EDC de Stazurex~72718
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Le reflet du miroir
Nuit agitée, réveil trop tôt, l’obscurité habite encore les rues du secteur. Le sommeil m’a fui, et je me lève, je me rends machinalement dans la salle de bains, et passe mes mains sous l’eau, puis sur mon visage. Je lève mon regard vers celui qui me regarde, dans le miroir. Il semble me dévisager, me questionner.
Retour sur moi-même et ce que je suis, dans le silence qui habite le lieu à cet instant, je le laisse me scruter.
Lord… oui, et sans doute jamais je ne l’aurais imaginé. Mais en fait, au fond, je ne suis pas si loin du NI qui, seize ans avant, est arrivé dans le secteur, timide, avide de découverte, maladroit, mais déjà intègre et entier.
.
Dans le miroir, l’autre, en face, esquisse un sourire. Je ne peux rien lui cacher, il lit en moi à livre ouvert. Il sait mes joies, mes peines, mes doutes. Mes espoirs et mes déceptions, mes échecs. Je soutiens son regard. Il sait les défis, les déceptions, il sait ma détermination.
.
Je me revois jeune, quand dans le bar, ou dans la boutique, je faisais mes premiers pas. L’autre en face, le sait. Il sait combien de fois j’ai dû combattre pour me forger, mais il sait aussi que j’ai avancé. Quand je me suis engagé, au sein des Institutions, délégué ou fonctionnaire, externe ou interne, peu importe, en étant tout simplement là, que cela se voie ou pas, autant que je le pouvais.
.
Il a tout vu, il a vu ce jour, il a vu cette rencontre, qui a tout changé. Une femme unique, une personnalité incomparable, et un cœur qui bat plus vite et plus fort. Il a vu mes ascenseurs émotionnels quand elle m’a dit qu’elle n’était pas seule. Quand j’ai pensé la perdre. Quand ce jour fondateur, je lui ai ouvert mon cœur et lui ai fait ce vœu profond et solennel que toujours je serai là pour elle, à jamais.
.
Il a vu ce tournant, cet après qui ferait que plus jamais les choses ne seraient les mêmes. Il m’a vu vivre, ce que je n’aurais jamais pensé : qu’une femme comme elle partage ma vie, qu’elle m’aime, que par mariage nous nous unissions. Il a vu mon bonheur, mon sentiment profond d’une chance que la vie m’offrait, d’être son mari, son allié, son équipier, son alter-égo, elle dont les plumes blondes seraient le soleil qui manquerait à mon ciel. Dont la présence perce le smog, tantôt léger, tantôt plus lourd, le smog ambiant et celui plus tranchant parfois, de la vie dans ce secteur, aussi prenant qu’impitoyable, souvent.
.
Il a été témoin de nos combats quotidiens, de nos résistances, de notre détermination pour que les choses avancent, faisant fi de l’ingratitude ou de l’ignorance.
.
Il a surtout vu sa peine dans mon coeur, il a vu nos joies et nos rires, nos larmes et nos épreuves, et nos précieux sourires. Il sait qu’elle est ma force, que je veux être son pilier en tout temps.
.
Je lève les yeux vers l’autre qui me scrute. Une goutte glisse sur mon visage et poursuit sa course, dessinant un sillon humide sur ma peau.
.
Soudain, c’est l’autre qui me parle. Je ne bouge pas les lèvres, pourtant, le reflet sourit, il m’appelle, il me murmure d’un ton apaisant. Il m’hypnotise, me retient, me parle, et je soutiens son regard. Il récite, tel un credo.
Lord… oui, et sans doute jamais je ne l’aurais imaginé. Mais en fait, au fond, je ne suis pas si loin du NI qui, seize ans avant, est arrivé dans le secteur, timide, avide de découverte, maladroit, mais déjà intègre et entier.
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Dans le miroir, l’autre, en face, esquisse un sourire. Je ne peux rien lui cacher, il lit en moi à livre ouvert. Il sait mes joies, mes peines, mes doutes. Mes espoirs et mes déceptions, mes échecs. Je soutiens son regard. Il sait les défis, les déceptions, il sait ma détermination.
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Je me revois jeune, quand dans le bar, ou dans la boutique, je faisais mes premiers pas. L’autre en face, le sait. Il sait combien de fois j’ai dû combattre pour me forger, mais il sait aussi que j’ai avancé. Quand je me suis engagé, au sein des Institutions, délégué ou fonctionnaire, externe ou interne, peu importe, en étant tout simplement là, que cela se voie ou pas, autant que je le pouvais.
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Il a tout vu, il a vu ce jour, il a vu cette rencontre, qui a tout changé. Une femme unique, une personnalité incomparable, et un cœur qui bat plus vite et plus fort. Il a vu mes ascenseurs émotionnels quand elle m’a dit qu’elle n’était pas seule. Quand j’ai pensé la perdre. Quand ce jour fondateur, je lui ai ouvert mon cœur et lui ai fait ce vœu profond et solennel que toujours je serai là pour elle, à jamais.
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Il a vu ce tournant, cet après qui ferait que plus jamais les choses ne seraient les mêmes. Il m’a vu vivre, ce que je n’aurais jamais pensé : qu’une femme comme elle partage ma vie, qu’elle m’aime, que par mariage nous nous unissions. Il a vu mon bonheur, mon sentiment profond d’une chance que la vie m’offrait, d’être son mari, son allié, son équipier, son alter-égo, elle dont les plumes blondes seraient le soleil qui manquerait à mon ciel. Dont la présence perce le smog, tantôt léger, tantôt plus lourd, le smog ambiant et celui plus tranchant parfois, de la vie dans ce secteur, aussi prenant qu’impitoyable, souvent.
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Il a été témoin de nos combats quotidiens, de nos résistances, de notre détermination pour que les choses avancent, faisant fi de l’ingratitude ou de l’ignorance.
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Il a surtout vu sa peine dans mon coeur, il a vu nos joies et nos rires, nos larmes et nos épreuves, et nos précieux sourires. Il sait qu’elle est ma force, que je veux être son pilier en tout temps.
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Je lève les yeux vers l’autre qui me scrute. Une goutte glisse sur mon visage et poursuit sa course, dessinant un sillon humide sur ma peau.
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Soudain, c’est l’autre qui me parle. Je ne bouge pas les lèvres, pourtant, le reflet sourit, il m’appelle, il me murmure d’un ton apaisant. Il m’hypnotise, me retient, me parle, et je soutiens son regard. Il récite, tel un credo.
A l’Empire tu donnes, sans compter
Les honneurs et la gloire, très peu pour toi,
A travailler seulement pour les autres, tu es là
Les critiques faciles, les coups bas, tu surmonteras,
En dépit de tout, par sens du devoir, tu avanceras.
.
Toi, l’Homme, qui petit à petit s’est construit
Encore si peu de chose devant cet infini,
Tes convictions comme un socle te maintiennent,
Et tes valeurs te forgeront, quoiqu’il advienne.
.
Toi le Mari, l’ami, le confident,
Rien ne pourra briser cet engagement,
La confiance, l’amour partagé et l’intégrité,
Seront pour toi plus forts encore que l’éternité.
Peu à peu la voix s’apaise, il me regarde encore, mais l’expression a changé. A nouveau, nous ne faisons plus qu’un.
J’essuie mon visage, et inspire, esquisse un sourire. Les démons de la nuit chassés et au jour qui vient, entièrement dédié.
Je me retourne, et de loin l’entends bouger aux première lueurs grises du jour qui se lève. J’approche dans un sourire. "Chérie, un cafey ?"
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27 Octobre 2021
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Ava (66☆) Le 11 Novembre 2021
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