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The Death Among Us.
-Pénélope
C'est pour bientôt, quand la pluie sera éternelle. Elle tombe déjà, habituelle, sur les vitraux de notre cercueil. Il sera beau. Il n'aura pas qu'une couleur, il en aura des milliers, et de sa faux, la Mort ne saura qu'être émerveillée de l'inhabituelle sagacité que l'orfèvre aura mis en oeuvre pour orchestrer maints mets à regarder.
La porte, fut ouverte il y a bien longtemps, aux capiteux examens, entêtantes poussières, sévices mortels et amours mortifères, l'habituel ronron lancinant, c'est l'âge ma vieille.
L'altercation génomique, la fougue salvatrice qui amène à la fin du fin, le fumet sépulcral, le scabreux viscéral, le païen des excès, la viande s'amourache des cymbales que les dieux aiment à jouer, là-haut, tout là-haut, plus haut que la ville des terreurs, plus haut que le smog, plus haut qu'Eux, plus haut que tout.
Ils redescendent en chute libres les Hommes, ils voulaient se montrer avant de voir, ils voulaient comprendre avant de regarder, ils n'aimaient pas l'espoir, ils voulaient être adoré, ils n'étaient pas beau à voir, après tout, regardez. Leur cercueil n'est-il pas aussi froid que leur cœur, celui qu'ils ont oublié. On se brûle les doigts à la flamme, mais à jouer à Dieu, on y perd son âme, son cœur, et sa volonté. Mourrez pauvres âmes, mourrez tant que vous le pouvez, car un jour, vous ne serez plus rien. Votre nom sera poussière, et à la poussière, vous reviendrez.
Nous voici toute les trois, à regarder l'horizon, celui-là incertain qui ne nous donne pas plus que le smog à prendre. Nous attendons quelqu'un. Nous ne connaissons pas son nom, c'est étrange n'est-ce pas, car il y a longtemps que nous l'attendons, nous avons discuté du temps, des plus fades discussions, nous avons dansé et chanté, nous avons mangé. Nous nous sommes épanchées dans le silence. Alors que nous causions encore, nous nous sommes disputées pour mieux nous réconcilier, de longues heures plus tard.
Après un long silence, nous avons fait l'examen de nos vies, avons-nous été heureuses ? Pourquoi... Certaines d'entre nous ont pleuré, aux souvenirs délétères, des larmes de rages parfois et la haine a parlé. Oh, pas la petite haine mélangée de sottise, la véritable, celle qui faisait bouillonner notre sang, celle qui nous donnait à arracher nos cheveux, à mordre nos vêtements.
Et puis nous nous sommes relevées, à trois nous étions plus forte. Alors elle est arrivée, la seule qui pouvait nous manquer, celle qui par une ronde, nous liait l'une à l'autre, la fileuse, la Fille Laine.
Nous nous regardâmes toute trois et nous sûmes, qu'à jamais nous n'avions été qu'une, fragmentées par nos paires, par nos mères, par nos vices. C'était la renaissance de la mort, celle qui trépasse et dépasse la condition humaine, nous ne serions plus toutes. Nous serions l'a-propos, l'essentiel ménage qui rixe dans l'arène. Il n'y a pas de monstres qui vaillent la peine, car de tous les monstres n'en n'étions-nous pas affranchis. Il suffit de filer la laine un peu plus, de masquer les effets. Sous les plumes et les os, se dresse une image moins sensuelle. Les peintures bientôt feront office de maquillage, les marques seront faites dans la chair et le sang, quand le monstre meurt, il n'en reste que la peau, couvrez vous donc bien dans ses chairs, c'est la survie au tréteau, le gibet pour les lâches et les faibles, le sursis pour les autres.
Que sommes nous, ma chère ?
Rien.
C'est pour bientôt, quand la pluie sera éternelle. Elle tombe déjà, habituelle, sur les vitraux de notre cercueil. Il sera beau. Il n'aura pas qu'une couleur, il en aura des milliers, et de sa faux, la Mort ne saura qu'être émerveillée de l'inhabituelle sagacité que l'orfèvre aura mis en oeuvre pour orchestrer maints mets à regarder.
La porte, fut ouverte il y a bien longtemps, aux capiteux examens, entêtantes poussières, sévices mortels et amours mortifères, l'habituel ronron lancinant, c'est l'âge ma vieille.
L'altercation génomique, la fougue salvatrice qui amène à la fin du fin, le fumet sépulcral, le scabreux viscéral, le païen des excès, la viande s'amourache des cymbales que les dieux aiment à jouer, là-haut, tout là-haut, plus haut que la ville des terreurs, plus haut que le smog, plus haut qu'Eux, plus haut que tout.
Ils redescendent en chute libres les Hommes, ils voulaient se montrer avant de voir, ils voulaient comprendre avant de regarder, ils n'aimaient pas l'espoir, ils voulaient être adoré, ils n'étaient pas beau à voir, après tout, regardez. Leur cercueil n'est-il pas aussi froid que leur cœur, celui qu'ils ont oublié. On se brûle les doigts à la flamme, mais à jouer à Dieu, on y perd son âme, son cœur, et sa volonté. Mourrez pauvres âmes, mourrez tant que vous le pouvez, car un jour, vous ne serez plus rien. Votre nom sera poussière, et à la poussière, vous reviendrez.
Nous voici toute les trois, à regarder l'horizon, celui-là incertain qui ne nous donne pas plus que le smog à prendre. Nous attendons quelqu'un. Nous ne connaissons pas son nom, c'est étrange n'est-ce pas, car il y a longtemps que nous l'attendons, nous avons discuté du temps, des plus fades discussions, nous avons dansé et chanté, nous avons mangé. Nous nous sommes épanchées dans le silence. Alors que nous causions encore, nous nous sommes disputées pour mieux nous réconcilier, de longues heures plus tard.
Après un long silence, nous avons fait l'examen de nos vies, avons-nous été heureuses ? Pourquoi... Certaines d'entre nous ont pleuré, aux souvenirs délétères, des larmes de rages parfois et la haine a parlé. Oh, pas la petite haine mélangée de sottise, la véritable, celle qui faisait bouillonner notre sang, celle qui nous donnait à arracher nos cheveux, à mordre nos vêtements.
Et puis nous nous sommes relevées, à trois nous étions plus forte. Alors elle est arrivée, la seule qui pouvait nous manquer, celle qui par une ronde, nous liait l'une à l'autre, la fileuse, la Fille Laine.
Nous nous regardâmes toute trois et nous sûmes, qu'à jamais nous n'avions été qu'une, fragmentées par nos paires, par nos mères, par nos vices. C'était la renaissance de la mort, celle qui trépasse et dépasse la condition humaine, nous ne serions plus toutes. Nous serions l'a-propos, l'essentiel ménage qui rixe dans l'arène. Il n'y a pas de monstres qui vaillent la peine, car de tous les monstres n'en n'étions-nous pas affranchis. Il suffit de filer la laine un peu plus, de masquer les effets. Sous les plumes et les os, se dresse une image moins sensuelle. Les peintures bientôt feront office de maquillage, les marques seront faites dans la chair et le sang, quand le monstre meurt, il n'en reste que la peau, couvrez vous donc bien dans ses chairs, c'est la survie au tréteau, le gibet pour les lâches et les faibles, le sursis pour les autres.
Que sommes nous, ma chère ?
Rien.
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Informations sur l'article
[RP] Recueil
24 Mars 2019
1114√
24☆
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EHeFEB (0☆) Le 24 Mars 2019
[ https://www.youtube.com/watch?v=qcVPZIePgVw ]