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Cérémonie muette
La rouquine accélérait le pas, quittant le centre de clonage, bras croisés, serrant fermement ses affaires contre sa poitrine ; elle sentait le smog sur ses talents, ce smog matinal, pour une fois, elle l’entendait ; plainte lointaine, appel de souffrance retentissant d’un abîme d’interrogations.
Elle parcourra les rues et traversa les places, l’oeil fixé sur ce qui lui échappe, elle qui a toujours vu la mort autour d’elle, sa mort à elle, elle ne la regardait pas, et quand elle la regardait, elle ne la voyait pas. Elle accélérait donc le pas, la figure dénuée de couleurs, déformé par une grimace de fureur, un souffle de machine, parole muette où il n’y a que le dégoût qui pense. Comme les voiles tombent, comme les rancœurs apparaissent, comme la rancœur apparaît… Dans une fraction de seconde, le sourire s’était changé en regret, l’envie en satiété et le souvenir des étreintes se décomposa.
Ses doigts composèrent une série de chiffre et la chambre se dévoila, le relent du skiwi et de tabac mêlé au doux éclat artificiel qui régnait la rassura, assise, elle ferma à demi les yeux et passa une main sur le visage, visage qui ne semble jamais avoir vu la lumière et que l’ombre de la cité des vices putréfiait chaque soir ; visage dont le sang courant, le sang profond devenait noir.
On a beau hurler, se révolter, se lever furieusement et menacer, l’isolement vous apprivoise, on sent que tout s’use et passe, et que les liens illusoires, aussi serrés soient-il, ne sont pas durables.
On a beau hurler, se révolter, se lever furieusement et menacer, l’isolement vous apprivoise, on sent que tout s’use et passe, et que les liens illusoires, aussi serrés soient-il, ne sont pas durables.
Elle poussa un soupir, demeurant entre ces murs, fiévreusement tranquille. Deux comprimés rejoignirent sa bouche et une gorgée d’or tiède les suivit, laissant un arrière-goût d’acier qui la fit frissonner. Les substances se frayèrent un chemin vers l’esprit endolori, le calmèrent et l’engourdirent, faisant dissiper les tracas comme un cauchemar, surélevant d’un coup la bassesse et parfumant l’ordure.
Une main pesante sorti le communicateur vibrant ... « Qu’est ce qu’il s’est passé ? », lourde inspiration, un murmure se fit entendre comme une caresse, aiguë dans la caresse … Avant de sombrer dans un profond sommeil.
J’ai dormi dans le mauvais lit...
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Informations sur l'article
La traverse de la Vanité
15 Octobre 2013
1320√
4☆
3◊
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◊ Commentaires
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L-X~19531 (1535☆) Le 15 Octobre 2013
... et ouais...