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EDC de Siouka~35641

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La fin du bal

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(Récit HRP du RP - uniquement utilisable par ceux qui l'ont vécu)
Siouka humaine, c’était sympathique comme expérience. Pendant ces quelques jours, l’ex-gobeline se dandinait au restaurant, fière de ses gros seins et de ses longs cheveux noirs, de sa peau de pèche, de sa silhouette aux hanches si féminines. Le soir, elle savourait de se coucher sur un divan moelleux.
Aujourd’hui, lorsqu’elle ouvrit les yeux, un sourire s’épanouit sur son visage. Elle s’apprêtait à mordre dans une nouvelle tranche d’humanité. Elle se leva du divan et vit que ses parents étaient déjà debout, ils s’entraînaient dans le salon.
« Tiens… y sont red’venus des zorcs ? » - pensa-t-elle.
Au même instant, elle sentit le bustier de sa robe glisser jusqu’à ses fesses. Elle rattrapa sa robe juste avant de se retrouver la culotte à l’air et la remonta vivement. Tenant la robe plaquée sur son buste, elle demanda en rougissant :
« Quéqun qui peut r’serrer le laçage dans mon dos ? Je… J’crois qu’cette nuit j’ai maigri des seins. »
DonPhilippe sourit et lui laça correctement le bustier.
Elle regardait ses mains à la peau verte et granitée quand derrière elle, elle entendit la voix de Yovan qui disait que lui aussi avait changé, qu’il avait grandi et grossi. Siouka piqua de nouveau un phare.
« Ah. Euh… Yovan. T’étais là aussi ? T’as rien vu, hein ? »
Yovan était assis sur un tabouret de bar et sirotait un skiwi. Il la regardait avec un sourire en coin et prit un air naïf.
« Non. Pourquoi ? Il y avait quelque chose à voir ? »
« Nan. Ren. Ren du tout. » - lui répondit rapidement la gobe.
Soudain inquiète, elle porta sa main à son crâne… il était lisse comme un œuf. Elle n’avait qu’une envie, disparaître sous ses plantes, et remettre sur sa tête son indispensable bonnet dans lequel sont cousues de jolies dreadlocks. Elle se dirigea alors vers sa cabane de plantes, mais sentit une douleur sourde lui monter dans le dos. Elle marchait comme une petite vieille.
« Pfff… pourquoi qu’j’ai dormi sur un truc mou ? C’pô bon pour moi, ça. »
Elle rampa sous les plantes de sa chambre et s’allongea sur le dos, à même le sol, étirant du mieux qu’elle put sa colonne vertébrale endolorie par une nuit sur des coussins.
Pas de doute, le bal masqué de Loki avait bel et bien pris fin.

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