EDC de Varor~60327
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Dors Varor.
« Je ne te demande que trois choses.
Premièrement, dors toujours avec moi.
[...] »
...
Et ce fut le premier soir,
le premier soir du premier imposteur de ton ancien toi.
Première cuve, en trente ans.
Trois zimps dans un souterrain. « Blablabla Imperium »
Trois zimps couraient en furti. Oui, oui, oui
Ça devait sans doute vouloir dire quelque chose de fort pour eux. Toi, tu penses à autre chose, tu te demandes si on peut en faire une comptine, si tu trouverais assez de rimes. Les laissant te dépouiller d'un petit sac de cristaux, le reste bien rangé au chaud, tu songes.
...
Tu te demandes combien de temps elle mettra à transgresser la première règle, Lépidomène dévastateur de ton monde à toi. T'écrasant de sa distance, elle qui arrive à te mentir en te regardant droit dans les yeux, sans ciller. Pourtant elle n'est pas dupe et elle sait également que tu ne l'es pas plus. Alors à quoi bon tenir un papier peint de mensonges écorné. A quoi bon repeindre en O négatif la beauté de cette histoire si ce n'est pour la couvrir d'un faux éclat ?
Il manque un air de cathédrale là dessus, une solennité que vous n'avez pas. Ni elle, ni toi. Riant des silhouettes pressées en contre-bas de la rambarde de votre terrasse surplombant votre monde psychédélique. Les couleurs s'y mélangent en une parfaite harmonie de gris.
...
Et ce fut le premier soir. Ce soir il n'y a que toi, ta cave et 'une' boite de pâté. Combien de jours que tu la promènes celle-là ? 3 ? 4 ? Apéro d'un soir où elle a dit rentrer tard. C'est sur que quand on se fait sauter avec des types venus d'ailleurs, y'a de quoi avoir vaguement du mal à définir un horaire.
...
N'est ce pas, ma chère ?
...
A qui tu viens de parler ? A l'aiguille qui pénètre délicieusement ta veine, libérant ton paradis artificiel où ta cave résonne des échos de mille voix amies te susurrant que tu ne seras plus jamais seul ou à 'cette' boite de pâté qui te nargue de cette troisième occasion, encore ratée.
Mais tout va toujours bien, les fantômes des murs humides ne te jugent pas, qu'importe que tu sois camé jusqu'à l'os ce soir, demain tu seras LR et tu serreras les mains de tes collaborateurs avec un sourire de vendeur de Neuvopacks jaunes.
Un jaune que tu as, identique, à la maison, une couleur a(ci)dulée comme le soleil qui perce le bouclier, te brûlant de sa chaleur alors que tu grelottes dans la descente acide de la came.
Secteur de li(ts)bertés alitées.
...
'La' boite te regarde, te suppliant d'y enfermer une raison de plus de vouloir oublier. Alors puisque tes souhaits ne sont pas exaucés ce soir, tu te donneras toutes les raisons du monde de pouvoir t’apitoyer un peu plus sur ton sort dans ta vie affreusement dorée. Si tu cherches bien, tu arriveras même à la faire culpabiliser.
...
« Je ne te demande que trois choses »
...
Trois petit points de détail qui ont tellement d'importance pour toi. Lequel concéderas tu en premier pour gagner le match final. La trace rouge au creux de ton bras marque la fin de la première nuit.
Tu t'étais prévenu. Tu ne tiendrais pas sans elle. La conserve aux reflets acier renvoie le point du jour, l'aurore de ta deuxième journée du vol de ta propre vie.
Alors tu lui promets, une fois de plus, en quasi-silence et avec toujours le même mensonge que tu ne lui feras plus mal. Ton esprit s'échappe dans ce monde insidieux que vous ne partagez pas encore mais où tu voudrais la traîner.
...
"Viens, viens voir, c'est merveilleux. Mais c'est tellement merveilleux et parfait que tu verras à quel point nous sommes laids et imparfaits. Car il y a quelque chose de détestable à regarder la beauté parfaite. On ne peut que souffrir de voir à quel point nous ne serons jamais assez vieux pour atteindre un accomplissement quelconque. A quel point nous mourrons trop vite avant d'avoir même fini de descendre un étage. Mais viens, car même s'il est désespérant d'admettre véritablement que l'espoir existe et que nous n'y aurons jamais droit, viens, parce que je te fais confiance au point de savoir que si la beauté me submerge et que j'en pâme, tu sauras planter à nouveau une aiguille dans mon bras et me ramener chez nous, pour dormir contre moi."
Premièrement, dors toujours avec moi.
[...] »
...
Et ce fut le premier soir,
le premier soir du premier imposteur de ton ancien toi.
Première cuve, en trente ans.
Trois zimps dans un souterrain. « Blablabla Imperium »
Trois zimps couraient en furti. Oui, oui, oui
Ça devait sans doute vouloir dire quelque chose de fort pour eux. Toi, tu penses à autre chose, tu te demandes si on peut en faire une comptine, si tu trouverais assez de rimes. Les laissant te dépouiller d'un petit sac de cristaux, le reste bien rangé au chaud, tu songes.
...
Tu te demandes combien de temps elle mettra à transgresser la première règle, Lépidomène dévastateur de ton monde à toi. T'écrasant de sa distance, elle qui arrive à te mentir en te regardant droit dans les yeux, sans ciller. Pourtant elle n'est pas dupe et elle sait également que tu ne l'es pas plus. Alors à quoi bon tenir un papier peint de mensonges écorné. A quoi bon repeindre en O négatif la beauté de cette histoire si ce n'est pour la couvrir d'un faux éclat ?
Il manque un air de cathédrale là dessus, une solennité que vous n'avez pas. Ni elle, ni toi. Riant des silhouettes pressées en contre-bas de la rambarde de votre terrasse surplombant votre monde psychédélique. Les couleurs s'y mélangent en une parfaite harmonie de gris.
...
Et ce fut le premier soir. Ce soir il n'y a que toi, ta cave et 'une' boite de pâté. Combien de jours que tu la promènes celle-là ? 3 ? 4 ? Apéro d'un soir où elle a dit rentrer tard. C'est sur que quand on se fait sauter avec des types venus d'ailleurs, y'a de quoi avoir vaguement du mal à définir un horaire.
...
N'est ce pas, ma chère ?
...
A qui tu viens de parler ? A l'aiguille qui pénètre délicieusement ta veine, libérant ton paradis artificiel où ta cave résonne des échos de mille voix amies te susurrant que tu ne seras plus jamais seul ou à 'cette' boite de pâté qui te nargue de cette troisième occasion, encore ratée.
Mais tout va toujours bien, les fantômes des murs humides ne te jugent pas, qu'importe que tu sois camé jusqu'à l'os ce soir, demain tu seras LR et tu serreras les mains de tes collaborateurs avec un sourire de vendeur de Neuvopacks jaunes.
Un jaune que tu as, identique, à la maison, une couleur a(ci)dulée comme le soleil qui perce le bouclier, te brûlant de sa chaleur alors que tu grelottes dans la descente acide de la came.
Secteur de li(ts)bertés alitées.
...
'La' boite te regarde, te suppliant d'y enfermer une raison de plus de vouloir oublier. Alors puisque tes souhaits ne sont pas exaucés ce soir, tu te donneras toutes les raisons du monde de pouvoir t’apitoyer un peu plus sur ton sort dans ta vie affreusement dorée. Si tu cherches bien, tu arriveras même à la faire culpabiliser.
...
« Je ne te demande que trois choses »
...
Trois petit points de détail qui ont tellement d'importance pour toi. Lequel concéderas tu en premier pour gagner le match final. La trace rouge au creux de ton bras marque la fin de la première nuit.
Tu t'étais prévenu. Tu ne tiendrais pas sans elle. La conserve aux reflets acier renvoie le point du jour, l'aurore de ta deuxième journée du vol de ta propre vie.
Alors tu lui promets, une fois de plus, en quasi-silence et avec toujours le même mensonge que tu ne lui feras plus mal. Ton esprit s'échappe dans ce monde insidieux que vous ne partagez pas encore mais où tu voudrais la traîner.
...
"Viens, viens voir, c'est merveilleux. Mais c'est tellement merveilleux et parfait que tu verras à quel point nous sommes laids et imparfaits. Car il y a quelque chose de détestable à regarder la beauté parfaite. On ne peut que souffrir de voir à quel point nous ne serons jamais assez vieux pour atteindre un accomplissement quelconque. A quel point nous mourrons trop vite avant d'avoir même fini de descendre un étage. Mais viens, car même s'il est désespérant d'admettre véritablement que l'espoir existe et que nous n'y aurons jamais droit, viens, parce que je te fais confiance au point de savoir que si la beauté me submerge et que j'en pâme, tu sauras planter à nouveau une aiguille dans mon bras et me ramener chez nous, pour dormir contre moi."
◊ Commentaires
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Aurore~67251 (113☆) Le 01 Février 2018
"Allez viens, suis-moi, on va se détruire ensemble. C'est magnifique n'est-ce pas ? Ca fait écho, en moi, ça me remplit d'allégresse, c'est formidable : ensemble..." ♥ -
Aislinn~60672 (172☆) Le 01 Février 2018
Puissant et captivant. Très belle écriture, j'aime les jeux de mots et de maux. Bravo. * -
Trïll (158☆) Le 01 Février 2018
#SM. -
Akili~68612 (90☆) Le 03 Février 2018
Ou Darth Vador pour les intimes ♥ -
Varor~60327 (23☆) Le 03 Février 2018
@Akili ♥ Exactement ! toujours une histoire de nouar.
@Trïll Oh yeah. Menottes, surtout, à piques, si possible.
@Aislinn Mici Calin ma belle.
@Aurore Il me faudrait un autre EDC pour répondre à çà. U know . ♥ -
Naurestel (438☆) Le 06 Février 2018
Très beau. J'ai relu plusieurs fois