EDC de Siouka~35641

Rev’nons sur un élément important du « grand texte d’la rébellion » : les mots employés. J’voulais dans c’texte que des mots simples, clairs et vrais. Pourquoi ?

Y’a que deux façons d’vouloir organiser la société :

- Y’a la façon des gens qui veulent enfumer l’peuple avec un vocabulaire de politicien incompréhensible – ceux qui font des groupes de réflexions et des sondages qui durent des plombes et qui chipotent sur chaque article, sur chaque alinéa, sur chaque mot pour mieux cacher leurs intentions et livrer au final un texte obscur qui servira leur soif de pouvoir… Cause qu’y a jamais d’fumée sans feu.

- Et pis y’a l’façon bienveillante et pragmatique d’mon texte qui doit être compris d’tous.

Pour une société d’castes et d’privilèges comme celle de l’An-Pire, rien d’tels que des codesques imbitables et des enchevêtrements de lois et d’décrets pour pouvoir justifier que seuls des juges et des alte-nombrilistes sont capables d’interpréter l’droit. Les classes supérieures se frottent ainsi les mains en toute légitimité en faisant ramper les six-vis dans les boues de l’ignorance et de l’infantilisation. C’est ça l’pouvoir des mots.

Une constitution technique et ciselée par des esprits d’sangsues est un outil au service de la discrimination par la culture qu’a pour objectif que d’laisser dans la merde les gens qui sont déjà dans la merde. Les politicards et les intellos sont l’même poison, l’même engeance de chefs qui s’la jouent façon chefs.

La première des égalités, celle sur quoi repose la liberté, c'est qu'on soit tous égaux dans la manière qu'on comprend comment qu'elle fonctionne la rébellion !

Mô, j’veux qu’les gens qui diraient massiv’ment « oui » au grand texte d’la rébellion y puissent le dire cause qu’y z’ont tout compris c’qu’y a d'dans, cause que les choses limpides sortent du cœur directement telles quelles. Pô b’soin d’réfléchir et d’bavasser pendant des heptades : si on comprend l’secteur et si on est franc, alors on sait c’qu’on veut et on peut l’dire cash.

Y’a rien d’aut’ à baragouiner d’plus.

Ah si... juste un dernier truc : A propos d'nom, c'est quoi cette conn'rie d'appeler not' secteur, le "Secteur Orion" ? J'parie que ça nous vient du temps des zimpés, ça ! Secteur Orion, on dirait un nom d'quartier, mais la rébellion c'est pô un quartier, c'est un état d'esprit. Icite (et partout), nous c'est "la rébellion", point. Et même pô b'soin d'majuscule pour c'qui est universel et commun à tous.
Laissons les majuscules au Q de Qmaschta... hi hi hi !