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Shisma
Je pourrais faire de jolis mots sur un joli papier. Oui !
Avec des bonhommes en bâtonnets. Mais je le ferai pas.
T’as pas mis les formes, alors je vois pas pourquoi je les mettrais pour toi.
T’es une pourriture, Shisma,
Un morceau de chair pas bien digéré au fond d’mon âme,
Où des vers grouillent encore, une brochette abandonnée
Au fond d’un frigo pété, un visage désossé qui vient
se plaquer comme un masque sur les encore-vivants.
T’es une crevure, Shisma,
De pas me laisser le calme de l’oubli, d’avoir laissé
Des traces comme une meuf bourrée dans les toilettes
publiques, comme si ‘j’suis désolée’ pouvait être
autre chose qu’un refrain pathétique.
T’es une crevarde, Shisma,
A chercher dans la Pix une estime de toi-même
Que même lunettes au nez t’arrivais pas à voir,
A rien léguer d’utile, des cadavres de bouteilles
Et deux pages manuscrites.
T’es une crevée, Shisma,
Avec ta mélancolie plaquée à la peau, un combat
inégal, pis voilà, t'as perdu, tu te plaques à la mienne,
Un parasite amorphe, un truc qui me malmène
Alors que je lutte plus que tu l’as jamais fait.
Ca fait depuis toujours – le Rat en soit loué – que la plupart des autres
sont des noms éphémères, du smog et de l’éther, de l’encre sur un papier
aussi vite oublié. Et toi, j’vais devoir bouffer ton souvenir,
avant que ce soit lui qui me dévore trop.
Avec des bonhommes en bâtonnets. Mais je le ferai pas.
T’as pas mis les formes, alors je vois pas pourquoi je les mettrais pour toi.
T’es une pourriture, Shisma,
Un morceau de chair pas bien digéré au fond d’mon âme,
Où des vers grouillent encore, une brochette abandonnée
Au fond d’un frigo pété, un visage désossé qui vient
se plaquer comme un masque sur les encore-vivants.
T’es une crevure, Shisma,
De pas me laisser le calme de l’oubli, d’avoir laissé
Des traces comme une meuf bourrée dans les toilettes
publiques, comme si ‘j’suis désolée’ pouvait être
autre chose qu’un refrain pathétique.
T’es une crevarde, Shisma,
A chercher dans la Pix une estime de toi-même
Que même lunettes au nez t’arrivais pas à voir,
A rien léguer d’utile, des cadavres de bouteilles
Et deux pages manuscrites.
T’es une crevée, Shisma,
Avec ta mélancolie plaquée à la peau, un combat
inégal, pis voilà, t'as perdu, tu te plaques à la mienne,
Un parasite amorphe, un truc qui me malmène
Alors que je lutte plus que tu l’as jamais fait.
Ca fait depuis toujours – le Rat en soit loué – que la plupart des autres
sont des noms éphémères, du smog et de l’éther, de l’encre sur un papier
aussi vite oublié. Et toi, j’vais devoir bouffer ton souvenir,
avant que ce soit lui qui me dévore trop.
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Histoires
31 Janvier 2023
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