EDC de Phylène
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Cacher
• Une Vie
Étreindre pour un instant la vie, la serrer entre ses doigts jusqu'à sentir la peur lui échapper, le hoquet d'un soubresaut, s'animer de la Faucheuse qui dans sa tranquille mortalité s'abat sur nos têtes; Le paisible chuintement du sabre, l'avertissement avant la tempête de crocs. Écouter encore plus loin le grondement des fauves, entendre le tonnerre sous leurs pattes, l'orage de la meute aboyante et furieuse, l'appel de la meute dans les jappements et les gloussements incessants de milliers de hyènes affamées; La prescience du groupe; Les yeux posés sur le troupeau de nos proies, chasser plus loin les bêtes, mordre ses congénères pour s'attaquer au meilleur morceau; Suivre les yeux de l'alpha, qu'il donne dans sa superbe, dans son panache bestial du plus haut plateau de notre territoire l'assentiment; Qu'à la pointe des chasseurs, la truffe racle le sol, le frisson du vent charriant la fébrilité de nos proies ébahies par la tonne de grondement qui fait trembler leur pâturage, le chaos quand les bêtes se ruent sur les cervidés; L'instant précédant le plus grand silence avant le ravage des crocs dans la chair, la brisure des os et les hululements de joie quant aux vies volées.
Dans les ténèbres, Danser.
Ériger un autel au carnage sur une nappe immaculée; Dresser les codes que les Hommes ne comprennent pas; Briser les os pour les réduire en poudre, rajouter au sang la cendre d'une plume aimée, récolter le sucre de fleurs du Chaos, saupoudrer l’abcès d'une fine pellicule de farinium. Sur une lame noire, plonger une unique goutte à la mixture d'un cœur vivant et quand les volutes s'enflamment, que le smog d'un bleu crépitant tournoie dans l'explosion fugace d'une fine couche blanche, explorer les vestiges de nos anciennes contrées; Vivre aux côtés des Dieux pour un instant, Chasser aux côtés de Diane; Fuir les monstres pour les plonger dans la torpeur gracieuse d'un piège alanguissant. Prendre du bout des crocs l'aveu de deux améthystes, répandre son grognement dans le nuage avilissant d'une chape de plomb. Lécher la paume de la mort, crever de ses yeux vides, s'abrutir au creux de la paix qu'elle apporte, égrainer les sceaux au détour de sa peau comme un chant du derme brûlant; Quand le fer la fait siffler, chanter.
Ériger un autel au carnage sur une nappe immaculée; Dresser les codes que les Hommes ne comprennent pas; Briser les os pour les réduire en poudre, rajouter au sang la cendre d'une plume aimée, récolter le sucre de fleurs du Chaos, saupoudrer l’abcès d'une fine pellicule de farinium. Sur une lame noire, plonger une unique goutte à la mixture d'un cœur vivant et quand les volutes s'enflamment, que le smog d'un bleu crépitant tournoie dans l'explosion fugace d'une fine couche blanche, explorer les vestiges de nos anciennes contrées; Vivre aux côtés des Dieux pour un instant, Chasser aux côtés de Diane; Fuir les monstres pour les plonger dans la torpeur gracieuse d'un piège alanguissant. Prendre du bout des crocs l'aveu de deux améthystes, répandre son grognement dans le nuage avilissant d'une chape de plomb. Lécher la paume de la mort, crever de ses yeux vides, s'abrutir au creux de la paix qu'elle apporte, égrainer les sceaux au détour de sa peau comme un chant du derme brûlant; Quand le fer la fait siffler, chanter.
À l'Aube, s'Envoler.
Épouser encore une fois la peau brûlante, sacrer le silence harmonieux des oiseaux qui jouissent dans les cages au dessus de nos têtes quand le battement de nos tambours se rejoignent; Étreindre une nouvelle fois la carrure de silice au creux de mes bras, transporter dans un ouragan le corps sur les rivages inexplorés aux plages verdis par l'astre inconnu d'un autre Monde. Imaginer la fin pour s'en remettre au début, voguer sur l'ondée de milliards de lumières en suspensions; Saisir les astres et les répandre comme la semence au dessus des Hommes, ouvrir les yeux de certains et brûler ceux des autres. Jouer à Dieu dans la banalité d'une querelle, sans jamais s'excuser aiguiser ses couteaux jusqu'à faire disparaître le métal. À la lueur d'une corde de luthare, pendre ses notes au cou de l'avorton jusqu'à ce que ses pieds jouent la cadence musicale du silence et de la Haine victorieuse. Dresser l'Oriflamme haut dans le ciel, qu'importe les nuages, que tous entendent le claquement du courage se répercuter contre les oripeaux de la flagornerie, qu'ils comprennent l'implacable bestialité d'un Monstre sortie de la boue, le choc de l'ivoire contre l'ivoire.
Au Crépuscule, Pardonner.
Contempler une fois encore la tour se dévoiler sous un pied nue, entendre les ondes que la voûte plantaire joue à un récif d'asphalte, chatoyantes rides au parfum récursif; Compter les gouttes entre deux immeubles abattus, regarder sous les pierres, écouter le silence qui se joue du microscopique. Entre deux pommes, contempler à nouveau la Beauté et s'y perdre, d'une Caresse donnée, sentir la moiteur de la peau sous ses doigts, écrire un psaume à la saveur éponyme. Dans la pâleur où se mêle le Jour à la Nuit, écrire deux fois "Je t'aime" à la suite, comme une ode simplette aux vestiges du futur, mélanger les présents aux crevaisons pour un tango endiablé, répéter, mélanger les présents aux crevaisons pour un tango endiablé et sous la bruine de pétrole, façonner un autre baiser.
Dans l'Immensité, Vivre.
Image c Bastien Lecouffe
Épouser encore une fois la peau brûlante, sacrer le silence harmonieux des oiseaux qui jouissent dans les cages au dessus de nos têtes quand le battement de nos tambours se rejoignent; Étreindre une nouvelle fois la carrure de silice au creux de mes bras, transporter dans un ouragan le corps sur les rivages inexplorés aux plages verdis par l'astre inconnu d'un autre Monde. Imaginer la fin pour s'en remettre au début, voguer sur l'ondée de milliards de lumières en suspensions; Saisir les astres et les répandre comme la semence au dessus des Hommes, ouvrir les yeux de certains et brûler ceux des autres. Jouer à Dieu dans la banalité d'une querelle, sans jamais s'excuser aiguiser ses couteaux jusqu'à faire disparaître le métal. À la lueur d'une corde de luthare, pendre ses notes au cou de l'avorton jusqu'à ce que ses pieds jouent la cadence musicale du silence et de la Haine victorieuse. Dresser l'Oriflamme haut dans le ciel, qu'importe les nuages, que tous entendent le claquement du courage se répercuter contre les oripeaux de la flagornerie, qu'ils comprennent l'implacable bestialité d'un Monstre sortie de la boue, le choc de l'ivoire contre l'ivoire.
Au Crépuscule, Pardonner.
Contempler une fois encore la tour se dévoiler sous un pied nue, entendre les ondes que la voûte plantaire joue à un récif d'asphalte, chatoyantes rides au parfum récursif; Compter les gouttes entre deux immeubles abattus, regarder sous les pierres, écouter le silence qui se joue du microscopique. Entre deux pommes, contempler à nouveau la Beauté et s'y perdre, d'une Caresse donnée, sentir la moiteur de la peau sous ses doigts, écrire un psaume à la saveur éponyme. Dans la pâleur où se mêle le Jour à la Nuit, écrire deux fois "Je t'aime" à la suite, comme une ode simplette aux vestiges du futur, mélanger les présents aux crevaisons pour un tango endiablé, répéter, mélanger les présents aux crevaisons pour un tango endiablé et sous la bruine de pétrole, façonner un autre baiser.
Dans l'Immensité, Vivre.
Image c Bastien Lecouffe
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[HRP] Rebond
05 Septembre 2019
1027√
35☆
3◊
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◊ Commentaires
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Kemelvor (1249☆) Le 05 Septembre 2019
Tu es sûre d'être gnoll ? Parce que tu as une sacrée plume ! -
Zélie (153☆) Le 05 Septembre 2019
C'est certain. -
Melo (66☆) Le 05 Septembre 2019
Comme d'hab !