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#4 - Concour N°2 - Les rats
Al Kollyck : Bonjour chers téléspectateurs et Bienvenue dans votre émission Rebz'de Ouf, votre dose quotidienne... d'information et d'action !
Quand on m'a demandé si j'aimais les recoins sombres et humides, j'ai de suite pensé aux bordels ou autres maisons de joies.
J'étais loin d'imaginer que j'irais au niveau -1 pour rencontrer du poil et des crocs.
Me voila en direction de la pénombre et la crasse pour rencontrer les habitants les plus détestés de ces lieux, les Rats !
Pour cela, je vais partir à la rencontre de nos chers voisins poilus et habitants à temps plein des souterrains afin d'en savoir plus sur eux et leur mode de vie.
Quand on m'a demandé si j'aimais les recoins sombres et humides, j'ai de suite pensé aux bordels ou autres maisons de joies.
J'étais loin d'imaginer que j'irais au niveau -1 pour rencontrer du poil et des crocs.
Me voila en direction de la pénombre et la crasse pour rencontrer les habitants les plus détestés de ces lieux, les Rats !
Pour cela, je vais partir à la rencontre de nos chers voisins poilus et habitants à temps plein des souterrains afin d'en savoir plus sur eux et leur mode de vie.
_Al Kollyck s'engouffre dans le SAS, passant le niveau intermédiaire avant d'attaquer la descente du dernier escalier menant au fameux dédale de couloirs.
Il lui suffit de quelques mètres pour croiser le premier être vivant de la race des rats.
Petite course en direction de la bête avant de tendre le micro vers la gueule de l'individu.
Il lui suffit de quelques mètres pour croiser le premier être vivant de la race des rats.
Petite course en direction de la bête avant de tendre le micro vers la gueule de l'individu.
Al Kollyck : Bonjour Monsieur, enfin, vous permettez que je vous appelle Monsieur ?
L'individu velu se tourne en direction d'Al Kollyck, se racle la gorge et arque un sourcil, intrigué.
Ratyn : Ouais ouais, enfin... bref, oui, s'vous voulez.
Al Kollyck : Je suis Al Kollyck, reporter de l'extrême pour Rebz'de Ouf.
Auriez-vous un moment à m'accorder afin que je vous pose quelques questions ?
Auriez-vous un moment à m'accorder afin que je vous pose quelques questions ?
Ratyn : Euh, ouaip, s'vous voulez.
Al Kollyck : Parfait ! Pouvez-vous nous parler de vous ? votre vie, les conditions dans lesquelles vous vivez, votre parcours, etc...
Ratyn : Boarf, rien d'bien fou !
J'suis né ici dans la pénombre. Jamais connu m'père, et m'mère était aux p'tits oignons pour moi et mes 15 frères et soeurs.
Pour autant, l'fallût vite s'débrouiller l'jour où n'aut mâle lui a fait l'yeux doux, el'pas trop attendue pour filer n'vitesse !
Mais s'comme ça ch'nous, tout va très vite !
J'suis né ici dans la pénombre. Jamais connu m'père, et m'mère était aux p'tits oignons pour moi et mes 15 frères et soeurs.
Pour autant, l'fallût vite s'débrouiller l'jour où n'aut mâle lui a fait l'yeux doux, el'pas trop attendue pour filer n'vitesse !
Mais s'comme ça ch'nous, tout va très vite !
Al Kollyck : Ce fut donc un choc pour vous ? Une remise en cause ? Vous avez sombré dans la drogue et l'alcool ?
_Ratyn semble soudainement perplexe face aux dires de notre reporter.
Ratyn : Euh j'vous coupe tout'de suite, rien d'tout ça !
J'pris mes affaires, salué m'frères et soeurs pour filer n'coup d'vent me trouver une famille bien'a moi !
D'là j'ai un peu bourlingué à droite et gauche !
J'pris mes affaires, salué m'frères et soeurs pour filer n'coup d'vent me trouver une famille bien'a moi !
D'là j'ai un peu bourlingué à droite et gauche !
Al Kollyck : Et là vous avez douté ? Vous avez eu du mal à vous reconstruire ? Vous avez touché le fond ?
Ratyn : Euh non... j'travaillais dur, j'dépecais un peu c'qui passait par là, j'fais ma vie quoi, jusqu'à trouver m'femme !
Vous s'vez, c'pas facile l'vie de rat !
C'qu'on a très m'vaise réputation ! Tueurs, aggressifs, violents, mauvais, etc... s'pas facile tous l'jours !
Vous s'vez, c'pas facile l'vie de rat !
C'qu'on a très m'vaise réputation ! Tueurs, aggressifs, violents, mauvais, etc... s'pas facile tous l'jours !
Al Kollyck : Et vous avez déprimé ? Rejeté la faute sur vos parents ? Vous en voulez à votre père démissionnaire ? Vous étiez au bout du rouleau ?
_Ratyn semble de plus en plus dubitatif devant les paroles de notre cher baroudeur de l'extrème.
Ratyn : Euh, j'vous coupe là !
Vou'm'semblez vouloir orienter l'discussion sur n'truc bien précis !
Mais non non, j'suis bien, en paix'vec moi même ! Un marri et un père comblé !
Après, v'savez, l'vie d'rat c'pas simple hein !
Faut chasser tout'l'temps, et n'pas forcément l'occasion d'avoir de quoi gameller !
N'doit supporter la présence d'intrus comme vous qui v'nez piquer n'cristaux ou v'battre pour fout'd'sang d'partout comme d'gros dégueulasses !
N'vient pas pisser ch'vous à c'que j'sâche !!!
Alors ouais, quand n'voit un ou deux qui s'venturent trop loin ! Hop ! Coup'd'patte et pouffff !!!
D'ailleurs...
Vou'm'semblez vouloir orienter l'discussion sur n'truc bien précis !
Mais non non, j'suis bien, en paix'vec moi même ! Un marri et un père comblé !
Après, v'savez, l'vie d'rat c'pas simple hein !
Faut chasser tout'l'temps, et n'pas forcément l'occasion d'avoir de quoi gameller !
N'doit supporter la présence d'intrus comme vous qui v'nez piquer n'cristaux ou v'battre pour fout'd'sang d'partout comme d'gros dégueulasses !
N'vient pas pisser ch'vous à c'que j'sâche !!!
Alors ouais, quand n'voit un ou deux qui s'venturent trop loin ! Hop ! Coup'd'patte et pouffff !!!
D'ailleurs...
_Ratyn plisse les yeux, fixant Al Kollyck avec un certain intérêt avant de tourner son regard vers le cameraman.
Soulevant une patte après l'autre, il se dirige toutes griffes dehors vers le porteur de la machine infernale.
Sans protocole ni politesses, c'est dans un bain de sang que les présentations sont faites.
Avec fracas la camera s'écrase alors au sol, objectif fixé sur le dernier des deux acolytes encore en vie, notre reporter de l'extrême.
Une fois les premières salutations terminées, notre cher interviewé adresse les babines retroussées, un regard peu amical vers notre aventurier fort peu rassuré.
Soulevant une patte après l'autre, il se dirige toutes griffes dehors vers le porteur de la machine infernale.
Sans protocole ni politesses, c'est dans un bain de sang que les présentations sont faites.
Avec fracas la camera s'écrase alors au sol, objectif fixé sur le dernier des deux acolytes encore en vie, notre reporter de l'extrême.
Une fois les premières salutations terminées, notre cher interviewé adresse les babines retroussées, un regard peu amical vers notre aventurier fort peu rassuré.
[Coupure vidéo.]
Al Kollyck se réveille en sursaut et en sueur, haletant et tâtonnant de sa main droite l'endroit où est censé se trouver l'interrupteur.
Pendant ce temps, son téléphone sonne avec régularité, martelant le cerveau de l'homme de son cri strident jusqu'à se voir muté par un geste de doigt peu abile.
Pendant ce temps, son téléphone sonne avec régularité, martelant le cerveau de l'homme de son cri strident jusqu'à se voir muté par un geste de doigt peu abile.
Al Kollyck : Ouais... allo, qui c'est ?
Voix : Allo Al, c'est Rico ! Ca va ? je te réveille ?
Al Kollyck : Un peu ouais... c'est 4 heures du mat'....
Voix : Bien, dis moi, tu aimes les recoins sombres et humides ?
Trïll.
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27 Octobre 2016
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