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EDC de Soweto~1617

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Éveil embrouillé


Il y avait des jours et des heptades,
Il n'y avait même pas un an... une simple année.

Pas une année seulement, seulement une, une au moins... au moins une, qui aurait pu lui suffire à s'extraire d'un mécanisme de pensée où aucune issue ne lui était envisageable, si ce n'est celle dont il avait fait le choix.

Ce choix insupportable en l'absence d'un autre,
Pour cette autre, fidèle, qui le visitait,
De visites quotidiennes, devenues nôtres,
Par notre folie dont tes choix nous renforçaient.
Quant à lui…
Le temps lui apparaissait bien trop égaré,
pour une durée qu'il songeait éternité,
Il avait offert ces mots pour elle, espérée,
l'éventuelle rupture de sa tranquillité.
.
C'est qu'elle envisagea l'impossibilité,
l'absence d'une date de réveil programmée,
De le revoir un jour marcher à ses côtés,
de ses actes alors ont traduit sa volonté.

Sous le craquement du cuir encore froid, d'une légère brise accompagnante, il hésita à en descendre, silencieusement. Puis il posa finalement un pied à terre, après avoir envisager un instant refermer sa demi-sphère, bien avant de croiser ce regard rougeâtre et plein d'espoir qui le lui interdisait.
A sa propre réflexion, pour le moins dévorée par les sentiments que sa raison ne comprenait plus, il lui offrit pour seule réponse : rester pour l'acharnement consenti à se retrouver. En cette introspection qui n'indiquait une durée d'éveil que temporaire, il ne laissait rien paraître extérieurement, toujours muet.

C'est alors le moment nommé pour embrasser la confusion, puis l'incompréhension, de ces pensées qui se succèdent à la vitesse où souffle le Smog des jours tempérés, lentement et sûrement, pris d'un court effroi aux évolutions de cadence, et poignardé froidement à chacune des transitions.
Le vent s'estompe et laisse place à une rafale de détresse, isolée par l'envie de rejoindre cette sérénité que l'on ne trouve à nul autre place qu'enfermé dans un cylindre, coincé par la curiosité de revisiter ce monde quitté prématurément.
Enfin, vient l'angoisse, inexpliquée.

Cette dernière demeure présente avec l'espoir au demeurant qu'elle se dissipe avec le temps. Mais il n'en est rien. Elle reste là, cachée, enfouie. Elle nous renvoie parfois à notre solitude permanente.

La sagesse n'a qu'à bien se tenir,
La haine attend patiemment son tour.

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Nouvelle perspective
02 Décembre 2014
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