EDC de Viale

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Comme souvent, HRP hormis pour ceux qui savent.
Appuyez sur cacher c'est plus chouette
Et have fun.

Les iris d’émeraude se tournent sur un écran noir qu'elle démarre par le biais de son implant, une vision de rue, des non-pucés qui se pressent sous la pluie acide qui lave les rues d'Orion. Quelques bâtiments que seul les locaux ou les touristes habitués reconnaîtront. Son souffle se fait plus calme, la poche se vide lentement et seul le bruit des machines bourdonnent. Ses paupières vacillent, la fatigue l'envahit, quand la réalité la rattrape finalement d'un unique son... ♫

Cet écran qui semblait l'apaiser lui donne un dégout particulier à présent, un mélange de regret, d'une force qu'elle n'a plus depuis longtemps, du fait de savoir ce qu'elle trouvera derrière l'un de ses messages. Elle aimerait s'en empêcher, mais c'est plus fort qu'elle, le message apparait à l'écran.~
𝓙𝓮 𝓽'𝓪𝓲𝓶𝓮 𝓯𝓸𝓻𝓽 𝓮𝓽 𝓳𝓮 𝓿𝓮𝓾𝔁 𝓹𝓪𝓼 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓭é𝓹é𝓻𝓲𝓼𝓼𝓮 𝓶𝓸𝓷 𝓹'𝓽𝓲𝓽 𝓫𝓸𝓷𝓫𝓸𝓷 𝓼𝓾𝓬𝓻é ♥
~ La valse de ses émotions la percute de plein fouet, elle se l'était promise, de ne plus jamais les laisser l'envahir, mais c'est un échec, un nouveau, qui l'entraînera par un excès de colère et d'impuissance à arracher la capsule de son module, la laissant éclater contre un mur et déverser son liquide presque vide lentement jusque son lit.
Comment lui dire, comment avouer à cet elfe, celui qui l'a vu et la fait grandir, qui la toujours soutenue, qui compte plus que tout pour elle, qu'elle est sur le point d'abandonner. Elle tombe, affaiblis, le cœur serré dans un hurlement qui détruit le calme ambiant et dans ce cercle infinie où sa tristesse se mélange avec sa dépression, son manque de sa voix, de ce renouveau qu'elle s'était promis et de son dégout d'elle-même.

Elle observe, silencieuse, son repas liquide finir sa route et se recroqueville dans ce lit, laissée sur l'instant à elle-même et à ses propres pensées.
D'un battement de cils, cette vision retourne derrière son rideau. La communication désactivée, elle en oubliera le concept même du message dans quelques minutes. Quelques minutes de plus. Quelques minutes qui deviendrons des heures, des journées, dans ce monde qu'elle contrôle à sa manière. Le monde de son imaginaire où tout ce qu'elle a vécu n'est plus, où sa nourriture est composée de sucreries solides et où elle l'entends, cette voix rassurante qui la maintiens en vie même à travers sa rampe de plongée, où finalement son monde, celui qu'elle s'est créée, est là.
Alors, elle tends son bras si fin, attrape le câble qui lui offre cette liberté et le connecte à sa nuque, dans un dernier souffle.