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Cacher
Blanc, Noir et Sang.
Elle somnole sur son zinc, le silence de l'endroit l'assomme, le poids de la solitude lui pèse. Clignant quelques fois des yeux elle fini par ne plus savoir si elle se trouve entre réalité et rêve. La barrière est infiniment fine pour l'elfe.
Le bar lui semble trop grand comme si elle était une petite naine entrant dans un bar de troll, elle se redressait de son comptoir pour observer son environnement à la fois familier et étranger.
Puis comme si elle avait quitté la berge, son pied ne trouve que du vide la précipitant dans son univers à elle, celle de l'autre peut-être. La chute est dure et elle reste à genoux à fermer les yeux de toute ses forces en espérant se sortir du cauchemar avant qu'on ne la trouve, en vain.
Ses iris scrutent la cité à l'abandon qui hante ses nuits et maintenant ses jours, se redressant lentement, s'attendant à tout moment à entendre une voix sinistre l’appeler mais un silence pesant règne, froid.
Elle fait un premier pas qui trouble la surface sur la quelle elle vient de poser pied. La flaque de sang répercute l'onde aussi bien que de l'eau et maintenant elle sait qu'elle n'est plus seule, le sang s’étend au delà de sa vision et dans se monde me mouvement ne peut venir que d'elle.
Le bar lui semble trop grand comme si elle était une petite naine entrant dans un bar de troll, elle se redressait de son comptoir pour observer son environnement à la fois familier et étranger.
Puis comme si elle avait quitté la berge, son pied ne trouve que du vide la précipitant dans son univers à elle, celle de l'autre peut-être. La chute est dure et elle reste à genoux à fermer les yeux de toute ses forces en espérant se sortir du cauchemar avant qu'on ne la trouve, en vain.
Ses iris scrutent la cité à l'abandon qui hante ses nuits et maintenant ses jours, se redressant lentement, s'attendant à tout moment à entendre une voix sinistre l’appeler mais un silence pesant règne, froid.
Elle fait un premier pas qui trouble la surface sur la quelle elle vient de poser pied. La flaque de sang répercute l'onde aussi bien que de l'eau et maintenant elle sait qu'elle n'est plus seule, le sang s’étend au delà de sa vision et dans se monde me mouvement ne peut venir que d'elle.
L'elfe court, ses poumons la brûle comme si elle respirait des flammes. La douleur est presque autant intense que ses pieds nues heurtant la surface bétonneuse sous le sang. Ici elle est sans défense, elle est face à elle-même.
Cette autre fille, cette elfe aux cheveux d'argent lui fait face comme son reflet, lorsqu'elle avant Sanguine recule jusqu'à heurter un obstacle, ses jambes cèdent sous elle. La blanche s'agenouille devant elle et pose ses mains sur les joues de la grise, leurs iris pourpres se croisent et se fixent.
Cette autre fille, cette elfe aux cheveux d'argent lui fait face comme son reflet, lorsqu'elle avant Sanguine recule jusqu'à heurter un obstacle, ses jambes cèdent sous elle. La blanche s'agenouille devant elle et pose ses mains sur les joues de la grise, leurs iris pourpres se croisent et se fixent.
Je suis amoureuse. Je suis jalouse et j'ai peur.
L'elfette tremble devant ses mots sonnant comme des menaces, pourtant prononcer avec douceur et joie. Elle secoue faiblement la tête, niant ses mots, refusant cette vérité.
La blanche la tient plus fermement, avec autorité. Cette autorité qui fait cruellement défaut à l'elfe, cette douceur d'une mère qui gronde son enfant car elle est inquiète.
La blanche la tient plus fermement, avec autorité. Cette autorité qui fait cruellement défaut à l'elfe, cette douceur d'une mère qui gronde son enfant car elle est inquiète.
J'étais en colère contre toi, mais je sais que tu as peur...Le Smog nous enserre étroitement dans ses bras depuis notre naissance, le baiser venimeux qu'il a laissé sur ta peau ne sera jamais effacé mais tu peux vivre avec, soyons vivantes.
Les larmes aux yeux elle prend son courage et enserrer la gorge de la blanche, serrant sa frêle gorge de ses mains tremblantes, couché dans cette flaque de sang elle se débat, elles luttent jusqu'à se qu'elle soit seule et pose une main sur son cœur. Déjà le corps à disparu, elle n'est pas morte, elle pourrait la tuer des centaines de fois que ça ne suffirait à l'en débarrasser.
Enfermé à double tour...La clef dispersé aux quatre smogs.
Enfin elle émerge de son rêve qui s'efface déjà, ne laissant qu'un sentiment de malaise derrière.
Informations sur l'article
Voilà
01 Mai 2020
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3☆
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