EDC de Stazurex~72718
Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Stazurex~72718
Cacher
OUI
Les yeux rivés sur son deck, il cherchait l’inspiration, plongé dans des pensées nocturnes. Dehors, le smog reflétait de façon terne les quelques lumières de la ville. Moment de calme, seul leurs souffles dérangeait le silence, sans le perturber pour autant.
Moment de réflexion aussi, sur sept années qui avaient filé si vite… Et tant de choses s'étaient passées, dans sa vie, dans ses projets, dans son quotidien. Il était fier des réussites, et avait su passer par dessus les déceptions, finalement pas si nombreuses dans le fond. Mais il y avait surtout, elle, qui là dormait, à ses côtés. Elle qui avait façonné et transformé son existence, lui laissant une empreinte à la fois douce comme une plume, mais tellement puissante d’intensité. Elle, avec qui il allait unir officiellement sa vie, dans une si émouvante évidence.
Les lumières venues du dehors se baladaient, jouant sur le plafond en des formes variées. Soudain, l’inspiration lui vint, au beau milieu de cette nuit.
Il voulait écrire, pour marquer le moment, pour dire tout ce pour quoi son cœur débordait, ce qui faisait le centre de son existence, l’axe, le socle incontournable. La musique, dans ses écouteurs, était lancée. Il répétera de longs jours, posant sa voix sur elle, en un slam profond, venant du fond de lui-même, mais pétri de sincérité.
Il laisse une quinzaine de secondes s’écouler, et se lance dans son slam, dont le ton laisse percevoir la profondeur de ses sentiments, toute l’émotion qui a enveloppé chacun des mots, pesés avec attention…
On s’était dit qu’on avait l’temps, que c’était juste un bout d’papier
Que l’plus important dans l’fond, c’était seulement de s’aimer
Que c’était encore trop tôt, que c’était compliqué,
Et qu’il y avait tant de force et de douleur dans ce passé…
Et puis y’a eu ce soir-là, l’appart où tout a commencé,
Y’avait des lumières, la musique, et tout, j’ai chaviré
T’étais là, devant moi, t’étais belle, tu m’regardais,
Et moi j’étais l’plus heureux qui puisse exister
Et j’lui ai dit oui, comme ça, du plus profond de mon être
Elle a dit oui, c’est fou ce que ça remue, trois lettres,
Ca change peut être rien mais en vrai ça change tout,
Qu’on porte le même nom et que nos vies se nouent.
Ah des épreuves on en a vues, et même des pas marrantes,
Les cuves de nuit, et les B.O, et les périodes très chiantes
J’ai partagé tes doutes, ces questions qui nous hantent,
Mais aussi appris la chose la plus importante……
(courte pause, réflexion dans l’émotion)
Qu’y a pas qu’les douleurs, pour qu’not’ âme soit vivante.
Les moments de folie, quand on fait n’imp, qu’on s’réinvente,
Notre complicité, même tes taloches quand à l’humour, j’me tente,
Et ces mondes où tu m’emmènes quand devant moi tu chantes.
Et j’t’ai dit oui, comme ça, du plus profond de mon être
Elle a dit oui, c’est fou ce que ça remue, trois lettres,
Ca change peut être rien mais en vrai ça change tout,
Qu’on porte le même nom et que nos vies se nouent.
(Le rythme devient plus lent et plus posé, et à l’inverse sa voix gagne en intensité)
Ton plumage blond, tel un écrin, abrite la femme la plus précieuse
Et moi, j’me suis donné un but, celui d’te rendre heureuse
Dans nos coups d’mou, nos coups d’moins bien, t'sais, j’serai toujours là
Et moi j’connais pas meilleur soin que d’être aimé par toi
On s’est dit oui, juste trois lettres, c’est plus qu’un bout d’papier,
C’est l'évidence, et pour nous deux, un long chemin tracé
Que l’plus important dans l’fond, c’était seulement de s’aimer
Que c’était encore trop tôt, que c’était compliqué,
Et qu’il y avait tant de force et de douleur dans ce passé…
Et puis y’a eu ce soir-là, l’appart où tout a commencé,
Y’avait des lumières, la musique, et tout, j’ai chaviré
T’étais là, devant moi, t’étais belle, tu m’regardais,
Et moi j’étais l’plus heureux qui puisse exister
Et j’lui ai dit oui, comme ça, du plus profond de mon être
Elle a dit oui, c’est fou ce que ça remue, trois lettres,
Ca change peut être rien mais en vrai ça change tout,
Qu’on porte le même nom et que nos vies se nouent.
Ah des épreuves on en a vues, et même des pas marrantes,
Les cuves de nuit, et les B.O, et les périodes très chiantes
J’ai partagé tes doutes, ces questions qui nous hantent,
Mais aussi appris la chose la plus importante……
(courte pause, réflexion dans l’émotion)
Qu’y a pas qu’les douleurs, pour qu’not’ âme soit vivante.
Les moments de folie, quand on fait n’imp, qu’on s’réinvente,
Notre complicité, même tes taloches quand à l’humour, j’me tente,
Et ces mondes où tu m’emmènes quand devant moi tu chantes.
Et j’t’ai dit oui, comme ça, du plus profond de mon être
Elle a dit oui, c’est fou ce que ça remue, trois lettres,
Ca change peut être rien mais en vrai ça change tout,
Qu’on porte le même nom et que nos vies se nouent.
(Le rythme devient plus lent et plus posé, et à l’inverse sa voix gagne en intensité)
Ton plumage blond, tel un écrin, abrite la femme la plus précieuse
Et moi, j’me suis donné un but, celui d’te rendre heureuse
Dans nos coups d’mou, nos coups d’moins bien, t'sais, j’serai toujours là
Et moi j’connais pas meilleur soin que d’être aimé par toi
On s’est dit oui, juste trois lettres, c’est plus qu’un bout d’papier,
C’est l'évidence, et pour nous deux, un long chemin tracé
Il laisse la musique s'éteindre, alors que l'émotion l'étreint. La ville s'éveille, pour un nouveau matin. Mais elle, qui doucement ouvre les yeux, lui donnera la force d'aller encore plus loin.
Spoiler (Afficher)
Informations sur l'article
Pensées
18 Décembre 2020
707√
14☆
8◊
Partager l'article
Personnages cités
-
Enaya (13☆)
Mauvaise fréquence
Dans la même categorie
◊ Commentaires
-
Enaya (13☆) Le 19 Décembre 2020
Merci pour ces heures de RP et cette qualité de jeu, d'avoir redonné un élan à ma naya et à moi, la JD
-
Stazurex~72718 (89☆) Le 19 Décembre 2020
Merci, touchant et touché, sincèrement [
] C'est réciproque!
-
Aoi~73209 (24☆) Le 20 Décembre 2020
Meh, je fonds :3 ☆ -
Sayanel (0☆) Le 20 Décembre 2020
Touchant et magnifique -
-
Enaya (13☆) Le 20 Décembre 2020
j'le garde, à moi!