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La lueur d'un espoir
La lueur d'un Espoir
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........Le terrain était meurtri, comme un champ de mine après le passage des exogènes de déminage. Cela faisait bien longtemps que les couleurs, la vie s'y était estompées.
Bien longtemps que le smog y avait élu domicile, dans une noirceur digne d'un voile de veuve. Trop longtemps, que ce lieu était devenu pesant, et l'air ambiant irrespirable, irradiant les poumons autant que le cerveau, de brûlures incessantes faisant pleurer les yeux comme le jus des imitations d'oignons de la citée.
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.......Et pourtant, comme dans un secteur en ruine, comme partout où l'on pense la vie déchue, démise, disparue... il existe un lieu, un berceau d'où elle finit toujours par renaître. Une petite étincelle, une lueur en haut d'une tour, passant par la fine embrasure d'une fenêtre, telle un mirage auquel on n'ose croire.
Il aura fallu de bien longues années, pour qu'elle réapparaisse, et surtout pour qu'elle soit de nouveau visible au regard. Car quiconque n'est pas prêt, ne la verra jamais, paraît-il, cette lueur divine parfois aussi appelée Espoir.
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Telle l'aube, alors que la noirceur de la nuit laisse place à la grisaille du jour, il est souvent prit pour anodin que de croiser l'Espoir au détour d'un cafey, ou d'une ruelle encore mal éclairée, où même sans le voir, sans s'en rendre compte, Il vous tire de votre torpeur quotidienne, de votre routine, comme le ferai un gnoll mal apprivoisé au bout de sa chaîne. D'un geste violent, mais sans colère, avec rudesse mais sans haine. Une simple démonstration de force l'espace d'un éclat temporel.
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.......C'est ainsi que va la vie, entre torpeur et puissance, rébellion et allégeance. Des hauts, des bas, bref, la vie est comme la roue d'un camion du S4, elle tourne, tourne tourne, sans arrêt. Du moins, jusqu'à ce qu'apparaisse au loin, la fameuse petite lueur, celle qui vous donne la motivation tout à coup, de voir plus loin, plus haut, plus...Grand.
Pour moi, ce fût Elle qui durant ces années passées à errer, après avoir quitté ma Patrie et avoir vu ma première flambée d'extase s'éteindre, avait réussi à éclairer ma voie, comme une petite bougie, un petit globe lumineux irréel que l'on se décide à suivre sans vraiment savoir pourquoi, ni jusqu'où.
Cette petite lueur, j'ai décidé à mon tour d'y accorder de l'attention, et petit à petit, elle s'est mise à grandir, à s'étoffer, et à briller comme mille diamants. A ses côtés, j'ai pu me réchauffer, panser mes plaies, refermer mes blessures tant elle me réchauffait le corps et l'esprit.
Apaisante, protectrice, chaleureuse... Tant de mot pour cette lueur devenue flammèche puis grand feu de cheminée. Selon mes besoins, elle savait changer de forme, pour devenir une canne quand j'avais besoin de soutien, ou parfois même couverture pour les soirs où j'avais froid.
Est-ce que je devenais fou ? Etait-ce irréel ? Avais-je, une fois encore, abusé des drogues sudistes pourtant de si bonnes qualité, au point de me remettre à penser que l'impossible... était bel et bien devant mes yeux ?
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.......Et pourtant. Pourtant chaque soir le foyer résonnait des crépitements et se réchauffait de sa simple présence. Chaque matin, la couverture était sur mes épaules comme un voile de douceur, présent mais invisible pour celui qui refuse de voir.
Chaque jour, chaque cycle, chaque minutaire, il ne se passait plus un instant durant lequel elle n'était pas avec moi, cette Lueur d'Espoir.
Il était temps. Temps de me rendre compte, temps... D’accepter d'ouvrir les yeux. Temps...De La voir et de l'avoir.
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Tel un trésor, j'ai décidé de la garder ad vitam auprès de moi. Tel un écornifleur, j'étais déterminé à cacher cette merveille sans même savoir si elle pouvait vraiment m'appartenir. M'éloignant des chattemites qui pullulaient dans les rues, je me suis enfermé avec Elle.
Cela fait à présent plusieurs années, que la Lueur devenue Flamme à embrasé le foyer de ma demeure, embrassé mon mode de vie, et que j'ai embrassé le sien.
J'ai ouvert les yeux, je la Vois, comme elle est, et je prie chaque matins le Saint-Père qu'elle me reste une journée de plus.
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Car je ne voulais pas m'abandonner comme un simple rêveur
Je suis un peu comme un força qui parlerai de liberté,
Et je voudrais en vérité parler avec le plus d'éloquence de ma nouvelle connaissance.
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Mais je ne trouve rien, rien sinon que c'est bien ça.
Oui, c'est ça le bonheur. Voilà, je suis fixé, je sais enfin Pourquoi.
Pourquoi sur cette terre un jour on m'a placé. Maintenant, tout va bien.
Je sais enfin pourquoi mon amour, je suis né. Je suis né pour aimer,
Pour t'aimer c'est certain,
Du matin jusqu'au soir, et du soir au matin.
Informations sur l'article
Catégorie 1
28 Février 2023
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7☆
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◊ Commentaires
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Sev~76039 (0☆) Le 05 Mars 2023
Chaque jour, c'est avec hâte qu'elle allume son communicateur,
Pour y lire un bout d'amour, une partie de l'histoire d'un autre.
Cet auteur qui lui contait comment il avait trouvé un joyau dans la roche,
Celui qui avait répondu à la question qui tourmentait un petit bout de femme.
Et c'est ainsi qu'elle su répondre « C'est donc ça, l'Amour. »