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Tragédie onirique
Solstice, Alter, Nitripi
La scène se passe dans un salon, pour seul mobilier il y a une table basse derrière laquelle trône la sculpture d’Hermaphrodite endormi. Sur celle-ci dort un homme-serpent et devant la table discutent un homme et un androgyne tout deux nus leurs visages sont identiques.
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SOLSTICE : Est-ce que je rêve ? Et suis-je bien chez moi ?
SOLSTICE : Est-ce que je rêve ? Et suis-je bien chez moi ?
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ALTER : Solstice ! Nous savons tous deux où tu es, là.
Le désir est bien l’apanage du rêve,
Tu désires être chez toi, soit !
ALTER : Solstice ! Nous savons tous deux où tu es, là.
Le désir est bien l’apanage du rêve,
Tu désires être chez toi, soit !
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SOLSTICE :????????????????????Sans-trêve !
Tu viens dans ce monde de paix, oui mon asile
Pour me tourmenter encore, dans cet exil
De la conscience et du réel, en un plein soir !
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SOLSTICE :????????????????????Sans-trêve !
Tu viens dans ce monde de paix, oui mon asile
Pour me tourmenter encore, dans cet exil
De la conscience et du réel, en un plein soir !
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ALTER : Ô être tourmenté ! Chimères illusoires !
Elles agressent ta conscience du réel et
Me font porter le chapeau d’un travail zélé.
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Elles agressent ta conscience du réel et
Me font porter le chapeau d’un travail zélé.
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SOLSTICE : Sottises ! Toi seul est le maître responsable
Et de cette histoire tu veux être l’affable ?
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Et de cette histoire tu veux être l’affable ?
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ALTER : Je ne suis le coupable et le salaud de rien
Toutes ses souffrances que tu t’infliges en vain
Ne sont rien de bien moins que tes propres stigmates
Car c’est bien ton corps fort gangréné qui te mate.
Deux personnes dans un seul corps le corrompent.
Regarde-toi, suppurant, tu n’es qu’un satyre
Tu ne songes qu’à remplir les pervers désirs
De damnés rongés par une horrible luxure
De sexes bavant de gourmandise impure.
Alors que tes seins ne t’ont réduit en esclave
Car je subis ton mal-être dans ton enclave.
Toutes ses souffrances que tu t’infliges en vain
Ne sont rien de bien moins que tes propres stigmates
Car c’est bien ton corps fort gangréné qui te mate.
Deux personnes dans un seul corps le corrompent.
Regarde-toi, suppurant, tu n’es qu’un satyre
Tu ne songes qu’à remplir les pervers désirs
De damnés rongés par une horrible luxure
De sexes bavant de gourmandise impure.
Alors que tes seins ne t’ont réduit en esclave
Car je subis ton mal-être dans ton enclave.
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SOLSTICE : Tu ne le subis pas, ne me mens pas, tu l’es.
Ton hantise n’est pas l’effet de mon état et
Mes cauchemars ne tiennent de cause que toi.
Parce que l’on se ressemble, maître tu te crois
En ma tête, que ta souffrance soit muette
Tu n’es que pour moi une forme désuète
Forme du passé qui ne sait s’étioler.
SOLSTICE : Tu ne le subis pas, ne me mens pas, tu l’es.
Ton hantise n’est pas l’effet de mon état et
Mes cauchemars ne tiennent de cause que toi.
Parce que l’on se ressemble, maître tu te crois
En ma tête, que ta souffrance soit muette
Tu n’es que pour moi une forme désuète
Forme du passé qui ne sait s’étioler.
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ALTER hurlant : Je ne suis pas juste ton passé étiré !
Je suis ton futur, et je vais t’en montrer la preuve.
ALTER hurlant : Je ne suis pas juste ton passé étiré !
Je suis ton futur, et je vais t’en montrer la preuve.
Alter sort un long couteau de provenance inconnue.
ALTER se calmant après l’effort émis par le hurlement :
Viens ici là, du sang, des larmes qu’il en pleuve !
Nous ne ferons plus qu’un, je t’en fais la promesse.
Viens ici là, du sang, des larmes qu’il en pleuve !
Nous ne ferons plus qu’un, je t’en fais la promesse.
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SOLSTICE : Ce noir désir odieux, il faut que tu le laisses.
SOLSTICE : Ce noir désir odieux, il faut que tu le laisses.
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ALTER : Dis Solstice, ne veux-tu point être normal ?
Ton visage, toujours figé, subliminales
Expressions de tes sentiments, tes émotions
Bloquées en surface par les contrair-pulsions
De deux personnes, deux sexes forts ennemies.
ALTER : Dis Solstice, ne veux-tu point être normal ?
Ton visage, toujours figé, subliminales
Expressions de tes sentiments, tes émotions
Bloquées en surface par les contrair-pulsions
De deux personnes, deux sexes forts ennemies.
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SOLSTICE : A mon suicide, tu m’offres le ressenti
Je te demande maintenant sa locution
Et je te demande, en guise d’absolution,
De pouvoir observer celle des autres visages
Dont chaque geste est une énigme d’un autre âge.
SOLSTICE : A mon suicide, tu m’offres le ressenti
Je te demande maintenant sa locution
Et je te demande, en guise d’absolution,
De pouvoir observer celle des autres visages
Dont chaque geste est une énigme d’un autre âge.
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ALTER : Alors tu sais ce qu’il nous reste à bien parfaire
Laisse-moi montrer au couteau mon savoir-faire.
Viens ici, que je te libère de tes seins.
ALTER : Alors tu sais ce qu’il nous reste à bien parfaire
Laisse-moi montrer au couteau mon savoir-faire.
Viens ici, que je te libère de tes seins.
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SOLSTICE : Donne-moi ça, c’est consenti, nous ne ferons qu’un.
SOLSTICE : Donne-moi ça, c’est consenti, nous ne ferons qu’un.
Solstice prend le couteau.
SOLSTICE : Tu es naïf, je sais, c’est notre point commun.
Solstice plante le couteau dans le cœur d'Alter, Alter s’effondre sur le sol.
SOLSTICE se tournant vers le public :
Je libère mon sommeil, en paix, enfin !
Vaincre par ses faiblesses, quelle absurdité
Comme l’intolérance, de sa vacuité
Tire t’elle son sens. Tout n’est que pure folie.
Ô chantres fous, vos cris me jettent à la lie.
Et je descendrai encore dans vos arcanes
Vos abysses purulentes à l'odeur des mânes.
Par Hujan ! Cyrius ! Achevez mon sommeil !
Oh ! Je ne désire qu’une chose : Réveil.
Je libère mon sommeil, en paix, enfin !
Vaincre par ses faiblesses, quelle absurdité
Comme l’intolérance, de sa vacuité
Tire t’elle son sens. Tout n’est que pure folie.
Ô chantres fous, vos cris me jettent à la lie.
Et je descendrai encore dans vos arcanes
Vos abysses purulentes à l'odeur des mânes.
Par Hujan ! Cyrius ! Achevez mon sommeil !
Oh ! Je ne désire qu’une chose : Réveil.
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Informations sur l'article
De chair et d'os
22 Août 2015
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◊ Commentaires
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Domitien~55702 (143☆) Le 23 Août 2015
Absolument génial ! Très réussi pour une première scène.