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De Joue à Main. De vous à moi.
Dreadcast.
Une ville où résonne encore des échos d'espoirs là où on pourrait croire qu'il n'y en a plus.
Et parfois, ces échos deviennent bien plus lorsqu'ils ne trouvent pas seulement réponse, mais bel et bien un échange réciproque. Qui perdure, qui s'intensifie, s'affaiblit, pour reprendre ses forces dans celui qui résonne. L’expression solide des fragiles. Enfin.
Mes bras se resserrent autour du corps aussi frêle que le mien qui git sur le toit. On dirait une poupée chiffonnée, impuissante, vide de son âme. Celle-ci a cessé de résister aux cris et aux menaces dans l'étreinte. La main frôle la joue. Son regard semble perdu et pourtant... est-ce ses yeux ou les miens?
Le toit est à présent désert. Et je ne sais que trop bien que l'appel est parfois trop grand pour s'en débattre. Mais combien de fois votre bras et votre main m’ont-il tenu dans une étreinte silencieuse, dans un regard courroucé, auquel je ne puis répondre que par un sourire sincère. Vous ne m’aurez pas laissé suffisamment de temps… ou bien vous m’en aurez donné trop.
Ce n'était pas la première gifle. Et ce n'était pas le même visage. Frêle reflet qui glisse contre le mur, assommé et sujet à des tourments que seules les vieilles âmes qui ont lutté toute leur vie pour des idéaux précis connaissent. J’espère encore une éternité de lutte… ne s’agira-t-il plus que de ma joue?
On aurait pu croire que frapper la peau douce et chaude ne serait que vengeance ou masochisme inhérent à tout ce qui est Nous. Et pourtant, j'aimerais vous dire que dès le début, c'était une preuve évidente d'une union imprévisible. Je baffe, et puis après, j'embrasse...
… et je ne voyais toujours rien venir. Je ne sais pas si vous non plus d'ailleurs.
L'invitée et l'hôte s’inversent souvent. L'attente fragile est la même dans ses décors qui défilent pour se faire théâtre de ses similaires. Une seringue plantée dans son bras gauche, l'une se fait patiente de l'autre. Coupable et victime à la fois du supplice qu'elle s'inflige. Mais cela aurait pu être dans l’autre sens, que je me tiendrais encore au même endroit, et vous aussi.
Vous avez le droit de m'en vouloir, si vous voulez.
J'aurai préféré me foutre royalement de ce qui peut vous arriver, putain!
J'aurai préféré me foutre royalement de ce qui peut vous arriver, putain!
Les mains et les doigts se croisent et se décroisent pour laisser place à ce qu'un simple kunaï aura un jour déclenché en se clouant sur une porte redoutée. Vous dites que je vous ai mis la pression quant à vos responsabilités, et je n'en éprouve aucun remord.
Là où l'espoir d'un écho semblait pourtant impossible. L'Impossible... n'était-il pas la base de ses échanges sans attente?
Là où je n’aurais jamais cru trouver réponse. Là où ni les hommes ni les femmes n'ont vu venir l'éternelle reconnaissance réciproque, préférant laisser la place à des rumeurs qui ne toucheront jamais une complète vérité.
Vous allez reprendre ma main?
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Des paroles
04 Août 2014
1285√
12☆
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◊ Commentaires
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L-X~19531 (1535☆) Le 05 Août 2014
Quelle délicatesse aussi gracieuse que les silhouettes qui s'effleurent et se murmurent dans une semi-obscurité où ne se chuchotent que des secrets vaporeux, insoupçonnés, elfiques... -
Valmont~32607 (178☆) Le 06 Août 2014
J'aime ces elferies violentes, moi.