EDC de Sylas

Je rentre dans un bar, à cette heure, y a plus trop de gens. Tant mieux, j'aime pas manger avec des cons.
Je me pose à ma place habituel, heureusement qu'elle était libre, sinon j'aurais du exploser la gueule de quelqu'un. Et je suis un peu las, la nuit à été bien gore, on est tombé sur le coin de la gueule d'une ruche de zimp.

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Je commande une bière et un ragout d'écureuil, je dois bien avouer que j'aurais bien aimer avoir la petite serveuse en dessert mais la patronne me jette un regard noir, et pis bon, j'aime bien se bar, j'ai pas envie de m'en faire virer.
Un match de Dreadball capte une partie de mon attention, le reste de ma centration, c'est mon assiette et ma peinte qui l'ont.
L'ambiance est sympas, un groupe joue aux cartes dans leur coin, un humain, un vaut' déplumé et un gob' au regard fuyant, dans mon dos, des gens se menacent. Bref, une ambiance de bar miteux que seule les habitués côtoie par nostalgie.

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Je me lève après avoir léché le fond de mon assiette. Une balle rate de peu ma petit nuque grassouillette, je me retourne vers deux crétins qui était pourtant calme jusque là. Si y a bien un truc à pas faire, c'est emmerder un orc qui vient de bouffer.

Le banquier en cravate détale sans demander son reste mais le punk bégaie quelques mots d'excuse. La patronne observe de loin sans rien dire, elle bronche même pas quand j'éclate la dentition du gosse sur le rebord du comptoir, où le front, j'en sais rien, il m'a mis de mauvaise humeur.
Bref, je sors en claquant les fesses de la NA qui s'était approché pour nettoyer les dégâts, je laisse une trace de sang au passage sur la robe qu'elle a du se faire payer.
Je pose un pourboire sur le comptoir et je sors sous le regard de la NA choquée. Bah, elle finira par s'habituer à la violence, ou alors elle finir en cryo post dépression.

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Dans mon p'tit studio, je m'étale sur le canapé et je ramasse une plume qui est posé sur la table basse à côté, entre bouteille de pix et paquet de clope vide.

Yep, elle me manque ma p'tite vaut', ma p'tite femme. Elle savait m’empêcher de casser des gueules aux p'tits cons, elle.

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J'me sens vide sans elle.
J'suis un soldat sans cause