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EDC de Sylas

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Sweet Home

Elle regarde le plafond, pensive. La nuit a été courte et son esprit plus agité que jamais. La veille, ses croyances avaient été bousculées.
Elle pensait vivre sans attache à jamais, sans foyer ni espoir.
Garder ses promesses pour elle et ne jamais totalement faire confiance
Elle pensait que les gens étaient cruels, traitres et manipulateur.
Quand elle pensait avoir trouvé une famille, elle avait trouvé un nid de nuisible, son seul lien avec ses individus, c’était une petite carte de travail rouge et noir.
Et une fois mise de côté, pour voir d’autre chose. On l’avait trahi, accusé de meurtre sur l’une de ses seules proches, elle-même l’en avait accusé. Celle qui lui avait tendu la main, offert un job et vêtus en parti.
Les masques étaient tombés, eux avaient perdu leur aire bienveillant, et Sanguine son sourire pendant quelques jours, manquant de peu de s’enfoncer un couteau entre les côtes si son com’ n’avait pas sonné au bon moment, d’une personne très spécial.
Une autre main, plus elfique, plus tâché de sang peut-être aussi. Encore aujourd’hui, elle se demande pourquoi Enylwën l’avait aidé.
Par pitié ?
Parce qu’elle ressemblait à sa femme parti depuis plusieurs semaine à se moment là ?
Pour se donner bonne conscience sur ses actes passés ?
Sanguine y pensait parfois, toujours un peu hésitante sur la réponse, mais elle avait confiance, toujours une pointe de méfiance, mais c’était normal à cette époque.
Et puis elle avait rencontré une humaine, une blondinette aussi étrange que sympathique.
Elles étaient très différente, elle était vêtu de couleur claire, passionnée de mécanique d’après se que Sanguine avait compris.
Et la petite elfe était vêtu de noir, pour ne pas trancher avec sa peau grisâtre.
Leur relation ?
Sœur peut-être ?
C’est toujours dur de mettre un mot sur une situation incertaine, elles s’adoraient, April-may lui avait donné son trésor le plus précieux, et juste pour ça, Sanguine lui pardonnerait tout.
Et puis Sneni, sa version d’elle plus vieille et plus calme, elles avaient peut parler au final. Mais au fond, elle doutait qu’elles aient vraiment besoin de remuer les lèvres pour communiquer.
Une famille, on l’avait accueilli dans un cocon moelleux dont elle aurait du mal à sortir, mais elle n’en avait pas envie non plus.
Même si des murs les séparaient, même si des monstres se dressaient entre elles, toujours elles se retrouveraient.
C’était une promesse

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