EDC de Sylas

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Je disais donc, j'étais affalée sur le comptoir et j'attendais qu'un client viennent rompre le silence, sauf que ce n'est pas une personne qui a rompu le silence.
L'un des jeux d'arcade c'est allumé, Dreadlol je crois, excellent jeu d'ailleurs...Bref ! J'ai sursauté et contrairement aux idiotes dans les Holofilms d'horreur, je suis restée à distance.

La machine a fini par s'éteindre mais mon cœur m'a lâché une deuxième fois lorsque la porte à claqué.

Hein ? Deux cœurs ? Mais non...Je suis pas une vaut' moi...Oui, non, Raah ! Tu m'égares !

J'étais seule et pourtant j'aurais juré que quelqu'un étais assis en face de moi et me regardait droit dans les yeux. Je ressentais un profond malaise, comme si une main froid et squelettique venait de se poser sur mon avant bras puis remontait jusqu'à mon épaule pour me gelé les muscles. Je jure que je ne sentais plus mon bras.
Je n'osais ni bouger, ni parler.

La porte en verre qui mène au balcon s'est ouverte et la pluie à commencer à rentrer. Un courant d'air froid me glissait dans le dos, comme un soupir morbide.

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Qu'est-ce que j'ai fais ? Rien, j'ai attendu.

Quand j'étais enfin libre de mes mouvements, j'ai couru claquer la porte du balcon, comme si j'avais peur que le Marcheur rentre par là d'un moment à l'autre.

Le marcheur ? C'est une autre histoire.

Puis j'ai été voir la machine de Dreadlol et j'ai regarder par la fente où on rentre les capsules de pix pour ne pas avoir besoin de pay...Bref. Par la fente.

Et j'y ai vu un œil.

J'ai tellement eu la frousse que je ne me suis plus approcher des machines.

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Si c'est vrai ? AH ! Je suis une conteuse, une enfant du smog. Si tu veux dire que je mens, jette un coup d’œil dans la fente à pièce.

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