EDC de Siouka~35641
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Cacher
Goblinome
Tout le monde lui avait dit que souscrire une assurance clonage n’était pas plus compliqué que d’ouvrir un compte en banque, qu’il suffisait de se pointer au centre, de payer la taxe et l’affaire était dans le sac... enfin, le génome dans la base, plutôt.
Forte de ces racontars rassurants, Siouka traversa donc le sas de « la boutique des vies à gogo » et se présenta à l’accueil avec le sourire. Une employée lymphatique à la chevelure bouclée trouva la force de remplir un formulaire d’état civil avant d’appuyer sur une sorte de buzzer et de lui donner la bonne réponse : « Id-35641 ». La gobeline la regarda, interrogative, avant de comprendre que miss Mouligasse s’adressait à un type en blouse blanche qui venait d’apparaître dans son dos.
Le man-in-white tendit une éprouvette vide à l’agent d’accueil qui y apposa l’étiquette 35641 fraîchement imprimée. Il reprit l’éprouvette, baissa la tête vers Siouka et, avec un sourire en coin lui lança :
- Non mais, sérieux ? Tu payes pour assurer une tronche pareille ? Mouah-ah-ah !
- Non mais, sérieux ? Tu payes pour assurer une tronche pareille ? Mouah-ah-ah !
Le tas de gras-double frisotté explosa de rire derrière sa banque d’accueil et la gob commença à se sentir franchement mal à l’aise.
- Allez, suis-moi, faut faire les exams et le prélèvement – ajouta le comique de service.
- Allez, suis-moi, faut faire les exams et le prélèvement – ajouta le comique de service.
Siouka avait une folle envie de fuir dans la direction opposée, mais, consciente que c’était un passage obligatoire dans la vie dreadcastienne, elle le suivit finalement jusqu’à un labo au centre duquel trônait un gros tube de verre posé sur un piédestal.
Le type enclencha un système. Le gros tube se désolidarisa de sa base et alla s’enfoncer dans le plafond. Puis il fit un signe de tête à Siouka pour désigner un porte-manteau avant d’éructer :
- Fous-toi à poil et monte sur le socle du tube.
Le type enclencha un système. Le gros tube se désolidarisa de sa base et alla s’enfoncer dans le plafond. Puis il fit un signe de tête à Siouka pour désigner un porte-manteau avant d’éructer :
- Fous-toi à poil et monte sur le socle du tube.
La gobeline hésitait à obéir, alors il lui dit :
- T’inquiète, j’en ai vu d’autres. T’as besoin que j’te fasse la courte-échelle ?
- T’inquiète, j’en ai vu d’autres. T’as besoin que j’te fasse la courte-échelle ?
Siouka se dévêtit entièrement, grimpa toute seule comme une « grande » sur le socle, et le tube redescendit du plafond, l’enveloppant. A l’extérieur, elle voyait le mec ricaner et était finalement heureuse de ne pas entendre les inepties qu’il devait déblatérer à son sujet, du genre :
- J’adore ce boulot. C’est toi qui paies et c’est moi qui ai le spectacle.
- J’adore ce boulot. C’est toi qui paies et c’est moi qui ai le spectacle.
Une grosse voix résonna dans le tube. « Au troisième bip, fermez les yeux, ne bougez plus, ne respirez plus… Bip… Bip… Bip. » La lumière du labo s’éteignit et un faisceau bleuté vint balayer le corps de la gobeline figée qui n’en menait pas large.
La lumière revint, le tube retourna baiser le plafond et l’infirmier s’approcha de Siouka. Il avait en main une sorte de pince surmontée de l’éprouvette étiquetée. Sans préavis, il lui attrapa une oreille, la tira jusqu’entre les mâchoires de son outil et, d’un coup sec, fit un prélèvement de chair qui gicla au fond de l’éprouvette.
- Aïïïï-euh ! – Hurla Siouka.
- T’as compris pourquoi ils ont tous des piercings, ici ?
- Aïïïï-euh ! – Hurla Siouka.
- T’as compris pourquoi ils ont tous des piercings, ici ?
Le maniaque en blouse blanche sourit et lui pulvérisa un jet de spray glacé sur l’oreille.
- Allez, tu vas pas chialer maintenant, la gob. C’est fini. Tu peux te rhabiller. Le premier prélèvement n’est jamais très agréable, mais les suivants sont une formalité, tu verras.
- Allez, tu vas pas chialer maintenant, la gob. C’est fini. Tu peux te rhabiller. Le premier prélèvement n’est jamais très agréable, mais les suivants sont une formalité, tu verras.
La gobeline se rhabillait pendant que son tortionnaire s’affairait sur une grosse machine. Quand elle eut fini il se retourna et l’interpella :
- Eh, la miss ! Tu veux voir tes composantes génétiques ? C’est cadeau.
- Eh, la miss ! Tu veux voir tes composantes génétiques ? C’est cadeau.
Siouka acquiesça timidement et le docteur Foldingue projeta un incroyable diagramme au plafond.
Informations sur l'article
Calepin de la gob'
30 Décembre 2012
1406√
9☆
4◊
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◊ Commentaires
-
L-X (1536☆) Le 31 Décembre 2012
"Et bhé... t'as pas une gueule de porte-bonheur"...! Mais à nouveau, un fou rire. -
Siouka~35641 (583☆) Le 31 Décembre 2012
Arrête ! Tu vas envore la faire pleurer, LX.
Le plus dur ça a été de retrouver les photos que j'avais utilisées pour faire l'avatar... je ne les avais pas conservées. Merci l'historique du renard !