EDC de Ribow

Les souterrains, c'est jamais une promenade, mais ce jour-là, c'était vraiment un putain de bordel. J'étais là, à chercher ces foutus cristaux, et bien sûr, ça a tourné au bain de sang. Le premier à croiser ma route ? Un impérialiste à la gueule bariolée, croyant sûrement que ses couleurs faisaient de lui un dur. Mais il a à peine eu le temps de lever sa main que j’étais déjà sur lui. Un coup bien placé dans la gorge, et son sang a giclé partout, barbouillant ses peintures de merde. Il s’est écroulé, étouffé dans son propre sang. Un moins. J’ai pas traîné, y avait du boulot.

Un peu plus tard, je tombe sur un putain de nain à l’air complètement débile. Le genre qui sait pas trop ce qu’il fout là, mais qui a quand même l’audace de me faire face avec un misérable kanuf. J’ai failli éclater de rire en voyant sa gueule, mais j’ai préféré lui éclater la sienne. Une claque, et le voilà au sol, geignant comme une merde. J’ai pris mon temps pour lui, j’l’ai scalpé en savourant ses cris. Le cuir chevelu à la main, je l’ai balancé aux rats. Ils sont sortis de nulle part pour se jeter sur la viande comme des affamés. Une autre journée de merde, mais satisfaisante jusque-là.

Mais le pire, c’est quand je suis tombé sur cette foutue androïde. Un morceau de ferraille bien équipé pour tuer. Dès qu’on a croisé le fer, j’ai senti que ce combat allait me coûter cher. Elle encaissait tout, chaque coup que je lui balançais, et elle rendait les coups avec une putain de précision. Je suis pas du genre à me barrer, mais là, c’était clair que ça allait mal finir si je restais. Je me voyais déjà crever sous ses poings de métal, et j’allais pas mourir comme ça, pas comme une merde.

Alors ouais, j’ai pris mes jambes à mon cou. J’ai esquivé, me suis barré dans l’ombre avant qu’elle puisse me finir. Fuir ? Ouais, mais pas comme un lâche. C’était pour mieux revenir. Elle m’a peut-être eu ce jour-là, mais crois-moi, la prochaine fois, je vais la démonter..

Le soir, on était plusieurs, nous, la vraie violence. Les rebelles, tous ensemble, avec une seule idée en tête : faire tomber ces putains d’impérialistes. On les a traqués comme des rats, et quand on les a trouvés, on s’est jetés sur eux. Pas de pitié, pas de trêve. On les a fait tomber, un par un, nos coups pleuvaient sans relâche, et ils ont fini par se barrer, la queue entre les jambes. On les a fait reculer, on les a écrasés.

Ce soir-là, c’est la violence rebelle qui a gagné. On les a fait plier, on les a saignés.