi qui traînait. Elle en avala promptement le contenu pour se donner du courage et s'abrutir un peu, puis fit tourner la dose entre ses doigts, hésitante. Devant l'abîme dans lequel elle s'apprêtait à plonger, elle hésitait. Elle ferma les yeux, le visage heureux de Maÿa resurgissant dans sa mémoire. Quelques larmes s'écoulèrent sur ses joues toujours humides, alors qu'elle remontait sa manche et s'injectait la dose, cédant à tous ses instincts qu'elle refoulait depuis toujours.
NOIR
La gnolle parcourt la ville, reniflant.
L'est où c'te pute ... encore en train d'torturer une autre r'sidente, j'parie ... j'vais la BOUFFER marmonnait-elle, s'attirant les regards courroucés des quelques glaneurs ça et là. Elle arriva devant le Duumvirat et poussa la porte. Le monstre se trouvait là. L'ennemi à abattre, la cible, l'enfoirée qui lui avait pris sa fille ... là. protégée par un digicode tout bête. Heureusement pour elle, Voltaya avait l'esprit embrumé par les drogues. Impossible de decker et impossible de demander de l'aide. Ils l'auraient aussitôt enfermée ...
Salope ! Sors d'c'putain d'bureau ou j'te jure qu'vous allez tous CREVER UN PAR UN.vociférait-elle, tambourinant à la porte.SORS ! RENDS-MOI MA FILLE, POUFIASSE !
Elle s'acharna encore de longues minutes, desespérée, enhardie par les substances et la rage.
Elle dut s'avouer vaincue et ressortit, quand son comm' bipant attira pour la première fois son attention.
"Patrouille 5cm" disait une humaine sur un canal. Réfléchissant rapidement, la créature se rappela que la sergente en question détester se faire marcher dessus ... et c'est exactement ce que la gnolle décida de faire, avant de se diriger vers le Militarium, l'air déterminée. Que ce soit l'une ou l'autre ne faisait aucune différence. Quelqu'un paierait.
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La gnolle parcourt la ville, reniflant.
L'est où c'te pute ... encore en train d'torturer une autre r'sidente, j'parie ... j'vais la BOUFFER marmonnait-elle, s'attirant les regards courroucés des quelques glaneurs ça et là. Elle arriva devant le Duumvirat et poussa la porte. Le monstre se trouvait là. L'ennemi à abattre, la cible, l'enfoirée qui lui avait pris sa fille ... là. protégée par un digicode tout bête. Heureusement pour elle, Voltaya avait l'esprit embrumé par les drogues. Impossible de decker et impossible de demander de l'aide. Ils l'auraient aussitôt enfermée ...
Salope ! Sors d'c'putain d'bureau ou j'te jure qu'vous allez tous CREVER UN PAR UN.vociférait-elle, tambourinant à la porte.SORS ! RENDS-MOI MA FILLE, POUFIASSE !
Elle s'acharna encore de longues minutes, desespérée, enhardie par les substances et la rage.
Elle dut s'avouer vaincue et ressortit, quand son comm' bipant attira pour la première fois son attention.
"Patrouille 5cm" disait une humaine sur un canal. Réfléchissant rapidement, la créature se rappela que la sergente en question détester se faire marcher dessus ... et c'est exactement ce que la gnolle décida de faire, avant de se diriger vers le Militarium, l'air déterminée. Que ce soit l'une ou l'autre ne faisait aucune différence. Quelqu'un paierait.
NOIR
Le réveil était difficile, ce matin. La gnolle se sentait affreusement mal. Une envie de gerber, couplée à un vide immense dans le cœur, lui causaient plus de souffrances que tous les rats des STs réunis. Elle remua légèrement, grognant tant elle se sentait mal.
Mrhm ... c'te journée va être nulle, nan ? marmonna-t'elle à l'elfe qui s'était endormi à ses côtés.
J'le crains ... répondit-il d'un ton égal, compatissant.
Il s'enquit de son état, étudia encore un peu ses blessures et la matinée passa lentement, comme au lendemain d'une catastrophe. Voltaya retrouvait peu à peu ses sens et soupirait dans son lit, se remémorant ses exploits de la veille.
J'ai... j'bien déconné, j'crois qu'on peut l'dire ... grinça-t-elle des dents en se redressant.
L'elfe revenait avec de la nourriture pour trois Trolls, souriant légèrement. Un modèle de patience ...
La gnolle, prostrée contre le mur, les pattes arrières repliées contre sa poitrine, triturant une fleur, leva la tête vers lui avec étonnement. Il lui tendit une boîte de couquiz qu'elle refusa lentement
Nan m'ci, j'pas faim ...
mh ... faudra manger à un moment ou un autre, hein
J'sais, j'sais ...tripotant toujours la fleur offerte par sa fille, pensive.
Voltaya réfléchissait à son rythme, récupérant très doucement de son overdose. Elle ne pouvait plus pleurer. Elle avait surmonté la perte de Niewd, elle avait survécu à Drix, et était toujours restée debout même après que Fudar soit parti ... elle n'allait pas s'effondrer après tout ça. Le visage triste de Maÿa flottait dans les airs, et racontait en boucle une partie de son message d'adieu :
Je m'en veux énormément, mais comme toujours, je reviendrais.
...
Je t'aime fort, tu reste ma mère, malgré qu'un gouvernement en ai décidé autrement.
C'est décidé, elle s'accrocherait à cet espoir de toutes ses forces, jusqu'à ce que Maÿa revienne.
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Le réveil était difficile, ce matin. La gnolle se sentait affreusement mal. Une envie de gerber, couplée à un vide immense dans le cœur, lui causaient plus de souffrances que tous les rats des STs réunis. Elle remua légèrement, grognant tant elle se sentait mal.
Mrhm ... c'te journée va être nulle, nan ? marmonna-t'elle à l'elfe qui s'était endormi à ses côtés.
J'le crains ... répondit-il d'un ton égal, compatissant.
Il s'enquit de son état, étudia encore un peu ses blessures et la matinée passa lentement, comme au lendemain d'une catastrophe. Voltaya retrouvait peu à peu ses sens et soupirait dans son lit, se remémorant ses exploits de la veille.
J'ai... j'bien déconné, j'crois qu'on peut l'dire ... grinça-t-elle des dents en se redressant.
L'elfe revenait avec de la nourriture pour trois Trolls, souriant légèrement. Un modèle de patience ...
La gnolle, prostrée contre le mur, les pattes arrières repliées contre sa poitrine, triturant une fleur, leva la tête vers lui avec étonnement. Il lui tendit une boîte de couquiz qu'elle refusa lentement
Nan m'ci, j'pas faim ...
mh ... faudra manger à un moment ou un autre, hein
J'sais, j'sais ...tripotant toujours la fleur offerte par sa fille, pensive.
Voltaya réfléchissait à son rythme, récupérant très doucement de son overdose. Elle ne pouvait plus pleurer. Elle avait surmonté la perte de Niewd, elle avait survécu à Drix, et était toujours restée debout même après que Fudar soit parti ... elle n'allait pas s'effondrer après tout ça. Le visage triste de Maÿa flottait dans les airs, et racontait en boucle une partie de son message d'adieu :
Je m'en veux énormément, mais comme toujours, je reviendrais.
...
Je t'aime fort, tu reste ma mère, malgré qu'un gouvernement en ai décidé autrement.
C'est décidé, elle s'accrocherait à cet espoir de toutes ses forces, jusqu'à ce que Maÿa revienne.
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Merci pour la lecture !Informations sur l'article
Patience, caprices, cloîtrement
20 Juillet 2017
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◊ Commentaires
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Keith~66972 (116☆) Le 20 Juillet 2017
Et Keith a cru qu'il allait se faire manger ! -
Voltaya~54718 (41☆) Le 20 Juillet 2017
@Sneni C'est peut-être un peu extrême !
@Quiqui et Keith J'ai vraiment hésité à faire attaquer volta ... huhu -
KorSkarn (484☆) Le 20 Juillet 2017
Hé, il est pas si métallique ! -
Sanya (209☆) Le 21 Juillet 2017
ha ben oui sa a bien eu lieu xd ma ptite sanya la senti passé en plus j'avais pas mon arme de combat xd mais allez une étoile^^ -
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