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Désirée
Désirée
La silhouette se glisse de la salle de bain vers la chambre nocturne comme une brise qui glaça mon cœur et l’arrête, qui l’étreint et me tire vers elle. J’entends le murmure profond de son vêtement qui flotte sur ses cuisses, les frôle dans une délicieuse caresse au grès de ses pas. Je m’attarde sur cette bouche vermeille de sang. Cette bouche nue qui saigne infiniment est une plaie douloureuse, et c’est presque douloureux de regarder la bouche d’une femme. Ses lèvres étaient comme un doux baiser qui passe et les miens se pinçaient dans un doux baiser stérile.
Désirée est à moitié nue, une chemise limpide, courte, légère et tendue sur sa poitrine s’applique doucement au mouvement de sa marche sur son ventre pâle. Et pendant qu’elle va et vient; m’offrant la courbe de ses hanches, ses reins palpitants et l’ombre épaisse du bas de son ventre, mon cœur bat dans mes tempes, ma chair va vers cette femme et mon regard la possède. De toute mon âme, de toute ma vie, je la supplie de se montrer à moi.
Elle s’approcha de sa fenêtre ouverte, savourant sa solitude violée. Elle déboutonna les premiers boutons de sa chemise et son buste se dévoila comme un mystère, frissonna charnellement dès que la lumière de la nuit le toucha. Puis sa main, éclatante et pure se posa demi-flottante sur sa gorge.. Je n’avais jamais vu une femme si radieusement belle, je n’en avais jamais rêvé de pareille.
Un soupir d’aise s’échappa de ses lèvres avant qu’elle ne ferme les rideaux; l’obscurité tomba au même temps que le peu de lumière qui enveloppe mon cœur s’arracha de moi: Je la perdais. Et ma chair cria, marquée comme au fer brûlant par le galbe voluptueux qui disparaissait dans les ténèbres.
Elle tâtonna, toucha des objets, je devinais. J’aperçue une faible lueur s’allumer puis une silhouette sombre que je distingue à peine remuer; que je distingue à peine se dénuder. Le bruissement doux du vêtement dont elle se défait est maintenant une crispation violente dans mes entrailles : Elle s’était enfin montrée... Entièrement.
Mes yeux disputaient cette nudité à l’obscurité et à la lueur, essayant de gré ou de force de voir mieux, de voir plus. Ce n’était plus mon regard qui pourchassait cet être sublime, c’était plutôt mon âme qui se forçait à présent à retrouver ses zones d’ombre ; elle n’était plus pour moi que cette Ombre qui s’entrouvre comme une bouche, qui saigne et vibre comme une bouche. Je la regarde de mes yeux inutiles alors que mon âme se presse vers cette vision attrayante.
Mais tout ce qui m’attire m’empêche aussi d’avancer.
Pendant un instant, j'ai fermé les paupières, surmontant ma défaillance charnelle, et dans le hurlement de ma chair, j'ai laissé perdre le doux bruit qu'elle faisait; ma Désirée était partie se coucher.
Désirée est à moitié nue, une chemise limpide, courte, légère et tendue sur sa poitrine s’applique doucement au mouvement de sa marche sur son ventre pâle. Et pendant qu’elle va et vient; m’offrant la courbe de ses hanches, ses reins palpitants et l’ombre épaisse du bas de son ventre, mon cœur bat dans mes tempes, ma chair va vers cette femme et mon regard la possède. De toute mon âme, de toute ma vie, je la supplie de se montrer à moi.
Elle s’approcha de sa fenêtre ouverte, savourant sa solitude violée. Elle déboutonna les premiers boutons de sa chemise et son buste se dévoila comme un mystère, frissonna charnellement dès que la lumière de la nuit le toucha. Puis sa main, éclatante et pure se posa demi-flottante sur sa gorge.. Je n’avais jamais vu une femme si radieusement belle, je n’en avais jamais rêvé de pareille.
Un soupir d’aise s’échappa de ses lèvres avant qu’elle ne ferme les rideaux; l’obscurité tomba au même temps que le peu de lumière qui enveloppe mon cœur s’arracha de moi: Je la perdais. Et ma chair cria, marquée comme au fer brûlant par le galbe voluptueux qui disparaissait dans les ténèbres.
Elle tâtonna, toucha des objets, je devinais. J’aperçue une faible lueur s’allumer puis une silhouette sombre que je distingue à peine remuer; que je distingue à peine se dénuder. Le bruissement doux du vêtement dont elle se défait est maintenant une crispation violente dans mes entrailles : Elle s’était enfin montrée... Entièrement.
Mes yeux disputaient cette nudité à l’obscurité et à la lueur, essayant de gré ou de force de voir mieux, de voir plus. Ce n’était plus mon regard qui pourchassait cet être sublime, c’était plutôt mon âme qui se forçait à présent à retrouver ses zones d’ombre ; elle n’était plus pour moi que cette Ombre qui s’entrouvre comme une bouche, qui saigne et vibre comme une bouche. Je la regarde de mes yeux inutiles alors que mon âme se presse vers cette vision attrayante.
Mais tout ce qui m’attire m’empêche aussi d’avancer.
Pendant un instant, j'ai fermé les paupières, surmontant ma défaillance charnelle, et dans le hurlement de ma chair, j'ai laissé perdre le doux bruit qu'elle faisait; ma Désirée était partie se coucher.
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Informations sur l'article
Écrits Gravés
12 Mai 2014
1647√
19☆
16◊
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◊ Commentaires
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Julian~33748 (153☆) Le 12 Mai 2014
"Cette bouche nue qui saigne infiniment est une plaie douloureuse, et c’est presque douloureux de regarder la bouche d’une femme." J'ai tiqué sur la répétition de douloureux, qui à mon avis, ne va pas avec le rythme du texte. Les autres répétitions passent par contre !
Magnifique sinon, j'ai dû aller chercher une étoile au plus profond des cieux nocturnes pour pouvoir t'en donner une de beauté égale à ta Désirée ! ... et surtout à ton texte ! Vi vi vi ! -
Duke~5586 (156☆) Le 12 Mai 2014
Lourd * ♥ -
Vanity~40310 (101☆) Le 12 Mai 2014
@Julian Je confirme, le "douloureux" peut faire tâche.
Mais comme j'ai pris l'habitude d'écrire sur des sujets plus ou moins sinistres, je me suis presque senti obligée sans m'en rendre compte de glisser une pointe de souffrance chez le narrateur [qui n'est pas Vani, non non!]; celle de regarder sans pouvoir atteindre.
@D.D.P. ♥ -
Julian~33748 (153☆) Le 12 Mai 2014
@Vanity Ah non hein, c'est pas le problème! C'est juste la répétition du mot qui est "lourd" dans un texte qui se veut léger et qui du coup, fait un peu étranger à ce dernier - ce que je veux dire, c'est qu'un synonyme (remplacer les deux "douloureuse" "douloureux") serait mieux passé si tu tiens à le répéter :3 Ensuite, c'est que mon avis, hein !! Je chipote beaucoup, le reste du texte est magnifique. -
Vanity~40310 (101☆) Le 13 Mai 2014
Et dire que je m'étais inspirée de toi pour écrire.. é_è -
Gabrielle~40160 (75☆) Le 18 Mai 2014
j'adore, merci... ♡☆