EDC de Swen

J'ai fais un rêve cette nuit, je m'en vais vous le conter.
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J'étais là, les bras ballants sous une pluie diluvienne, trempé jusqu'aux os, seul, enfin seul en apparence, l'obscurité m'empêchait de voir à plus d'un mètre, de toute façon mes yeux étaient clos, mes paupières lourdes trahissaient une tristesse profonde.
Je sens encore les gouttes me fouetter le visage telle une séance d'acupuncture qui n'en finirait pas.
Des bruits de pas m'entouraient de part et d'autre mais j'étais résigné à agir, pour quelle raison, je ne le savais pas encore, c'est lorsque j'ouvris enfin les yeux et que je vis les corps de mes camarades à mes pieds que je réalisais l'impuissance qui m'accablait.
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Quel était se sentiment qui englobait mon esprit, était-ce de la peur ?
Elle me rappelait mes premières années où tout était étranger, effrayant, j'étais craintif à l'époque mais les choses n'avaient-elles pas changé ?
Peut être mais la peur était bien réelle, elle m'assaillait de toute part, telles les ombres qui petit à petit se rapprochaient de moi.
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Une simple source lumineuse éclairait la scène, un spot dirigé sur moi soulignant mon échec, mon isolement, mon piètre état.
J'entrepris de récupérer ma dague énergétique et tomba à genoux entamant une incision dans la nuque de l'un des corps, extirpant dans le sang cette fameuse puce synonyme de vie.
C'est à ce moment qu'un hurlement se fit entendre, quelle ironie, c'est moi qui aurait voulu hurler mais j'étais muet, prostré.
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Je lâcha ma dague, à quoi bon, les ombres étaient trop nombreuses, je n'avais aucune chance d'en sortir victorieux.
Mes pensées se tournèrent vers ma famille, je les avais trahi, je n'aurai jamais dû les abandonner pour participer à l'opération.
Tout autour de moi s'approchaient des créatures difformes, des mutants qui me submergèrent rapidement, me mettant en charpie.
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Je me réveillais en sueur, le souffle court cherchant à tâtons dans l'obscurité, j'étais dans mon lit, ma femme se reposait à côté de moi.
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Toujours confus je saisis mon com et écrivis quelques phrases.
Le choix était fait, l'auto-conservation l'emporterait.