EDC de Swen

Un nouvel éveil au Centre de Clonage, le second cette heptade, c'est avec la tête dans le smog que je déambule dans le halle, retrouvant à chaque pas un peu plus de coordination dans mes mouvements.
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Le souffle court je sors mon aitl pour regarder la rubrique nécro, un nouveau massacre, heureusement j'ai sauvegardé la veille, cela étant dit ce n'est jamais agréable de sortir de cuve en plus d'être incapacitant pour quelque temps.
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Je me remémore cette nuit ou plutôt ce matin, seules des bribes de souvenirs sont présents, des bruits de pas, ils sont plusieurs à s'introduire chez nous, à ce moment je pense à un rêve, c'est lorsque je me fais engager et que j'entends "GUERRE, GUERRE !" que je réagis, enfin réagir est un bien grand mot, j’essaie de me protéger tant bien que mal mais il leur faut peu de temps pour me mettre en charpie.
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Guerre, je n'ai que faire de leur guerre, la lutte intersectorielle m'indiffère, la seule fois où j'ai participé à une opération c'était avant tout pour découvrir un nouveau lieu, pour voir de mes propres yeux à quoi ressemblait leur secteur.
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D'ailleurs peut-on parler de guerre lorsqu'aucun des deux camps ne peut l'emporter ?
C'est une simple distraction pour eux pourtant n'y a t-il pas assez à faire dans nos secteurs respectifs et dans l'inconnu qu'offre les autres secteurs.
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Je conçois une lutte énergétique dans les ST et la défense sectorielle mais pourquoi s'introduire chez l'autre ? Le gout du sang, la haine, cette haine idéologique qui les ronge de l'intérieur, ce dégout de l'autre.
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Pourquoi faut-il en passer par là ? Par cette sempiternel lutte ? Est ce pour trouver un exutoire dans cette éternité ? Une grande cause ?
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J'emmerde cette grande cause, ceux qui s'en servent pour excuser leur vie morne, leur incapacité à s'occuper, à collaborer en l'absence d'un ennemi commun.
J'emmerde ces bien-pensants qui pensent propager la bonne parole, nous ne sommes rien de plus que des rouages dans la machine.
J'emmerde notre condition qui n'amène que stagnation là où nous devrions être tourné vers l'avenir.
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Vous n'aurez pas ma haine tout au plus ma pitié.