EDC de Rei

Kambei entre et s'installe non loin de moi.
Mon angoisse revient en puissance.
Je ne sais plus comment faire, je perds tous mes moyens, sans raison.
Un peu comme si c'était la première fois, je suis intimidée.

Je me confie à ma nièce, elle ne comprend pas mon stress, mais parvient tout de même à me calmer ... un peu.
Entre temps, Kambei m’envoie un message, rassurant.
Je m'installe prés de lui et réussis à converser, échanger des mots, ma boule de noeuds disparaissant progressivement en moi.
Il est si beau ... mon Kambei.
Quels mots existent pour le décrire à sa juste valeur ?
Aucun.
Seules les personnes qui savent lire dans mes yeux pourraient comprendre à quel point il est sublime lorsque mes billes noires s'arrêtent sur lui.

Je retrouve son caractère, sa gestuelle, son regard, reflet de son âme .... ses mots si justes et parfaits.
Je lis en lui.
Il m'aime. Toujours.
Mes yeux se posent sur ses petites lèvres, je les désire terriblement. Ils dévient sur son cou, la pointe de ses cheveux en prenant la forme.
J'ai envie d'enfoncer ma main dans ceux-ci, sentir la douceur de ses fils d'or s'emmêlant autour des mes doigts.

On rentre ? Dis-je spontanément, coupant sans le vouloir, la phrase de Kambei qui disait exactement la même chose.
Il sourit, moi aussi.
Nous comprenons que nous sommes toujours en union parfaite.

De retour dans notre maison poussiéreuse, une légère brise de nostalgie fit son passage.
Nous discutons, un peu.
Je le regarde, je l'aime. Je l'aime terriblement.
Je l'enjambe, je le veux.
Bordel, qu'est-ce-que j'ai envie de lui.
Il me caresse, d'une manière spéciale. A la fois romantique et excitante.
Mon coeur et mon âme vont exploser.
Personne m'avait fait ressentir ça. Personne.

Nous passons un long moment, liés, reliés, corps et âmes.

Je me souviens alors, à quel point je suis chanceuse de l'avoir trouvé, de pouvoir l'aimer et de savoir qu'il m'aime, avec la même passion.