EDC de Phylène
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Scarifice.
[Le fichier audio s'ouvre avec peine. Le grésillement simple du silence s'enregistre. D'une voix amère emplis un espace clos qui renvoie ces graves humains et prend bientôt tout l'espace. Les bulles à chaque mots éclatent comme un tic sonore, les chuchotements soufflent dans le micro la désagréable impression que la bouche est trop proche de votre pavillon.]
S'écrase naturellement sur le sol froid d'une baignoire la pulpe affligeante de mon ridicule émoi.
[Inspiration. Soupir.]
Tâche de sang.
[Bruit de fond étouffé.]
Éclate la lame qui s'insinue, s'entrelarde sans pitié entre mes veines.
[Gémissement de douleur. Attente.]
Aaah... [Soupir de bien-être.] Comme elles sont douces ces lames.
Sans pitié et sans fardeau.
[Bruit de métal sur la faïence.]
Et la revoilà.
[Ricanement amer.]
Ô comme je t'attendais mon amertume, comme je voulais encore te toucher du doigt. Mon fondamental romantique à croire que sans elle...
[Froissement d'étoffe, secousses. Bruits de raclements.]
À croire que sans moi elle ne serait pas...
[Plusieurs gémissements de douleurs. L'enregistrement n'émet plus que les quelques grésillements dût à la mauvaise qualité audio.]
Aaah.... Aaah...
[Entre soupirs extatiques et rire.]
Comme elle est douce cette lame.
Elle ne peut oublier comme les cicatrices ne se masquent pas sans mourir.
Tuez-moi un peu plus. [Suppliques. ]
Tuez-moi un peu plus.
[Longues minutes de silence. Bruits]
Je suis...
[La voix reprend plus franche, entrecoupée d'une respiration saccadée. Dure, grave. ]
Ridiculement faible. Je ne suis plus. Ne. me. suivez. pas.
Ne. vous. souciez. pas. Des famines qui n'ont pas de sens commun. Je. Nous. ne sommes...
[Déclame alors une voix dure et tranchante, cette incision faite à votre oreille sonne juste, sans accrocs. Comme un autre enregistrement superposé au premier. Aucun sons parasites ne vient troubler l'ambiance, ni aucune touche sentimentale ne vient briser la voix qui discoure jusqu'à la fin, sans pause. ]
[Inspiration. Soupir.]
Tâche de sang.
[Bruit de fond étouffé.]
Éclate la lame qui s'insinue, s'entrelarde sans pitié entre mes veines.
[Gémissement de douleur. Attente.]
Aaah... [Soupir de bien-être.] Comme elles sont douces ces lames.
Sans pitié et sans fardeau.
[Bruit de métal sur la faïence.]
Et la revoilà.
[Ricanement amer.]
Ô comme je t'attendais mon amertume, comme je voulais encore te toucher du doigt. Mon fondamental romantique à croire que sans elle...
[Froissement d'étoffe, secousses. Bruits de raclements.]
À croire que sans moi elle ne serait pas...
[Plusieurs gémissements de douleurs. L'enregistrement n'émet plus que les quelques grésillements dût à la mauvaise qualité audio.]
Aaah.... Aaah...
[Entre soupirs extatiques et rire.]
Comme elle est douce cette lame.
Elle ne peut oublier comme les cicatrices ne se masquent pas sans mourir.
Tuez-moi un peu plus. [Suppliques. ]
Tuez-moi un peu plus.
[Longues minutes de silence. Bruits]
Je suis...
[La voix reprend plus franche, entrecoupée d'une respiration saccadée. Dure, grave. ]
Ridiculement faible. Je ne suis plus. Ne. me. suivez. pas.
Ne. vous. souciez. pas. Des famines qui n'ont pas de sens commun. Je. Nous. ne sommes...
[Déclame alors une voix dure et tranchante, cette incision faite à votre oreille sonne juste, sans accrocs. Comme un autre enregistrement superposé au premier. Aucun sons parasites ne vient troubler l'ambiance, ni aucune touche sentimentale ne vient briser la voix qui discoure jusqu'à la fin, sans pause. ]
Sinueuse est la lame qui longe le goudron jusqu'à la lie perfide. Dans son lit d'encre. La Griffe. Avance.
Nous sommes l'idiome d'un songe trop longtemps bafoué. Nous sommes le Cauchemar tapis dans l'ombre. Nous sommes le Monstre lent proie qui persiste sous la langue.
Nous ne sommes pas comme, nous ne sommes qu'une.
Nous sommes la coagulation glutineuse d'une sépulcrale chanson sans âmes.
Nous sommes tout. Nous ne sommes rien. Comme le début et la fin, comme le ventre et la chiure, comme les crocs et l'intestin. Nous sommes moi. Nous sommes toi.
Il n'y aura bientôt plus qu'un vestige, plus qu'une prière, plus qu'une courbature marginale faite à la Reine des cités.
Nous sommes comme nous sonnons nos frères, comme nous sommons nos sœurs dans un bras de fer nécrophage.
La mort, avance.
[Le son s'éteint, net.]
Nous sommes l'idiome d'un songe trop longtemps bafoué. Nous sommes le Cauchemar tapis dans l'ombre. Nous sommes le Monstre lent proie qui persiste sous la langue.
Nous ne sommes pas comme, nous ne sommes qu'une.
Nous sommes la coagulation glutineuse d'une sépulcrale chanson sans âmes.
Nous sommes tout. Nous ne sommes rien. Comme le début et la fin, comme le ventre et la chiure, comme les crocs et l'intestin. Nous sommes moi. Nous sommes toi.
Il n'y aura bientôt plus qu'un vestige, plus qu'une prière, plus qu'une courbature marginale faite à la Reine des cités.
Nous sommes comme nous sonnons nos frères, comme nous sommons nos sœurs dans un bras de fer nécrophage.
La mort, avance.
[Le son s'éteint, net.]
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Informations sur l'article
[RP] Recueil
18 Novembre 2018
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Aislinn~60672 (172☆) Le 19 Novembre 2018
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