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La forêt
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Que mes ombres te servent de manteau et te couvre... je suis ici, la branche qui te porte.
Ainsi la danse de l’ombre et des corbeaux commence, au sein de leur foret de jais leurs heures les plus solitaires se mêlent dans une complicité surprenante, inattendue. Leur venin peut fuser, leurs cris retentir envers les immeubles en ruine plus bas, personne ne les entends.
Nous sommes ici chez nous…
À toute heure du jour ou de la nuit… appelle-moi…
Je t'attendrais ici.
Tes heures sombres ne seront plus des heures solitaires.
Deux écorchées, à l'aube d'un jour nouveau.
Mais une nuit différente des autres…
De vie
Deux mots qui résonnent au sein du corbeau, depuis combien de temps ne s’est-il pas permis de vivre pour lui ? A vivre pour les autres il en avait oublié de vivre pour lui. Esquivant les joies de la vie pour se plonger dans sa morosité. Le corbeau va donc vivre, vivre au sein de cette forêt, ne serait-ce que quelques heures par nuits, par heptades.
Après tout, quel mal y avait-il à enfin pouvoir se dévoiler, si divisé qu’il était. En proie à une dualité macabre, mais résigné à vivre il donnerait tout pour préserver ce sanctuaire de vie et de mort. Car le corbeau veille sur son charnier, et l’ombre veille sur son serviteur.
Les affres des secteurs, de cette ville toute entière, pourrie de toute part, gangrenée et agonisante n’atteindront pas leur sanctuaire, coupé de tout. Sa seule soumission se faisait au smog charrié par le vent, envahissant cette terrasse vide au premier abord, mais empli d’une forêt pour le corbeau et l’ombre.
Mort aux intrus, mort à ceux qui tenterait de déranger leur balai macabre.
Mort à ceux qui les empêcherait de vivre.
Et je t'apporterai les dernières pensées des agonisants, pour nourrir ton obscurité...
Ainsi la danse de l’ombre et des corbeaux commence, au sein de leur foret de jais leurs heures les plus solitaires se mêlent dans une complicité surprenante, inattendue. Leur venin peut fuser, leurs cris retentir envers les immeubles en ruine plus bas, personne ne les entends.
Nous sommes ici chez nous…
Nous le serons toujours...
À toute heure du jour ou de la nuit… appelle-moi…
Je t'attendrais ici.
Tes heures sombres ne seront plus des heures solitaires.
Deux étrangères, sacrifiées, sous l'autel, de la violence éternelle
Deux écorchées, à l'aube d'un jour nouveau.
Un nouveau jour appelant une nouvelle nuit.
Mais une nuit différente des autres…
Amenant son lot de pleurs, de cris, de joies, de rires
De vie
Deux mots qui résonnent au sein du corbeau, depuis combien de temps ne s’est-il pas permis de vivre pour lui ? A vivre pour les autres il en avait oublié de vivre pour lui. Esquivant les joies de la vie pour se plonger dans sa morosité. Le corbeau va donc vivre, vivre au sein de cette forêt, ne serait-ce que quelques heures par nuits, par heptades.
Après tout, quel mal y avait-il à enfin pouvoir se dévoiler, si divisé qu’il était. En proie à une dualité macabre, mais résigné à vivre il donnerait tout pour préserver ce sanctuaire de vie et de mort. Car le corbeau veille sur son charnier, et l’ombre veille sur son serviteur.
Les affres des secteurs, de cette ville toute entière, pourrie de toute part, gangrenée et agonisante n’atteindront pas leur sanctuaire, coupé de tout. Sa seule soumission se faisait au smog charrié par le vent, envahissant cette terrasse vide au premier abord, mais empli d’une forêt pour le corbeau et l’ombre.
Mort aux intrus, mort à ceux qui tenterait de déranger leur balai macabre.
Mort à ceux qui les empêcherait de vivre.
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The Crow and the Shadow
24 Février 2016
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