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"Les mots sont gratuits"
Je n'ai rien à vous offrir qui puisse un tant soit peu vous servir.
Je n'ai rien à vous vendre qui puisse un tant soit peu vous surprendre.
Je n'ai rien à vous vendre qui puisse un tant soit peu vous surprendre.
Alors j'ai accroché une lettre à vos dépends,
Un kunaï, un papier, de l'encre, à votre portant,
Et j'imagine toujours que vous l'avez arraché avec virulence.
Car c'est ce que je veux vous inspirer. Violence.
Un kunaï, un papier, de l'encre, à votre portant,
Et j'imagine toujours que vous l'avez arraché avec virulence.
Car c'est ce que je veux vous inspirer. Violence.
Sachez-le enfin,
Lisez-le bien.
Vous êtes suffisamment perdue et savante pour m'offrir votre esprit fantasmagorique,
Et valser avec le mien, soudoyé par des calculs bien plus joueurs qu'arithmétiques.
Je vous remercie.
Et je le fais sans merci.
Car lorsque j'aurai imprégné votre être de ma gangrène lyrique.
Je ne vous lâcherai plus, car mon affectation sera alors critique.
Lisez-le bien.
Vous êtes suffisamment perdue et savante pour m'offrir votre esprit fantasmagorique,
Et valser avec le mien, soudoyé par des calculs bien plus joueurs qu'arithmétiques.
Je vous remercie.
Et je le fais sans merci.
Car lorsque j'aurai imprégné votre être de ma gangrène lyrique.
Je ne vous lâcherai plus, car mon affectation sera alors critique.
"Mais les mots sont gratuits, tu sais."
Les politiciens les déversent dans un flot ininterrompu qui Empire.
Une rivière abondante et voluptueuse de sigles qui bâtissent l'avenir.
Tu n'avais rien demandé pourtant, n'est-ce pas?
Seulement, les mots ont tous les droits.
Alors fais le beau, là, et tais-toi.
Une rivière abondante et voluptueuse de sigles qui bâtissent l'avenir.
Tu n'avais rien demandé pourtant, n'est-ce pas?
Seulement, les mots ont tous les droits.
Alors fais le beau, là, et tais-toi.
Ce sont des phrases les unes après les autres,
Sont-elles pensées? Imposées aux Vôtres?
Non. Ils manient, ils dosent.
Et alors? Rien n'est payant dans la prose.
Sont-elles pensées? Imposées aux Vôtres?
Non. Ils manient, ils dosent.
Et alors? Rien n'est payant dans la prose.
"Mais les mots sont gratuits, vous savez."
Les insolents, gamins innocents, frétillent devant vous d'injures,
Des sucettes d'édulcorants illégales aux mille saveurs parjures,
Qui maquillent leurs mots tout aussi vaseux d'ignorance forcée,
Pour se prétendre meilleurs.
Pour se prétendre vainqueurs.
Et ils dressent leurs mains devant leur téléviseur qui crache atrocité.
Des sucettes d'édulcorants illégales aux mille saveurs parjures,
Qui maquillent leurs mots tout aussi vaseux d'ignorance forcée,
Pour se prétendre meilleurs.
Pour se prétendre vainqueurs.
Et ils dressent leurs mains devant leur téléviseur qui crache atrocité.
Tout ça, parce qu'un ignare du bon usage des mots s'est planté.
Il y a le fou, le bête, le méchant, et l'intelligent. Le Planqué.
Gratifiez-les d'un foutu "Va en ligne".
Vous prendrez un "Et la vaseline?"
Il y a le fou, le bête, le méchant, et l'intelligent. Le Planqué.
Gratifiez-les d'un foutu "Va en ligne".
Vous prendrez un "Et la vaseline?"
"Mais les mots sont gratuits, tu sais."
Je n'ai rien à t'offrir qui puisse valoir le prix d'une vie de martyr.
Je n'ai rien à te vendre qui puisse valoir le prix de tes méandres.
Je n'ai rien à te vendre qui puisse valoir le prix de tes méandres.
Amour, mon bel amour, mon tendre amour, ces mots écorchent salement ta peau,
T'échinant à rejeter le fléau du trop beau, du trop sot, du juste trop.
Pas mieux, pas pire, mais surtout différent, hein? Bravo!
Tu franchis la ligne, la limite, un pas avant,
Retour de flamme d'une gratuité à double tranchant.
Oh, pauvres ectoplasmes soumis au conditionnement obstiné des "qu'en dira-t-on".
Oh, pauvres psychés soumis aux chimères de bourrés des cons.
T'échinant à rejeter le fléau du trop beau, du trop sot, du juste trop.
Pas mieux, pas pire, mais surtout différent, hein? Bravo!
Tu franchis la ligne, la limite, un pas avant,
Retour de flamme d'une gratuité à double tranchant.
Oh, pauvres ectoplasmes soumis au conditionnement obstiné des "qu'en dira-t-on".
Oh, pauvres psychés soumis aux chimères de bourrés des cons.
Qui pourrait alors plus se fourvoyer?
Que moi? Que nous? Que lui? Qu'elle? Eux?
Tous, vous conjuguez joliment le Vrai infini(tif) de l'écartelé.
Avec ce cataplasme d'illusions soi-disant déchues sur les yeux.
Que moi? Que nous? Que lui? Qu'elle? Eux?
Tous, vous conjuguez joliment le Vrai infini(tif) de l'écartelé.
Avec ce cataplasme d'illusions soi-disant déchues sur les yeux.
Nous crevons. Ne voyez-vous pas?
Nous crevons du manque de mots,
Nous crevons de leurs mensonges,
Et nous crevons des abcès qu'ils percent.
Nous crevons du manque de mots,
Nous crevons de leurs mensonges,
Et nous crevons des abcès qu'ils percent.
Nous tombons. Ouvrez vos putains d’yeux!
Nous tombons encore en vrac.
Vos lettres faibles ne nous rattrapent pas.
Vos tirades arrachent rires ou sanglots.
Nous tombons encore en vrac.
Vos lettres faibles ne nous rattrapent pas.
Vos tirades arrachent rires ou sanglots.
Putain.
C'est quand j'ai osé dire que les mots étaient gratuits, qu'il fallait me gifler.
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Informations sur l'article
Des paroles
06 Mars 2014
1356√
10☆
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◊ Commentaires
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Teträm~19768 (28☆) Le 06 Mars 2014
6666e article, problem ?