EDC de Stoyan~45587
Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Stoyan~45587
Cacher
Cueille ta vie (Non référencé)
Spoiler (Afficher)
Un nouveau jour se lève, enfin, nouveau est un grand mot ils se ressemblent tellement tous qu'on ne fait plus gaffe aux alentours.
Les gens se bousculent se marchent dessus en faite mais ne se regardent plus, chacun reste dans sa tête ...
Les gens se bousculent se marchent dessus en faite mais ne se regardent plus, chacun reste dans sa tête ...
Assis d'vant l'Exoticus j'vois cet homme le regard vide comme chaque matin il part au chantier mais n'en a plus envie.
Ça fait 30ans qu'ça dure le même train-train mais il doit bien nourrir sa petite famille même s'il sent sa vie mourir.
Lui qui dans sa jeunesse s'est battu pour l'Empire et comme retour de pièce comme beaucoup n'a eu droit qu'à son ingratitude!
J'espère un bon avenir pour ses gosses dans un secteur qui s’efforce à mettre des bâtons dans les roues à ceux qui n'ont pas la bonne face
Ça fait 30ans qu'ça dure le même train-train mais il doit bien nourrir sa petite famille même s'il sent sa vie mourir.
Lui qui dans sa jeunesse s'est battu pour l'Empire et comme retour de pièce comme beaucoup n'a eu droit qu'à son ingratitude!
J'espère un bon avenir pour ses gosses dans un secteur qui s’efforce à mettre des bâtons dans les roues à ceux qui n'ont pas la bonne face
Puis, un bruit d'volet qui s'ouvre
une vieille dame à sa fenêtre qui regarde le monde tel a un tableau dans lequel elle ne veut plus être.
Ou les époques passent comme les saisons
la sienne est morte et chaque soir elle s'endort avec l'idée de ne plus s'reveiller.
Elle se sent seule en bas, les gens d'sa vie sont partis et quand elle parle d'elle c'est au passé s'excuse presque d'être en vie.
N'attend qu'le dimanche pour aller choisir des fleurs afin d'aller à la domus s'recueillir auprès de son mari défunt ..
une vieille dame à sa fenêtre qui regarde le monde tel a un tableau dans lequel elle ne veut plus être.
Ou les époques passent comme les saisons
la sienne est morte et chaque soir elle s'endort avec l'idée de ne plus s'reveiller.
Elle se sent seule en bas, les gens d'sa vie sont partis et quand elle parle d'elle c'est au passé s'excuse presque d'être en vie.
N'attend qu'le dimanche pour aller choisir des fleurs afin d'aller à la domus s'recueillir auprès de son mari défunt ..
Puis, un rire de petite fille vient ensoleillé la rue, elle court dans tous les sens la joie de vivre, la vit dans son état pur.
Qui s'émerveille devant la rosée du matin pleine de "regarde maman !" et maman crie "viens ici et donne moi la main!"
Qui s'émerveille devant la rosée du matin pleine de "regarde maman !" et maman crie "viens ici et donne moi la main!"
A tête baissée elle obéit d'un air un peu déçu puis, la relève, voyant la vieille dame à la fenêtre au dessus.
Échange de regard bref, bref mais signifiant étincelants les yeux d'la vieille dame qui murmuraient doucement :
Échange de regard bref, bref mais signifiant étincelants les yeux d'la vieille dame qui murmuraient doucement :
Cueille ta vie, avant qu’elle soit emportée par le vent !
Cueille ta vie, avant qu'elle soit abimée par le temps !
Cueille ta vie, tiens la fort ne l'enferme pas dans le rang ne la laisse pas s'envoler loin de tes rêves Cueille la dès maintenant ...
Cueille ta vie, avant qu'elle soit abimée par le temps !
Cueille ta vie, tiens la fort ne l'enferme pas dans le rang ne la laisse pas s'envoler loin de tes rêves Cueille la dès maintenant ...
Un peu plus loin ce jeune garçon, assis sur des cartons entouré d'bouteilles vides qui n'attend plus rien que l'hécatombe
Victime d’une vie qu’il n’a plus voulu prendre en main,
Prisonnier du bitume il s’est construit son monde très loin
un monde intérieur riche où lui seul est souverain,
Royaume imaginaire qui ne laisse plus rentrer la cruauté des humains.
Il n’a plus la notion du temps, enfermé dans sa tête,
L’enfant lui pleure à chaque instant où la tempête s’arrête.
Puis une femme sort de chez elle, lunettes de soleil,
Qui cachent des larmes et l’hématome d’un amour passionnel.
Fruit d’une union virant aux déboires à double tranchant,
Prisonnier du bitume il s’est construit son monde très loin
un monde intérieur riche où lui seul est souverain,
Royaume imaginaire qui ne laisse plus rentrer la cruauté des humains.
Il n’a plus la notion du temps, enfermé dans sa tête,
L’enfant lui pleure à chaque instant où la tempête s’arrête.
Puis une femme sort de chez elle, lunettes de soleil,
Qui cachent des larmes et l’hématome d’un amour passionnel.
Fruit d’une union virant aux déboires à double tranchant,
Devenant coupant le soir lorsqu’il commence à boire.
Elle a perdue l’homme qu’elle aimait, volé par l’alcool,
Attendant toujours son retour et repoussant toujours l’ultimatum,
Culpabilisant, car seule et laissée l’amour rend aveugle
Surtout quand la vue donne envie de se crever les yeux.
Elle a perdue l’homme qu’elle aimait, volé par l’alcool,
Attendant toujours son retour et repoussant toujours l’ultimatum,
Culpabilisant, car seule et laissée l’amour rend aveugle
Surtout quand la vue donne envie de se crever les yeux.
Puis un homme style la cinquantaine descend de sa monture,
Costard cravate, tête droite, avance avec fière allure.
Mais dans son ombre on peut lire celle d’un homme triste et seul, pas d’amis,
Juste des gens intéressé par son fric, il les a tous perdus, sa famille et ses proches,
Costard cravate, tête droite, avance avec fière allure.
Mais dans son ombre on peut lire celle d’un homme triste et seul, pas d’amis,
Juste des gens intéressé par son fric, il les a tous perdus, sa famille et ses proches,
Faute d’un égo démesuré, trop d’aigreurs dans les reproches.
Et aujourd’hui a fini par comprendre dans son malheur,
Qu’en étant seul même tout l’argent du monde n’a plus de valeur.
Et aujourd’hui a fini par comprendre dans son malheur,
Qu’en étant seul même tout l’argent du monde n’a plus de valeur.
Il n’est jamais trop tard pour cueillir sa vie,
Rattraper le retard tout commence aujourd’hui.
Sortir la tête de sa bulle même si ce monde nous dépasse,
Ouvrir les yeux et se libérer de nos habitudes de glace.
Il n’est jamais trop tard pour changer le courant de l’esclave,
Passer maître de sa vie pour ne plus vivre mourant,
Rattraper le retard tout commence aujourd’hui.
Sortir la tête de sa bulle même si ce monde nous dépasse,
Ouvrir les yeux et se libérer de nos habitudes de glace.
Il n’est jamais trop tard pour changer le courant de l’esclave,
Passer maître de sa vie pour ne plus vivre mourant,
Oser plonger dans l’inconnu,
Souvent réparateur on choisit son chemin,
Il paraît que le bonheur fait peur.
Souvent réparateur on choisit son chemin,
Il paraît que le bonheur fait peur.
Cueille ta vie, avant qu’elle soit emportée par le vent !
Cueille ta vie, avant qu'elle soit abimée par le temps !
Cueille ta vie, tiens la fort ne l'enferme pas dans le rang ne la laisse pas s'envoler loin de tes rêves Cueille la dès maintenant
Cueille ta vie, avant qu'elle soit abimée par le temps !
Cueille ta vie, tiens la fort ne l'enferme pas dans le rang ne la laisse pas s'envoler loin de tes rêves Cueille la dès maintenant
Informations sur l'article
Pose de proses
22 Mars 2019
519√
0☆
0◊
Partager l'article
Dans la même categorie
◊ Commentaires
Aucun commentaire