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Tcast, boulot, dodo...
Dans mon bureau, j'écris ces quelques mots, ma femme dort juste à côté, alors je fais discrètement pour ne pas la réveiller."Tcast, boulot, dodo..." voilà ma, non, notre routine.
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Un éternel cigare et un verre de skiwi me tiennent alors compagnie, je m'enivre subtilement, laissant mes pensées flotter telles les volutes de fumée.
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Certaines se dispersent, disparaissent et d'autres perdurent, se matérialisant sur la feuille : "Projets"
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Les minutes défilent alors que mon verre se vide.
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J'observe ma belle endormie et j'essaie d'imaginer ses songes, à quoi ressemblent-ils ?
Après quelques instants, perdu dans l'infini, je reprends mon deck et pianote à nouveau : "Rêves"
Une femme aimée et aimante, une entreprise qui tourne bien, de quoi pourrais-je rêver de plus ?
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A vrai dire aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais eu véritablement de rêve, acceptant la vie au jour le jour, simplement prenant part à cette machine comme un simple rouage de l'Empire.
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Les rêves ne sont-ils pas moteurs ? Au début surement, t'entreprend... au milieu, grisants, il faut s'y accrocher, perdurer... mais le pire de tout... réalisés.
Ce qui ne m'empêche pas d'entreprendre, mais je garde l'affect relativement éloigné de ces projets.
.
Je prends la dernière gorgée de mon verre avant de reprendre l'écriture : "Fin"
.
C'est peut être ce que je crains le plus finalement, c'est peut être pour cette raison que je n'ai pas de rêve, car tout à une fin et j'ai décidé de ne pas l'accepter, j'ai gouté à l'immortalité après tout, nous y avons tous gouté et pourtant, inéluctable est la fin.
.
Le constat peut paraitre grisant, ce texte transpire-t-il la tristesse ou pire, la plainte... ?
Et pourtant ceci me convient parfaitement, chaque chose en son temps, distillé au gré des envies et du vent.
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Je ferme mon deck, dépose un baiser sur le front de ma femme et me penche sur le terminal de l'agence pour reprendre ma routine :"Tcast, boulot, dodo..."
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Un éternel cigare et un verre de skiwi me tiennent alors compagnie, je m'enivre subtilement, laissant mes pensées flotter telles les volutes de fumée.
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Certaines se dispersent, disparaissent et d'autres perdurent, se matérialisant sur la feuille : "Projets"
- Tournoi de bras de fer.
- Cercle de combat, La Fosse existe déjà.
- Modifier un tableur, un travail d'ampleur.
- Escouade et enchères, finalement j'ai trouvé le propriétaire.
- "L'agent immobilier pour les nuls"
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Les minutes défilent alors que mon verre se vide.
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J'observe ma belle endormie et j'essaie d'imaginer ses songes, à quoi ressemblent-ils ?
Après quelques instants, perdu dans l'infini, je reprends mon deck et pianote à nouveau : "Rêves"
Une femme aimée et aimante, une entreprise qui tourne bien, de quoi pourrais-je rêver de plus ?
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A vrai dire aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais eu véritablement de rêve, acceptant la vie au jour le jour, simplement prenant part à cette machine comme un simple rouage de l'Empire.
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Les rêves ne sont-ils pas moteurs ? Au début surement, t'entreprend... au milieu, grisants, il faut s'y accrocher, perdurer... mais le pire de tout... réalisés.
Ce qui ne m'empêche pas d'entreprendre, mais je garde l'affect relativement éloigné de ces projets.
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Je prends la dernière gorgée de mon verre avant de reprendre l'écriture : "Fin"
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C'est peut être ce que je crains le plus finalement, c'est peut être pour cette raison que je n'ai pas de rêve, car tout à une fin et j'ai décidé de ne pas l'accepter, j'ai gouté à l'immortalité après tout, nous y avons tous gouté et pourtant, inéluctable est la fin.
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Le constat peut paraitre grisant, ce texte transpire-t-il la tristesse ou pire, la plainte... ?
Et pourtant ceci me convient parfaitement, chaque chose en son temps, distillé au gré des envies et du vent.
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Je ferme mon deck, dépose un baiser sur le front de ma femme et me penche sur le terminal de l'agence pour reprendre ma routine :
Informations sur l'article
Retour à la vie
15 Octobre 2024
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