EDC de Stiny~49460
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Cacher
Fouille !
Avec musique d'ambiance.
La Fouille, pour une humaine au gabarit quasi-kobold, l'agilité innée en moins et le charme douteux dans le meilleur des cas en plus, c'est dangereux. Une aventure, un mode de vie, une angoisse de tous les instants qui fait de chaque triomphe une victoire digne de l'abattage du buste Impérial. Bonne raison pour lui octroyer une majuscule.
La Ville alors apparaît comme un havre de grisaille dont il faut saisir l'essence (au propre comme au figuré) pour mieux s'y fondre. Les zones, d'abord ! Il les faut dans la pénombre, histoire de se planquer un minimum. Ici, même Stiny est en gris. En rue même pour une Rebelle le rouge est mauvais signe.
Pas trop dans la lumière. Sous peine d'avoir l'air de porter un panneau luminescent « Je suis une proie/prostituée/sac à trésors faible et non-consentante, venez me chercher ! ». Pas trop dans l'ombre. Parce qu'avec de faibles sens d'humaines, et encore plus derrière des hublots, t'y vois que dalle, enfin, si, tu vois les dalles et les caillasses, mais rien d'autre, et si tu repères un agresseur c'est souvent qu'il t'a déjà mis le poing dans le fion. Dans le meilleur des cas.
Le souci ! Évidemment. C'est que dans la pénombre, toute lueur devient douteuse. Une pub pour le Goblikoz ? Les équipements d'un Commando en maraude ? Le regard brillant de convoitise d'un dérobeur en puissance ? Un trésor n'attendant que d'être ramassé ? Qui sait. Tu gardes ton arme à portée de main. Quelle arme ? Quelle tenue ? Dans le guide. Plus tard.
***
Tu grognes et erres au gré des grattages. Soudain, là ! Tu le vois. Tu t'approches, tu te tasses, tu t’assois. Tu te terres, tu te tais. Tu le sais, c'est le moment. La prise, celle qui a de la valeur, pas le papier journal gras ou le mégot usagé à l'adn méconnaissable. Ce moment ! Il faut être aux aguets, parce que c'est l'instant critique. Celui où tu ramasses ta prise, et où tu as pleinement conscience que si un prédateur quelconque lorgne sur ta prise ou ton corps, cela prendra approximativement deux secondes pour sortir une arme et tenter de la pointer dans la bonne direction.
Pas trop dans la lumière. Sous peine d'avoir l'air de porter un panneau luminescent « Je suis une proie/prostituée/sac à trésors faible et non-consentante, venez me chercher ! ». Pas trop dans l'ombre. Parce qu'avec de faibles sens d'humaines, et encore plus derrière des hublots, t'y vois que dalle, enfin, si, tu vois les dalles et les caillasses, mais rien d'autre, et si tu repères un agresseur c'est souvent qu'il t'a déjà mis le poing dans le fion. Dans le meilleur des cas.
Le souci ! Évidemment. C'est que dans la pénombre, toute lueur devient douteuse. Une pub pour le Goblikoz ? Les équipements d'un Commando en maraude ? Le regard brillant de convoitise d'un dérobeur en puissance ? Un trésor n'attendant que d'être ramassé ? Qui sait. Tu gardes ton arme à portée de main. Quelle arme ? Quelle tenue ? Dans le guide. Plus tard.
Tu grognes et erres au gré des grattages. Soudain, là ! Tu le vois. Tu t'approches, tu te tasses, tu t’assois. Tu te terres, tu te tais. Tu le sais, c'est le moment. La prise, celle qui a de la valeur, pas le papier journal gras ou le mégot usagé à l'adn méconnaissable. Ce moment ! Il faut être aux aguets, parce que c'est l'instant critique. Celui où tu ramasses ta prise, et où tu as pleinement conscience que si un prédateur quelconque lorgne sur ta prise ou ton corps, cela prendra approximativement deux secondes pour sortir une arme et tenter de la pointer dans la bonne direction.
Tu en viendrais presque à envier les paillassons, ceux avec des wolfers intégrés, ou les tas verts, ceux qui n'ont qu'à tendre les muscles pour repousser toute agression.
Un truc comme ça.
Un truc comme ça.
Presque ! Cela reste des paillassons et des demi-cerveaux.
Un frisson parcourt l'échine, tu devines assez vite pourquoi la population des fouilleurs/fouilleuses est en général avec une silhouette à faire pâlir les mannequins de play'orc, à part pour la générosité des rondeurs mais de toute façon la population masculine Dreadcastienne – et féminine parfois – est rarement exigeante. Si t'espérais prendre de l'embonpoint sur le menu brochette-oeuf-gâteau de la veille, tu viens de tout perdre en tension musculaire et en sueur, c'est bien, ça purifie l'organisme, ça galbe. Si t'as goûté ce champignon étrange trouvé il y a peu juste comme ça par curiosité ça marche encore mieux. Le charme est un peu atténué par cette tenace odeur de peur, de crasse et de smog. Mais on s'y habitue, oui. On en vient même à l'aimer. Pas touche !
***
Tu empaquettes ta prise. Referme le sac. Scrute les alentours. Fiou. C'est un triomphe. La Ville parait soudain plus lumineuse, le monde est plus beau, tu fais une petite danse et tu te roules dans la poussière pour fêter ça. Tu planques, tu contactes tes contacts si besoin est, et tu recommences.
Tu empaquettes ta prise. Referme le sac. Scrute les alentours. Fiou. C'est un triomphe. La Ville parait soudain plus lumineuse, le monde est plus beau, tu fais une petite danse et tu te roules dans la poussière pour fêter ça. Tu planques, tu contactes tes contacts si besoin est, et tu recommences.
Fouiller. C'est un mode de vie.
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Informations sur l'article
Histoires
07 Novembre 2014
1117√
6☆
3◊
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◊ Commentaires
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Greed~50532 (84☆) Le 08 Novembre 2014
Belle définition du gros tas de muscle. * -
Léonie (324☆) Le 22 Décembre 2015
Tu me manques, c'est trop cruel ❤