EDC de Swen

J'aimerai écrire quelque chose de beau, esquisser un tableau, le remplir de détails, que ce soit une jolie trouvaille.
Mais les mots viennent et vont, il n'en faut pas plus que de raison, dans le cas contraire, ils se font la guerre.
Ils remplissent petit à petit la feuille, faisant un recueil, donnant le ton, au fil du diapason.
Certains disparaissent, malgré leur prouesse, ne raisonnant guère, dans mes prières.
Lequel l'emportera ? Quel sera le constat ? Nul ne le sait pour l'instant, il est trop tôt dans le temps.
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Les mots sont contrariants, apaisants, riches de sens en tout sens mais on ne voit pas au premier abord qu'ils sont de l'or.
Il faut les façonner, les polir, les marier, les offrir.
Il ne sont pas égoïstes et dévoilent leurs charmes même dans le vacarme, certes moins distincts que dans un refrain.
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La reddition approche, l'inspiration décroche mais comme pour un baroud d'honneur, je demeure.
Une conclusion doit pourtant être soignée, elle doit faire allusion au passé, définir le présent, les raisonnements et éclairer l'avenir, ce qu'il y a a bâtir.
Résumons donc cette tentative d'écrit, cet essai manuscrit.
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Le beau est subjectif, c'était pourtant mon objectif, au gré des sons, des comparaisons.
Les mots restent capricieux et peuvent être disgracieux mais il faut persévérer à les manier.
De plus leur exercice est un délice et leur lecture peut être une aventure.
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La guerre est finit, voici l'harmonie, le tableau est esquissé, c'est terminé.