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[Éthique & Cybernétique] Une impossible considération mutuelle ?

Publication matricielle secteur Marran - TER №1 INTRODUCTION ; Quinton Solari #67999 le 5/283.3

Peut-être allez vous avant tout vous demander pourquoi ai-je décidé d'entamer mon projet d'étude sur les problématiques que l'éthique pose à la science, et vise-versa. C'est une question à laquelle je vais essayer de répondre. En tant qu'étudiant en cybernétique dans le domaine privé, j'ai souvent eu occasion de rencontrer des individus hostiles à ce que nous qualifions de technologies de pointe. La portée de ces travaux peuvent effrayer les moins disposés intellectuellement, tout simplement parce qu’ils semblent s'accorder sur l'idée que l’accès au savoir est capable de bouleverser les fondements moraux de l’éthique accordée à l’impérialisme1'. Étonnement, je suis d'accord avec eux. Mais tout est basé sur une question de paradigme : à mes yeux les avancées scientifiques vont offrir de nouveaux courant de pensés et les fondamentaux de notre existence vont simplement évoluer dans l'objectif que la science consolide le règne de la perfection. Je me devais de poser ces bases pour permettre une compréhension de mes écrits tout en m'affirmant en tant que citoyen et scientifique du secteur Marran. Pour entrer pleinement dans le vif du sujet, il me faut définir mes notions. « Il semble que la cybernétique représente beaucoup de choses différentes, pour beaucoup de gens différents mais cela vient de la richesse de sa base conceptuelle. » Personne n'est plus apte à débuter mon premier travail d'étude et de recherche que Hanz Fors. Il fût par le passé un passionné des sciences, tout comme moi. Ce que j'aime à appeler l'ars technica teleologicarum2' permet aujourd'hui aux membres de nombreuses disciplines de communiquer aisément dans un langage commun. En plus d'apporter une facilité dans les échanges, elle a avant tout guidé le Progrès vers une téléologie. Il parait évident que les sciences mathématiques et biologiques aient été en opposition durant une période titanesque de notre histoire et les travaux impériaux en sont la preuve, avec la création des métas-humains dont je suis moi même issu. Une habile cohabitation précoce de ces domaines aurait fait réaliser aux humains, et sans aucun doute à Hujan Enclism lui même3' que la solution subsiste uniquement dans l'amélioration durable et viable du corps organique pour palier nos manques et nos défauts. Ce fait avéré aurait évité les débordements raciaux et le communautarisme primaire dont l'Imperium peine maintenant à contenir les conséquences. Confrontons désormais à nos sciences ce que nous appelons l'éthique. Il est pour moi bien plus aisé de définir un ensemble de domaines et de champs d'actions scientifiques qu'une discipline philosophique. En réalité, je pense que l'éthique ne s'explique pas. Il s'agit avant tout d'une pensée sur laquelle nous avons essayé avec le temps de construire une morale. Les problèmes de l'éthique et de la moral, c'est qu'elles influent sur une notion de bien et de mal, et vous savez autant que moi que cette notion basique à toute forme de vie consciente est configurée par son propre environnement. Et c'est ce qui en fait une science inexacte sur laquelle il est difficile de s'appuyer pour émettre des solutions viables quant aux limites, s'il en est, des sciences concrètes. Dans une optique de progrès, il semble tout de même nécessaire de s'appuyer sur une morale. Mais notre vision actuelle de celle-ci est une entrave symbolique aux avancées techniques. De nos jours, les avancées dans nos domaines scientifiques vont permettre à notre éthique d'évoluer, et lutter contre cette avancée est vain, c'est une suite logique qui nous permettra enfin une liberté d'action digne du Progrès.

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Article RP accessible à l'ensemble des habitants du secteur Marran, merci de l'être aussi dans les commentaire.

1 Valeurs définies par les penseurs autocrates et paternalistes de notre secteur.
2 Hypothétiquement "mécanismes téléologiques".
3 Que je respecte pour ses travaux d'une valeur inestimable.

Informations sur l'article

Travaux d'études et de recherches
23 Septembre 2017
867√ 7☆ 6◊

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◊ Commentaires

KorSkarn (484☆) Le 23 Septembre 2017
Le Progrès justifie un abandon de la morale, de l'éthique, sur l'individu ou le petit nombre pour peu que le fruit de la recherche soit un quotient multiplié par son application et le Bien pour l'Humanité qu'il représentera pour un bien plus grand nombre d'individus surtout quand cela est dans une optique d'amélioration, de perfectionnement.
Quinton (7☆) Le 23 Septembre 2017
Le Progrès ne peut justifier la fin d'une éthique, par le fait qu'elle est et restera nécessaire à toutes téléologies. Néanmoins, la morale est vouée à évoluer dans un système qui prône pour éthique le progrès de l'Humanité.
EHeFEB (0☆) Le 23 Septembre 2017
Je trouve cela fâcheux de réduire l'avenir du genre Humain à ce que vous appelez Science et Progrès - démesuré.
Je trouve pédant ce texte, transpirant d'arrogance, qui une fois le titre lu ne se résume qu'à digresser encore et encore sur des élucubrations stériles et faussement élitistes.

L'éthique n'a pas à être employée, mais la culture et la tradition si. Le Progrès n'est pas non plus ce qui est à viser, mais l'équilibre.
L'imperivm a besoin d'êtres, va-t-on dire pour faire plaisir : Évolués. De par la cybernétique.
Comme il a besoin de scientifiques, mais parler d'être sous-évolués intellectuellement pour exprimer un courant de pensée plus sain et plus simple, n'est qu'une preuve de la sous-évolution montrée du doigt.

L'imperivm a aussi besoin de gens plus conservateurs pour la pureté de la vie, pensant qu'il faut tout aussi bien préserver la chaleur du corps. Et dans ce sens, tout ce qui peut y être lié. L'Humanité, en somme.

Ne parlez pas d'avenir frôlant la perfection quand l'Homme dément n'est pas capable de marcher alors qu'il pense à voler, ni d'avenir à la pointe d'évolutions quelconques quand nous sommes à peine capables de ne pas régresser, et cela exprime un besoin profond de perception. La perception passe en premier lieu par discerner son environnement tel qu'il est. Malheureusement, le propre de l'Homme est le subjectif, et dans ce sens, chaque perception individuelle sera souvent contraire à celle de ceux qui l'entoure.

Je pense que débattre ouvertement de points de vue culturels est une bonne chose, il n'y pas d'autres moyens pour grandir que de comprendre. Échanger autours de sujets sensibles est une bonne chose, et dans ce sens je mets mon point pour cet écrit, mais pour cet écrit précisément, le fond laisse à désirer.

Certains ne seront pas d'accord, d'autres peut-être que si. Je reste ouverte à débattre du sujet.
Quinton (7☆) Le 23 Septembre 2017
Le Progrès amène l'équilibre. L'éducation permet la compréhension et l'appréhension de la cybernétique, occultant par ce fait tout obscurantisme et toute fantaisie quant à l'évolution de l'Humain. La culture et la tradition sont deux concepts intrinsèquement liés à l'éthique, ils font partie du même tout. Cette dernière est une considération supérieure, elle est la clé de voute de notre civilisation. Elle est la téléologie de nos vies, la finalité recherchée par notre Monde depuis sa fondation. Notre éthique est celle du Progrès, de l'évolution de l'Humain et de la pérennité de l'Imperium. La culture et les traditions, elles, comme la morale, sont vagues et changeantes.

Vous exposez vous même les problématiques liées au poids de la culture et de la morale sur la raison : ce type de discours est un frein malvenu à l'évolution Humaine. Votre raisonnement, aussi éloquent soit-il, est basé sur un principe sophiste qui élude les considérations scientifiques et matérialistes qui nous intéressent ici. La pureté de la vie ou la chaleur du corps ne sont pas des considérations scientifiques. L'Humain a évolué et aura toujours pour but d'évoluer, ce qui ne conduit pas à la perte de l'Humain mais à sa Finalité. Ne pas évoluer reviendrait très justement à sa perte.

Les avancées se fondent sur un élan vers l'inconnu, en dépit du risque. Aucune évolution ni aucune survie ne se base sur la peur et la stagnation. L'Homme appuyé par la science ne pense plus à marcher, puisqu'il vole.
EHeFEB (0☆) Le 23 Septembre 2017
Il n'y a de sophique et fallacieuse que vôtre accusation, non-pertinente au sujet..
L'Histoire aura démontré de ce que des scientifiques ont pu faire.

De plus, vous démontrez un manque de culture avant une attaque vers ce que vous appelez mon "type de discours." En bref, vous restez stérile.
Quinton (7☆) Le 24 Septembre 2017
C'est visiblement votre égo qui a été touché par ma réponse, preuve, sans aucun doute, d'un manque de lucidité quant au débat. Vous ne semblez pas capable de dégager les informations que j'amène dans mes écrits et vous vous affichez donc en victime de mes propos.

Il n'est pas très conscient que de qualifier mes dires de stériles, lorsque l'on peine à répondre à des faits par des arguments viables et recevables.