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[Logs.Sacramento] Sacrements (Non référencé)
Appelez les.
Appelez les tous.
Saccadés du miroir, halographie momentanée d'une bulle en écho soufflé du verre abrupte quand les gouttelettes s'allument, ils ont l'air marin les insalubres aux lugubrités troglodytiques, enfermés dans les chambres sous quatre murs parodiques, ils ont les ailerons d'un aigle décharné, les vautours des dépossédés, ils meurent les uns après les autres pour revivre et faire la même. Chose.
Ils ont des envies passagères, des lubies étrangères, des parcimonies, des crédits à souffler, des bruits hallucinogènes aux besoins exogènes. Ils ont tout et n'importe quoi, ils sont vides, ils y mettent les mêmes scènes, ils font les âmes en peines, ils n'écrivent pas. Ils ont mal. Les souffreteux moribonds, les amoureux inféconds, ils en souffrent de ne pas savoir vivre, ils aspirent la vie des congénères atrophiés, ils les veulent pour eux tout seul, les garder, ils aspirent leur vie par tous leurs pores, ils les trainent derrière leur besoin comme des porcs, ils les traient plus bas que terre, moribonds, désintègres, ils ont des envies charnelles, les dépossédés ritournels, ils les veulent, ils les mordent, vampire asphyxiés, miséricorde. Non.
Ils ont des noms abracadabrants, des froufrous, des volants, empanachés d'idioties, de mensonges, de félonies, ils font des mauvais mots. Sacrez-vous Rois des Idiots ! Borgnes ! Pieds-bots ! Mais ils s'adorent entre eux, ils se mentent pour s'aimer un peu. Mensonges, caresses, saloperies, excuses pour abandon, lâchetés. Ils font semblant les lumineux, gouvernés par les folies adipeuses, ils auraient voulu aimer pour de vrai. Comprendre.
L'étrange fragilité navrante d'un songe à la voix brisée, les larmes fugaces d'une bouche éplorée, la mine timorée d'un chatoiement salutaire d'une bouche parée aux rubis désenchantés, la souffrance idiote d'une pression brûlante au bout du cœur, dans la glotte, aux poumons désarticulés, les cendres enamourées du suicide programmé par la tâche avinée.
Ils n'en n'ont que les mots, pour vous les fragiles restés marmots, pour la grâce de vos espoirs enluminés dans vos iris toujours noires, vous, pauvrets n’aspirant qu'à l'amour.
Alors vous souffrez, apprenez à souffrir, mesquins, badins, sous-fifres
Désespérés d'être quelque chose
Malades d'être quelqu'un
Personne qui s'en souvient
Pauvres et bêtes
Solitaires des déserts, un grain de sable dans l'univers
Dans votre toute petite parcelle.
Fin.
Appelez les tous.
Saccadés du miroir, halographie momentanée d'une bulle en écho soufflé du verre abrupte quand les gouttelettes s'allument, ils ont l'air marin les insalubres aux lugubrités troglodytiques, enfermés dans les chambres sous quatre murs parodiques, ils ont les ailerons d'un aigle décharné, les vautours des dépossédés, ils meurent les uns après les autres pour revivre et faire la même. Chose.
Ils ont des envies passagères, des lubies étrangères, des parcimonies, des crédits à souffler, des bruits hallucinogènes aux besoins exogènes. Ils ont tout et n'importe quoi, ils sont vides, ils y mettent les mêmes scènes, ils font les âmes en peines, ils n'écrivent pas. Ils ont mal. Les souffreteux moribonds, les amoureux inféconds, ils en souffrent de ne pas savoir vivre, ils aspirent la vie des congénères atrophiés, ils les veulent pour eux tout seul, les garder, ils aspirent leur vie par tous leurs pores, ils les trainent derrière leur besoin comme des porcs, ils les traient plus bas que terre, moribonds, désintègres, ils ont des envies charnelles, les dépossédés ritournels, ils les veulent, ils les mordent, vampire asphyxiés, miséricorde. Non.
Ils ont des noms abracadabrants, des froufrous, des volants, empanachés d'idioties, de mensonges, de félonies, ils font des mauvais mots. Sacrez-vous Rois des Idiots ! Borgnes ! Pieds-bots ! Mais ils s'adorent entre eux, ils se mentent pour s'aimer un peu. Mensonges, caresses, saloperies, excuses pour abandon, lâchetés. Ils font semblant les lumineux, gouvernés par les folies adipeuses, ils auraient voulu aimer pour de vrai. Comprendre.
L'étrange fragilité navrante d'un songe à la voix brisée, les larmes fugaces d'une bouche éplorée, la mine timorée d'un chatoiement salutaire d'une bouche parée aux rubis désenchantés, la souffrance idiote d'une pression brûlante au bout du cœur, dans la glotte, aux poumons désarticulés, les cendres enamourées du suicide programmé par la tâche avinée.
Ils n'en n'ont que les mots, pour vous les fragiles restés marmots, pour la grâce de vos espoirs enluminés dans vos iris toujours noires, vous, pauvrets n’aspirant qu'à l'amour.
Alors vous souffrez, apprenez à souffrir, mesquins, badins, sous-fifres
Désespérés d'être quelque chose
Malades d'être quelqu'un
Personne qui s'en souvient
Pauvres et bêtes
Solitaires des déserts, un grain de sable dans l'univers
Dans votre toute petite parcelle.
Fin.
Informations sur l'article
[RP] Zıxsɹǝʌɥ:Xlııluʞɟʌɥ
05 Juin 2023
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