EDC de Solena~40427
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Cacher
Un jour en enfer... (Non référencé)
Des bruits de pas étouffés, des portes qui claquent, les éclats de voix masculine couvrant quasiment les hurlements de terreur de ma mère. Je ne vois rien, mais j'entends tout...
Le raclement des pieds d'une chaise sur le parquet me fait sursauter. Les sanglots maternel me déchirent le cœur. Elle m'a fait promettre de ne pas bouger de ma cachette quoi qu'il arrive... Un coup d'œil par la serrure me glace le sang. Je n'aperçois que son visage... Bâillonnée, les yeux rougis par les larmes, les cheveux plaqués à son visage par du sang, dégoulinant du haut de son front...
Je recule, mon talon heurte une barre en fer. Je ne sais pas ce que c'est mais les hommes m'ont entendu. Je ne bouge plus, ne respire même plus. Un homme approche... Son pas pesant résonne a mes oreilles pire qu'une multitude de tambour. Lentement, je me baisse et attrape la traîtresse de fer d'une main tremblante, les pupilles rivées sur la porte du placard.
Le bruit s’arrête... Je commence à manquer d'air mais je n'ose pas en reprendre de peur qu'il m'entende.
Le bruit s’arrête... Je commence à manquer d'air mais je n'ose pas en reprendre de peur qu'il m'entende.
Un froissement de tissus, une main large, telle celle d'un maçon ouvre la porte de ma cachette avec puissance. Je veux hurler mais aucun son ne sort. Je tente de le frapper avec la barre qui se trouve n'être finalement qu'un bout de tuyauterie usagée.
Il ricane grassement et m'attrape par le col. J'ai beau me débattre, il est plus puissant que moi et me dévire une gifle qui me fais voir des étoiles durant quelques minutes...
A mon tour je me retrouve attachée pieds et poings liés à une chaise. La terreur m'habite. Je passe en revue les visages et la pièce des yeux. Voilà que le second tyran me pose un tissus enroulé au travers de la bouche. J'ai du mal à avaler ma salive, les larmes coulent le long de mes yeux...
Il ricane grassement et m'attrape par le col. J'ai beau me débattre, il est plus puissant que moi et me dévire une gifle qui me fais voir des étoiles durant quelques minutes...
A mon tour je me retrouve attachée pieds et poings liés à une chaise. La terreur m'habite. Je passe en revue les visages et la pièce des yeux. Voilà que le second tyran me pose un tissus enroulé au travers de la bouche. J'ai du mal à avaler ma salive, les larmes coulent le long de mes yeux...
Soudain, je la voit, Elle, ma jeune sœur, gisant dans une marre de sang, là non loin du meuble. Mon cœur rate un battement, la haine monte en moi comme le mercure d'un thermomètre qu'on aurait oublié en plein soleil... Un gémissement attire mon attention. Mes prunelles grises se pose sur ma mère... Elle aussi est attachée. Couverte de plaies de toute tailles, plus ou moins profondes...Sa chemise déchiquetée couverte de sang.... Comme tout le reste de son corps si frêle.
Elle avait dû se défendre comme une vrai furie pour finir dans cet état là. Nos regards se croisent, le mien apeuré, le sien tentant de me redonner confiance...
Elle avait dû se défendre comme une vrai furie pour finir dans cet état là. Nos regards se croisent, le mien apeuré, le sien tentant de me redonner confiance...
Je tente un maigre sourire impossible avec le bâillon avant de détourner les yeux sur les trois hommes présents. Ils sont tous habillés de beaux costumes sur mesure. L'un d'eux est blessé, voilà ce que c'est de s'en prendre à ma mère, me dis-je. Ils nous regarde tour à tour, silencieux et froid. Le plus grand de tous finit par prendre la parole. Il parle d'une voix forte, sa pourrait presque en faire trembler les murs.
Je le répète une dernière fois. OU EST IL ?!
Ma mère ne bouge pas d'un cil, je l'imite. Résultat le mec s'énerve... Dos à nous, je l'entend trifouiller des objet métalliques, devinant une sorte de trousse médicale noire devant lui. Il se retourne vers ma mère un scalpel assez large entre les doigts. Un de ces acolytes choppe ma chaise et me décale bien en face "que je puisse admirer le spectacle" qu'il a dit...
Le médecin improvisé s'approche d'elle, je ne peut détourner le regard. J'entends les sanglots mêlés aux cris de douleurs, le sang qui commence lentement a couler... Il... Il lui décolle la peau du visage l'enfoiré! Il se déplace sur le coté. Vision d'horreur, plus un brin de peau sur la face de ma mère, la chair rosé à vif me donne envie de vomir. Je détourne le regard. L'autre derrière moi m'attrape la tête et m'oblige à regarder. J'ai la haine... Et eux, il ricane... Je les tueraient un jour... Je m'en fait la promesse!
L'homme vas poser son scalpel et choppe un autre instrument que je n'arrive pas à reconnaître.
L'homme vas poser son scalpel et choppe un autre instrument que je n'arrive pas à reconnaître.
Dit lui au revoir...
Je grogne, les yeux brûlants de larmes. Il s'approche d'elle, lentement comme pour faire durer le suspense. Un canuf, voilà ce qu'il à dans la main. Il passe derrière sa chaise, ne me lâchant pas de ses pupilles dilatées par le plaisir qu'il prend à nous faire souffrir... Un sourire carnassier aux lèvres, il pose la lame sous l'oreille de ma mère, et lui tranche la gorge aussi lentement que possible... Elle hurle, je pleure, le sang coule a flots...Puis plus rien. Le silence, brisé par le seul bruit des perles rouges tombant sur le sol, entrecoupé de mes sanglots.
Il rit, c'est jouissif pour lui de faire du mal... Il s'approche de moi.
" C'est mon tour..." me dis-je... Il retire mon bâillon. Je le regarde froidement, je sais ce qu'il veut mais je ne lui dirai rien... Jamais il ne saura!
Voilà qu'il se met a me parler, c'était prévisible... Mais sa voix est affreusement mielleuse, sa sonne faux... Je l'écoute tout de même sait -on jamais...
" C'est mon tour..." me dis-je... Il retire mon bâillon. Je le regarde froidement, je sais ce qu'il veut mais je ne lui dirai rien... Jamais il ne saura!
Voilà qu'il se met a me parler, c'était prévisible... Mais sa voix est affreusement mielleuse, sa sonne faux... Je l'écoute tout de même sait -on jamais...
Je suis désolé... Je ne voulais pas en arriver là mais vois-tu petite c'est ce qui arrive lorsqu'on ne coopère pas avec moi... Tu comprends n'est ce pas? Tu ne veux pas finir comme elle..? Alors tu vas répondre à ma question... Ou est ton père?!
Je le regarde fixement, mais ne répond pas. Il se répète... A croire qu'il radote comme un vieux... Il me gonfle, j'y crache à la figure. Une droite viens percuter ma joue en guise de réponse... A partir de là s'enchaîne une longue série.. de coups à la main ou au poing américain ou encore à la batte, Puis le v'là qui attrape une épée énergétique.. C'est fini, me dis-je.. S'approchant lentement de moi, il met en route son arme et s'approche de ma queue, alternant les question de l'interrogatoire et le coupage en rondelle... Je tente de ne pas montrer ma douleur. Je suis en sang, exténuée mais je refuse encore et toujours de parler... Je regarde un instant la pendule au fond de la pièce... 12ch... Douze cycles horaire qu'il me torture me jetant un seau d'eau froide à chacune de mes pertes de conscience.
Je n'en peut plus je ne sens plus aucune partie de mon corps. Une pause... j'ai l'impression de revivre. J'ai les yeux pochés par les coups, je devine a peine ce qu'il se passe autour de moi.
Soudain, une douleur me transperce le bras, une aiguille... une seringue plus précisément. Je grogne de douleur en sentant le produit se répandre dans mes veines. Sa me brûle c'est horrible... Je m'endort peut à peu, l'anesthésiant faisant son effet.
Je n'en peut plus je ne sens plus aucune partie de mon corps. Une pause... j'ai l'impression de revivre. J'ai les yeux pochés par les coups, je devine a peine ce qu'il se passe autour de moi.
Soudain, une douleur me transperce le bras, une aiguille... une seringue plus précisément. Je grogne de douleur en sentant le produit se répandre dans mes veines. Sa me brûle c'est horrible... Je m'endort peut à peu, l'anesthésiant faisant son effet.
Au faites Tsi'.. J'ai reçue une livraison de différents cocktails non identifié qu'il faut tester voir les effets... Sa te tente ?T'es sur qu'elle tiendra le coup? elle est faible quand même... Et si elle crève on aura pas les résultats. Et faut faire vite on est pas là pour sa je te rappelle!
Les deux hommes se mettent donc à m'injecter leurs mélanges, seringues après seringues... laissant agir, notant les effets visibles... D'après leur calculs plus qu'approximatif la dernière dose devait m'être fatale... L'un d'eux me l'injecta dans la nuque d'un geste rapide et précis. Ils n'avaient pas pris en compte... le mélange total des sept seringues...
Ma peau se met à changer... Mes écailles s'épaississent formant une sorte de carapace tel un crocodile. Mes griffes deviennent effilées comme des lames de rasoir. Mes yeux s'ouvre d'un coup sec. Eux aussi ont changés. Ils ne sont plus gris mais dorés, un doré flamboyant.
D'un simple mouvement des bras, je brise les liens qui me retienne à la chaise, mes forces ont été décuplées... J'ai l'impression de ne ressentir que de la haine... Je pense Haine, je respire Haine... Je Suis Haine!
D'un simple mouvement des bras, je brise les liens qui me retienne à la chaise, mes forces ont été décuplées... J'ai l'impression de ne ressentir que de la haine... Je pense Haine, je respire Haine... Je Suis Haine!
Les trois hommes se jettent sur moi. J'encastre le premier dans le meuble le plus proche presque sans efforts. Les deux autres me plaquent au sol. Je suis comme enragée, je ne contrôle plus vraiment ni ce que je pense ni ce que je fais.
Un coup de tête à celui de droite et j'arrive à libérer un bras. Trop tard, je me prend une rafale d'eagle en plein dans l'épaule. Je grogne de plus belle et attrape celui que j'ai mis ko en premier pour m'en servir de bouclier humain.
Mon regard se pose sur la trousse de torture remplis des "jouets" ensanglantés de mes adversaires.
Ni une ni deux j'en attrape quelques uns et les lancent comme des fléchettes sur mes poursuivants. Bingo! Je crève l'œil de l'un et transperce la carotide de l'autre. Un dernier regard à ma mère et ma sœur, gisant au sol... et je prend la fuite...
Un coup de tête à celui de droite et j'arrive à libérer un bras. Trop tard, je me prend une rafale d'eagle en plein dans l'épaule. Je grogne de plus belle et attrape celui que j'ai mis ko en premier pour m'en servir de bouclier humain.
Mon regard se pose sur la trousse de torture remplis des "jouets" ensanglantés de mes adversaires.
Ni une ni deux j'en attrape quelques uns et les lancent comme des fléchettes sur mes poursuivants. Bingo! Je crève l'œil de l'un et transperce la carotide de l'autre. Un dernier regard à ma mère et ma sœur, gisant au sol... et je prend la fuite...
J'ai gagné la bataille...mais la guerre est loin d'être fini...
Informations sur l'article
une chose, une autre...la vie..
13 Juillet 2013
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