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EDC de Ranidé~9695

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Cacher

l'illusion...

Un courant d'air, une lueur , une odeur... ensemble d'action qui entraîne une réaction. L'apparition de deux pupilles qui s'empressent d'analyser la situation...
La chambre est vide, vide de prédateurs. Seule quelques vêtements à même le sol font guise de désordres. Ordre qu'il ne se doit pas mais qu'il subi de sa moitié.
Plongé dans l' obscurité, sa vision se laisse charmer par une lueur et son flair par une senteur.
Sa méfiance naturel et sa curiosité l'oblige à se lever, il prend le temps de s'habiller avant de partir sur la pointe des pieds.
La source de cette lumière provient de la cuisine. La porte entrouverte le sépare de cette foutu odeur, puanteur qu'il connait bien. C'est avec vigilance qu'il regarde dans l'entrebâillement...Son ouïe fini par être réveillée...
Entre Ranidé!
La voix est émise par une personne de race humaine et de type masculin. L'homme de petite taille et de corpulence importante c'est mis sur son 31. Costard noir, chemise blanche, cravate à motif et tout ce qui va avec....un classique.
Ne soit pas surpris de ma visite, m'aurais tu oublié? Ne me fait pas croire à l'impossible Ranidé.
Entre, entre tu es ici chez toi.
Encore affaibli par le sommeil, tout juste éveillé il se décide à franchir la porte, tire sur le dossier d'une chaise et se vautre dessus.
Me souvenir de vous...bien sur que oui. Vous qui avez bercé ma jeunesse. Je n'ai aucune envie de vous revoir et n'en ressent pas le moindre besoin. Que faite vous docteur...
Comme peuvent le dire la plupart des gens...je viens au nouvelle Ranidé. Voici que j'ai en face de moi l'adulte dont tu t'es empressé d'être. Une véritable mutation, excuse moi mais je suis resté sur l'image d'une petite créature fragile et persécutée par la plupart des humains. Te souviens tu Ranidé?
Le visage de l'outrilien ne peut s'empêcher de se dégrader sous l'effet des paroles, maintenant la tête haute, il laisse échapper un long et douloureux soupire.
Voici une drôle d'idée que de vouloir faire revivre des souvenirs enfoui...méfier vous docteur, je ne suis plus aussi impulsif que dans ma triste jeunesse mais bien plus dangereux. Foutu orphelinat, réservé à la crème des crèmes, au gratin de la société...la race humaine! Lieu dans lequel je n'avais pas ma place, seul Outrilien. Ma différence en fit une évidence. Moquerie et raillerie se sont emparée de mon quotidien. Mon frère à été le seul à prendre ma défense...
L'homme ouvre une une boite dont il sort un cigare, allume un briquet et commence à faire tourner son semblant d'Havane entre les doigts.Il tire quelques bouffées rapides, courtes et successives. Une flamme légère naît au pied du cigare.
Hum... ton frère? Fract? Toujours cette idée folle, désolé de te le rappeler mais il était mon associé...tout comme moi médecin. Je me permet simplement de te rappeler que ton arrivée dans l'orphelinat, tu la dois à Fract. Une expérience comme il le disait si bien, une expérimentation qui avait pour but de recréer à une plus petite échelle l'intégration d'un bâtard comme toi dans la société. Selon lui tu n'aurais du tenir que quelques heptades avant de te trancher les veines... je ne comprend toujours pas cette pitié qu'il a pu avoir pour toi, lui qui a été si cruel avec les précédents cobayes.
D'un geste anxieux et colérique, un claquement se fait entendre à plusieurs reprises, celui d'une queue qui frappe le sol.
De la pitié... je ne pense pas, étonnant qu'un homme aussi qualifié que vous ne puisse tirer de conclusion sur son comportement. Pas besoin d'être médecin pour s'apercevoir que seul les cons ne changent pas. Si vous avez pu remarquer une évolution sur moi, cette constatation n'est pas réciproque. me voici en fasse d'une personne...la même que dans mon passé, une morphologie inchangée, une eau de Cologne toujours aussi détestable. Seul petit changement ce début de calvitie qui vous rapproche malheureusement de la race Outrilienne...
Une bougie centrée sur la table maintient une lumière d'ambiance, une lueur vacillant au rythme des paroles, perturbée par la respiration de chacun.
Nul besoin de régler nos comptes ici...pas ce soir Ranidé, j'ai appris ton départ du Secteur impérial. Les hommes étaient ils trop exécrables ou peut être une rupture avec ton Frère... l'empire ne te convenait il pas?
Les hommes... voici la race qui utilisa la science pour palier à ses faiblesses. Ma haine régresse envers eux. Mais certains sont à l'opposé de ce que j'ai pu imaginer. Malgré tout mon passé restera ancré...
L'empire...comment vous dire, je le résume à pas grand chose. Une population qui gravite autour d'un noyau, ce même noyau étant formé par une bande de glands. J'ai tiré un trait sur celui-ci.
Fract lui ne m'a en aucun cas fait fuir du SI...je lui dois tout. Il participa à mon évasion de l'orphelinat puis à mon accueil en ville...
Le point de l'humain percute la table avec violence, la bougie bascule laissant la cire s'écouler et la flamme se répandre sur la table
Tes paroles ne m'intéresses pas!!! Ou est fract? Arrête de protéger ce déséquilibré, humain possédant des tendances asociales...Putain pourquoi à t'il eu pitié d'une vermine comme toi!!!Je dois le ramener à la raison, nous avons des projets...
Le lézard pris d'une pulsion se laisse basculer en arrière, récupère un couteau puis s'élance sur l'homme, se jette dans le vide...Jonché au sol il secoue la tête avant de s'apercevoir qu'il est seul. Appuyé sur l'angle de la desserte il se redresse.
Prenant le temps de se frotter le visage il finit par humer l'ensemble de la pièce...fumer, parfum, plus aucuns arômes ne se fait sentir.
Son regard balaye l'ensemble de la pièce, une vision perdu dans l'obscurité, un esprit plongé dans le néant.
Il finira sa nuit gitée, son visage caressant le sol...les paupières fermées, seul sa respiration se fait ressentir.
Une pièce dépourvue d'odeur, privée de toute lueurs...un courant d'air rythmé par son souffle, orchestré par un être qui souffre..

Impossible de l'utiliser IG. En ce qui concerne le personnage de Fract, les infos inscrites ont été validés par celui ci

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Une paranthèse
17 Avril 2013
3284√  7☆ 5◊

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