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Ligne de vie, Ligne de mort
Il est des choses que la vie n’explique pas. Il est des morts si naturellement explicables que le monde s’en voit jeter en ligne droite dans la gueule béante du néant. Venez, mes amis. Entrez. Le spectacle va commencer. Et quel spectacle ! Car il est des endroits où l’ont célèbre la vie par la violence, où les faibles ne survivent que par la ruse ou par la chance. C’est là, dans la brume de la lune rouge, que l’on sert à boire au milieu des cris de torture et des rires d’une foule massive d’individus rendu hystérique par l’aveuglement d’une haine qui leur est propre. Une foule puant la chair brûlée et le sang, excitée comme des animaux devant un cœur encore battant arraché d’une poitrine palpitante.
Ligne de vie, ligne de mort et que le plus fort l’emporte.
Les ruelles deviennent des arènes de gladiateurs où l’on s’affronte pour l’honneur et l’orgueil. Un regard trop appuyé suffit. Qui entrera dans l’histoire par un geste téméraire d’une stupidité sans limite? L’orc défie le silence. Qui entrera dans la danse?
Ligne de vie, ligne de mort et que le plus fort l’emporte.
C’est un hymne mystérieux, une ode à l’hideux, à l’éphémère. À la laideur qui suscite la crainte, puis l’admiration. C’est un visage qui n’a plus rien d’humain, un amas de chair qui n’a plus rien d’un corps. Je le dis aujourd'hui, à la force brute de mes rancunes, qu’il est des instincts qu’on ne peut réprimer. Et comme la lame du champion qui perfore le poumon qui suffoque, et comme les os qui craquent et les nerfs qui flanchent, le pantin désarticulé s’effondre sans un cri.
C’est un hymne mystérieux, une ode à l’hideux, à l’éphémère. À la laideur qui suscite la crainte, puis l’admiration. C’est un visage qui n’a plus rien d’humain, un amas de chair qui n’a plus rien d’un corps. Je le dis aujourd'hui, à la force brute de mes rancunes, qu’il est des instincts qu’on ne peut réprimer. Et comme la lame du champion qui perfore le poumon qui suffoque, et comme les os qui craquent et les nerfs qui flanchent, le pantin désarticulé s’effondre sans un cri.
C’est d’une fascination morbide, que je regarde la marre poisseuse s’étendre à mes pieds. Une fascination à ce point malsaine qu’elle me donne envie de vomir. Tout ne tient qu’à un fil.
Ligne de vie, Ligne de mort, toutes deux appuyées sur le fil d’un même tranchant.
Ligne de vie, Ligne de mort et que le plus fort…
Ligne de vie, Ligne de mort et que le plus fort…
Informations sur l'article
Latence lucide
22 Avril 2015
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